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Sujet Alors, il faut voter OUI ou NON pour la Constitution Européenne ?

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Sujet de la discussion Alors, il faut voter OUI ou NON pour la Constitution Européenne ?
Je ne me suis pas encore fait une religion à ce propos. En plus, je ne l'ai même pas encore lue...




Et vous ?

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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7981

Citation : n'empêche que quand le bouclier fiscal, les droits de successions et les heures sup payées, etc... et autres promesses de sarko, vont s'avérées non appliquées... j'espère que nombreux seront ceux qui vont comprendre que voter comme ils l'ont fait ça ne sert à rien !...


Sauf que justement, ces mesures là seront appliquées, contrairement à toutes les promesses sur la sécurité ou la méritocratie. Le bouclier fiscal et la suppression des droits de succession ne profiteront qu'aux plus riches (à commencer par ses amis proches voire lui-même), et avec tout ce qui va être pris aux pauvres (abaissement des remboursements sécu, suppression de tout un tas d'aides, sacrifice de la fonction publique & co) il aura largement de quoi faire ce petit cadeau à ceux qui l'ont tant soutenu. Quant aux heures sup c'est pas la volonté qui lui manquerait mais de toute façon il ne POURRA PAS faire appliquer cette mesure telle qu'il l'a annoncée sous peine de foutre tout le monde dans la rue, vu qu'immanquablement la conséquence de cette mesure serait de foutre une pression monstrueuse sur tout un tas de salariés sur le thème "tu fais un max d'heures sup ou tu dégages parce que si t'en fais pas tu nous reviendras plus cher de l'heure".

Do not take life too seriously. You will never get out of it alive.

7982
Heu... Ya un autre thread sur les présidentielles, hein cher Druide. ;)
7983
Hé... moi j'ai fait que répondre...

sinon, stratguy, tu verras...

d'ailleurs c'est tout vu (dès avant l'élection, les comptables de sarko avaient expliqué que c'était pas tenable...).

sinon, puisqu'on parle de l'europe...
alors ?... pour ou contre l'indépendance de l'écosse ?
(sachant que l'écosse n'en à rien à foutre de l'opinion de froggies jacobins endoctrinés et arriérés !...).
:lol:
7984

Citation : ?... pour ou contre l'indépendance de l'écosse ?

Depuis que j'ai vu Mel Gibson en ecossais, j'suis plus très sûr que ce soit une bonne idée...

:diable:

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

7985
7986
Mine de ren, je suis sur que ce film a eu une énorme influence politique (notamment sur le bulletin de vote des gros lourds).
7987
7988

Citation : Sarkozy s'impose sur la scène européenne dès son premier sommet

Nicolas Sarkozy pouvait exulter samedi matin après l'accord entre les Vingt-sept sur le nouveau traité institutionnel. Omniprésent dans les négociations, le président français a su s'imposer comme un acteur majeur sur la scène européenne dès son premier sommet.

Sa contribution à l'accord aura été décisive. Jeudi soir, il est même allé jusqu'à se substituer à la présidence allemande en conviant dans son bureau le président polonais Lech Kaczinski pour arracher son accord sur la double majorité, point clé des négociations. Au même moment, Angela Merkel, à court d'arguments, menaçait de lancer sans la Pologne la conférence intergouvernementale chargée de rédiger le nouveau traité.

"Il n'était pas possible, moins de 20 ans après la chute du mur de Berlin, de laisser le côté le plus grand des pays d'Europe de l'Est", a fait valoir le président français.

Cette réunion à cinq a illustré la conception européenne du nouveau président. Alors que son prédécesseur Jacques Chirac misait tout sur l'axe franco-allemand, M. Sarkozy, partisan d'un relation Paris-Berlin moins exclusive, a associé à son initiative l'Espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, la Britannique Tony Blair et le luxembourgeois Jean-Claude Juncker, doyen du conseil européen. Le président français a préservé les formes en assurant avoir "travaillé main dans la main" avec Angela Merkel.

Dans les négociations, M. Sarkozy est allé jusqu'à proposer d'aller lui-même devant la Diète (Parlement polonais) pour convaincre les Polonais des bonnes intentions des Vingt-Sept à leur égard.

Il est vrai que M. Sarkozy jouait très gros sur ce sommet, où il n'avait pas droit à l'échec. C'est lui qui avait proposé dès février 2006 l'idée d'un "mini-traité", rebaptisé "traité simplifié", pour sortir l'Europe de la crise dans laquelle elle se débat depuis le double "non" français et néerlandais. Celui qui entend tenir tous ses engagements n'avait pas le choix.

"Cette idée de traité simplifié, c'est la France qui l'a portée depuis le début. Si ça avait échoué, auriez-vous eu le moindre doute sur les perdants?", a-t-il demandé aux journalistes. Sceptiques au début, les Européens ont fini par se rallier à cette idée, qui évite d'avoir à organiser un nouveau référendum en France.

Pendant deux jours, M. Sarkozy n'a pas perdu de vue son ambition à plus long terme, réconcilier la France du "oui" et celle du "non". Il a ainsi présenté le fait que la référence à la "concurrence libre et non faussée" soit retirée à sa demande du projet de traité comme une "réorientation majeure des objectifs de l'Union".

"Cela va peut-être donner plus d'humanité à l'Europe", a espéré M. Sarkozy, rêvant à voix haute d'une "jurisprudence différente" de la Commission.

Les partisans du "non" avaient fait de cette référence à la concurrence libre et non faussée un de leurs principaux chevaux de bataille lors de la campagne référendaire.

Le président français a aussi obtenu l'ajout dans les objectifs de l'Union de la nécessité d'une Europe qui "protège" les citoyens, et d'un protocole sur le "rôle majeur" des services publics en Europe.

A travers ces avancées sociales, M. Sarkozy veut montrer sa volonté de tenir son engagement de campagne de s'adresser à la "France du non".

Mais il s'agit aussi pour le président français de convaincre la gauche d'approuver le nouveau traité lorsque celui-ci sera soumis la ratification du Parlement français, où il devra obtenir la majorité des trois-cinquièmes si le traité nécessite une révision constitutionnelle. En raison du sursaut de la gauche dimanche dernier au second tour des législatives, l'UMP et ses alliés centristes ne disposent pas d'une telle majorité à l'Assemblée nationale et au Sénat. AP



Pour le coup je dis chapeau, je ne pense pas que Royal ou Bayrou auraient fait mieux.
7989
:mini traité , maxi enculade: :|

Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. G.Debord.

7990
Ben y a quoi dans ce mini-traité ?

On m'en parle on m'en parle, mais je sais toujours pas de quoi il s'agit.
Il n'y aurait que des regles de fonctionnement des instances de gouvernance des institutions européennes ? C'est sûr, ça ?

Si c'est que ça, ils peuvent voter ce qu'ils veulent, de toute façon on n'est pas consultés alors...
:noidea:

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)