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fairbec

Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...

le reverend

(mais j'ai plussoyé)
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

Will Zégal

Citation :Quand vous écoutez un album de musique, vous l'écoutez religieusement de A à Z, ou vous zapper les 30 premières secondes de chaque piste, avant d'y revenir?
Je me demande pourquoi les musiciens se font chier à faire une intro.
Tu serais peut-être emmerdé avec le morceau que je suis en train de mixer : 4h37 d'intro, puis 3m50 de "morceau".
Bon, je me méfie beaucoup de la sacralisation de l'art. Pour moi, on a le droit d'aborder une oeuvre comme on veut. Donc, si on veut lire un livre en commençant par la fin, picorer des passages dedans, zapper les intros des morceaux, n'écouter que les refrains ou les ponts ou les solis, ben chacun fait comme il veut.
Mais pour moi, zapper les intros, c'est comme baiser sans préliminaires. De temps en temps, ça peut être excitant, mais tout le temps, on y perd énormément.
Je n'ai pas l'exemple d'un seul morceau dont un passage défonce littéralement, me foute vraiment les poils, etc, et dont j'aimerais n'écouter que ce passage.
Tout ce qu'il y avant, c'est comme quand on monte l'escalier derrière la demoiselle ou la dame. Tout ce qu'il y a après, c'est les caresses et petits câlins d'après coït. Que l'amour serait triste sans tout ça.
Sinon, pour en revenir à la question de Kumo et à la remarque d'Ory, je ne crois pas une seconde que la culture artistique et les qualités artistiques soient corrélées. Par contre, sur la durée, il peut y avoir un moment où l'inculture peut limiter l'artiste.

=LouF=

C'est sur que ça a ses limites. Dans le cas de musique (ou film) très formaté (comme un bon 85% de ce qui sort), on a ses repères, et si c'est pas ouf, on peut toujours se dire qu'on a une bonne idée générale de l'oeuvre. Dans le cas contraire, déjà on sait qu'on a affaire à quelque chose de plus particulier, et on a une meilleure idée des conditions optimales de "consommation" pour profiter au mieux du truc. (genre le film Border, dernièrement que j'ai bien fait de pas regarder dans le train)
Citation :Et moi, pleinJe n'ai pas l'exemple d'un seul morceau dont un passage défonce littéralement, me foute vraiment les poils, etc, et dont j'aimerais n'écouter que ce passage.: je gerbe le couplet de Starless mais je kiffe le reste. D'autres ou je n'aime que l'intro ou le pont. Et encore plus pour les films, où on trouve nombre de scènes réussies à l’intérieur de films ratés.
C'est lié à une boulimie de consommation qui ne marche que depuis l’accès total et +/- gratuit au contenus culturels, mais c'est pas un manque de respect ou un sacrilège.
[ Dernière édition du message le 04/06/2019 à 14:34:56 ]

oryjen

Citation :Par contre, sur la durée, il peut y avoir un moment où l'inculture peut limiter l'artiste
Oui, c'est aussi évident qu'apparemment paradoxal. L'inculture conduit presque toujours à adopter de mauvaises références. Très rares (mais aussi très grands) sont les artistes "bruts" capables d'émaner naturellement de bonnes qualités sans s'encombrer de références bidons. Parmi eux, en peinture, je verrais Gaston Chaissac et Jean-Michel Basquiat.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

Will Zégal

Citation :C'est lié à une boulimie de consommation
Je ne l'aurais pas dit moi-même, mais puisque tu le dis.
Personnellement, je préfère rater plein de trucs et savourer le peu que je vois/lis/écoute que consommer à outrance et partiellement. Chacun son truc.
Citation :Jean-Michel Basquiat
Basquiat que, dès très jeune, sa mère emmenait régulièrement au MoMa et qui a fait une partie de sa scolarité dans un établissement sélect à l'enseignement basé sur l'art, ça ne me semble pas le meilleur exemple de l'artiste "inculte".
Après, tu déplaces la question en parlant de "références" lorsqu'on parle de culture artistique. On peut avoir une culture artistique sans inclure de références dans son oeuvre. Et inversement, on peut connaître fort peu de choses et inclure des références dans sa création. Bien ou mal comprises, d'ailleurs.

