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Rubber, je l'ai vu il y a peu. Les idees sont sympas, y'a vraiment un sens du dialogue, c'est décomplexé et plein de surprises qui font sourire.

Mais tout comme dans Steak, j'ai fatigué assez vite. Le Quentin, il se tire tellement sur la nouille qu'il oublie de partager son plaisir avec le spectateur. Du coup on dirait un nanard sans le racollage, ce qui ne laisse pas beaucoup de chair sur la bete.

Faut clairement etre un gamin pourri gaté pour pouvoir sortir des films comme ça.

nanard : mauvais film fait avec un enthousiasme interne certain, ce qui lui confere une certaine sympathie,(Troma par ex) contrairement au navet, mauvais film fait sans aucun interet autre que financier (europa film par ex)

Pour Quentin, je réagi a une interview de lui entendue ce midi.

Bordel, mais quelle suffisance il a!

J'ai tendance à penser que si on implique tant de gens et d'argent dans la conception d'un film, un minimum de respect pour le spectateur n'est pas completement superflu.

Par exemple, en ne baclant pas ses films.

 sur internet, je la trouve plus là, c'est malin...et je dois bouger...

youtube en 4 partie, publié sur un site "cinéma de genre"

Bon, en me relisant, j'ai été un peu dur avec Quentin Dupieux, comme même.

Disons que son cinéma est assez excitant, mais qu'il y a toujours un gout de trop peu.

Et que si ça tourne un peu à vide par moment, j'ai l'impression que c'est juste pour se donner un genre.

C'est con, parce que des films comme Black Sheep/shaun of the dead/paul ont le même genre de qualités sans avoir les problemes de rythme.

C'est dans ce sens là que je parlais de travail baclé.

On connait tous les gouts de Founasse pour les formes atypiques d'art, mais on peut admettre que ça rend parfois l'approche un peu hermétique.non?

Citation :

Ce qu'il y a de remarquable dans les bagarres au cinéma, c'est que c'est toujours ultra stylisé avec des mecs qui calculent à la perfection le moindre coup ( réussissant parfois à faire des ralentis spatiaux temporels ), qui cassent les éléments du mobilier avec discernement et à rythme régulier, qui se débrouillent pour toujours atterrir près d'un ravin ou d'une hélice d'avion, qui arrivent à esquiver n'importe quoi tout en gardant leur sang froid et même en réussissant souvent à balancer une vanne bien placée.

Oui, dans les films de merde.

Citation :

Alors que dans la réalité, une bagarre, c'est sale et ça pue. Les protagonistes sont souvent deux ivrognes à l'odeur de vomis se battant pour un regard trop appuyé dans la discothèque, accompagnés de mecs qui essayent de les retenir et qui bougent et tapent n'importe où à la vitesse de la lumière tout en gueulant comme des charretiers.

Comme dans les bons films dis donc!

:spoil:

:mauvaisefois:

:jaifaim: