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Sujet Le troquet du Parigot

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Sujet de la discussion Le troquet du Parigot
Z'aimez Paris, c'est ici. Vos bons plans de tout et n'importe quoi, bouffe, cinés, salles de concerts, restos, quartiers, ce que vous voulez.
Vos souvenirs de parisien, que vous y soyez restés 3 jours ou que vous n'ayez jamais vécu ailleurs.
Bien sûr ce qui différenciera toujours le parigot du Berrichon, du Basque, du Corse ou du Breton c'est que se définit comme Parigot celui qui décide de l'être... et non celui qui porte comme un étendard son ascendance remontant à Vercingétorix. J'veux dire par là que j'ai connu des tacos sénégalais ou kabyles plus parigots que bien des Parigots auvergnats.

Si vous n'avez jamais fait la différence entre un géranium et un palétuvier, bienvenu. Expression piquée à ma défunte tante qu'avait jamais crèché plus loin que le Kremlin Bicêtre et qui s'inquiétait passé Melun de pas avoir pris sa tenue d'exploratrice...

Est-ce qu'y aurait kelkun par ici qu'aurait connu Zorro, chiftir-biffin-clodo 100% alcoolo qui vendait des fleurs sur sa charrette à bras le samedi matin à l'angle des Rues de la Roquette et de la Rue Léon Frot ? On trouvait aussi Zorro, Place de la Bastille, qui faisait la circulation quand c'était embouteillé, bien poivré il déboulait au milieu de la place tout de noir vêtu avec son galure à plumes oranges, arrêtait les bagnoles, en faisait passer d'autres... Personne disait rien et respectait ses consignes, efficaces... Quand les cognes déboulaient ils étaient bien contents de trouver un trafic fluide... C'était dans les 60's-70's...
Zorro son quartier c'était entre le bas du Père Lachaise, à Ménilmuche, et Bastoche.
Reverend ? Ça te cause ?
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Parisien, je suis jamais allé au Pere Lachaise. :oops2:

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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Naaan ? :8O:
S't'incroyable.
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Ça te laisse une bonne balade potentielle en réserve. :bravo:
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Pas sûr, ça me tente pas plus que ça...

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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Ben moi ca me tente bien convaincu par les tofs et les posts d'Aztec :bravo:
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La rue Dunois, son école maternelle à la pédagogie inspirée de Freinet et des expériences de Vitruve.
La rue Jeanne d’Arc , les méchouis sur les toits avec les enseignants en grève de la faim .
Chez Raoul restaurant de père en fils qui a fermé ou déménagé.
L’ambiance de la Butte aux cailles, sa piscine somptueuse , le Temps des Cerises bistro-resto coopératif.
Le comptoir de l’image , boulevard Blanqui, spécialiste Leica, qui a fermé.
Les amplis hifi à lampes fabriqués à l’unité dans un bouclard vers Glacières qui ridiculisaient toute ce qui existait.
ça n'a pas duré longtemps mais j'ai un bon souvenir de mon 13ème.

[ Dernière édition du message le 21/02/2019 à 12:17:58 ]

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Citation :
Le comptoir de l’image , boulevard Blanqui, spécialiste Leica, qui a fermé.


Il y avait aussi Procirep vers place d'Italie qui réparait super bien les argentiques pour un prix largement inférieur à la FNAC et pour cause, c'est eux qui faisaient en partie le taf de la FNAC.

Il y avait une crèche à Glacière... je l'ai fréquentée mais ne m'en rappelle pas. :-D
Pour le reste, le 13ème c'était les 20 dernières années de ma grand mère rue Jeanne d'Arc, la fac de Tolbiac où j'allais chercher la Moujikette le soir à la sortie des cours... pas un arrondissement où j'ai beaucoup trainé.

Par contre pour les amateurs du 13ème, ne pas oublier qu'Alphonse Boudard en était. Certains de ses bouquins en parlent avec toute sa verve. Et quand Boudard se laisse aller aux souvenirs d'enfance c'est de la très belle littérature.
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Merde... comment ai-je pu oublier... Le premier appart' de mes parents, square Albin Cachot donnant sur la rue Léon Maurice Nordmann. Quelques vagues souvenirs, la maternelle, le Félix Potin (on y revient)... toujours le 13ème. :-D
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Le Félix Potin de la rue Nordmann. Au début du moi de Mai 68, mes parents bossaient tous les deux, j'avais 2 ans et 6 mois.
Un soir mes vieux rentrent du taf, passent au Félix Potin acheter la bouffe du soir... vide le magasin, plus rien à vendre, ni frais ni épicerie. Le taulier explique à mes parents que tous les vioques du quartier sont venus faire une razzia, dépouiller le magasin, faire du stock... Face à la fièvre acheteuse façon 1940 les boches arrivent l'épicier avait gardé en réserve et planqué d'un peu de tout pour ceux qui bossaient et risquaient de se retrouver comme des cons le soir. Il avait pris soin de réserver en priorité tout ce dont avaient besoin les parents d'enfants en bas âge. Tout vendu "sous le manteau", pas devant les vioques guettant l'ultime boite de petits pois, mais aux prix habituels...

20 ans plus tard un pote lyonnais me raconte qu'une voisine de ses parents avait encore chez elle du sucre de 1968. :-D