oryjen

Citation :On peut avoir une culture artistique sans inclure de références dans son oeuvre
On ne le décide pas forcément... Si on a un brin d'authenticité, ce truc-là (les "références") te traverse quasiment comme "par amour".
Basquiat: Oups, j'avais oublié ce détail. C'est vrai qu'au début de sa carrière, dans sa phase "grapheur du métro", les références à la peinture étaient un peu loin...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

Dr Pouet

Citation :On ne le décide pas forcément... Si on a un brin d'authenticité, ce truc-là (les "références") te traverse quasiment comme "par amour".
C’est ce que racontait Higelin : régulièrement il lui venait de chouettes mélodies qu’il s’empressait de noter méticuleusement.
3 jours après : ah ben zut, c’est une sonate de Beethoven en fait.
[ Dernière édition du message le 04/06/2019 à 16:25:26 ]

Will Zégal

Il en a même fait une chanson : "La fuite dans les idées"

Anonyme

En tout cas l'idée de réalisation est vraiment originale, et rappelle vaguement l'assez méconnu snake eyes de De Palma. Pas mal de rebondissements inattendus, de l'action justifiée loin d'être omniprésente, bref un polar qui fait parfaitement son job.
EDit : Forest Whitaker est comme d'hab' : excellent, voire largement mieux.
[ Dernière édition du message le 04/06/2019 à 17:40:49 ]

Anonyme

J'ai vu quelques films resident evil, mortal kombat et lien vs predator du même auteur du coup je m'attendais à rien du tout. Mais en fait il est pas mal ce film, pas mal du tout même. A part des génériques de début et de fin abominables et deux ou trois scènes ultra prévisibles (bon il date de 1996 aussi) j'ai passé un bon moment devant une bonne série B de SF. Je recommande à ceux qui aiment le genre. Et même visullement aujourd'hui il est pas si vilain à regarder. Une bonne surprise en ce qui me concerne.

le reverend


Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

oryjen


La cerise sur le gâteau de cette oeuvre impérissable: 15 secondes de "found footage" sadique/satanique.
Décors en plastique (le coeur du vaisseau

C'est con il y avait une idée à exploiter dans une veine Lovecraftienne ou CordwainerSmithienne à propos de l'horreur impie des espaces extérieurs etc...
Le réal en est resté au grand guignol.
Navrant.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

Anonyme

Le rôle de Sam Neil m'avait rappelé celui qu'il a dans "l'antre de la folie", lui aussi très lovecraftien (et là aussi excellente série B).
Avec le pervers habituel des séries B (oublié son blaze) qui joue tellement mal!
Tu veux parler de Laurence Fishburne, habitué effectivement aux mauvais films d'action à petit budget, comme Apocalypse Now, Matrix ou Cotton Club ? Ou bien de Sam Neil, lui aussi un fidèle des nanards d'exploitation, comme La leçon de piano ou Jurassic Park ?


Anonyme

La cerise sur le gâteau de cette oeuvre impérissable: 15 secondes de "found footage" sadique/satanique.
Oui enfin en 1996 c'était pas aussi storwars qu'aujourd'hui.
Décors en plastique (le coeur du vaisseau)
Pareil 1996 aussi. Y'a effectivement des trucs pas hyper cohérents et un peu moches mais globalement ça passe bien je trouve

oryjen

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

Anonyme



le reverend


Laurence Fishburne dans Rumble Fish (Rusty James) de Coppola et dans King of New-York aussi (de Ferrara)
Sam Neill j'aime beaucoup cet acteur Neo-Zelandais.
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

Anonyme


le reverend

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

oryjen

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

le reverend

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

Anonyme

Que ce soit son seul bon film, ça en dit long![]()
C'est pas faux, mais après c'est pas facile, c'est du cinema de genre, plutot de série B, donc avec les codes, un public spécifique qui s'attends à quelque chose mais qui ne veut pas avoir du cliché etc... Franchement je trouve ca bien plus honorable de tenter un film comme ça quitte à avoir un résultat bancal plutot que de tomber dans la grosse comédie facile qui tâche à base de blagues de cul ou de situations à la con genre neuilly sa mère ou la filmographie de fabien onteniente. C'est entre autre ce raisonnement qui m'a fait changer de jugement sur M.Bay aussi. Mais bon c'est un autre débat la

[ Dernière édition du message le 05/06/2019 à 23:01:16 ]

Javier Guante Hermoso

l'assez méconnu snake eyes de De Palma
Scarface non plus c'est pas très connu

le reverend

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

Anonyme


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