Derniers films vus
- 59 278 réponses
- 698 participants
- 1 979 804 vues
- 564 followers
fairbec
Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
Anonyme
Dr Pouet
Au risque d'en décevoir certains, ça m'a pas transcendé plus que ça, c'est un poil trop long, et même si la réa est incroyable et que Daniel Day-Lewis y est fantastique (quoiqu'un peu trop théatral), je trouve qu'il manque quelque chose, je suis un peu resté sur ma faim.Je l'ai ressenti comme toi. (+1 quoi)
Citation de leibniz :
ce que j'aime chez Tarantino, c'est sa futilité (déjà présente dans "Pulp fiction"), et que j'ai retrouvée ici. D'accord, ça fait encore intello, mais tant pis, c'est ma façon de parler et d'apprécier son cinéma : c'est ce que je dis plus haut lorsque je parle de "surface pure", les êtres sont sans opacité, Tarantino tourne le dos au souci de la consistance; il fait du gratuit, du léger, ce qui lui permet les audaces les plus folles.Je ne sais pas si c'est en rapport, mais l'un des trucs qui m'ont fait marrer est sa caricature des différentes nationalités : l'américain grande gueule qui ne parle pas de langue étrangère, l'anglais flegmatique... mal fait, c'est vraiment lourd, mais là j'ai trouvé ça bien fait, entre Les Nuls et Astérix Le Gaulois.
Les images sont vraiment superbes aussi.
Toujours sur Tarentino (dont je ne suis pas un fan inconditionnel hein), dans "Boulevard de la Mort" il y a un aspect humain assez rigolo. On ne le voit bien que dans les bonus du DVD ; mais : sur le générique on peut voir "Zoe Bell as herself".
En effet, la cascadeuse qui se retrouve sur le capot de la bagnole blanche est une cascadeuse habituelle de Tarentino. Elle doublait Uma Thurman dans Kill Bill, elle est aussi dans inglorious basterds... Elle s'appelle Zoé dans le film, pas mal d'anecdotes personnelles sont dans le script (je pense que la discussion entre les 4 nanas au resto est basé dessus) etc...
Accessoirement ça fait des poursuites très spectaculaires, vu qu'il n'y a finalement quasiment pas de trucage : c'est vraiment sa tête, sur une vraie voiture, à fond les ballons... Du Need for Speed en vrai quoi ! (ça nous change des scène coupées tous les quarts de secondes comme on fait maintenant)
oryjen
je ne sais pas si prendre de la distance par rapport à ses affects est supérieur, ou plutôt signe d'une maladie, celle de la conscience
Tout à fait mon point de vue. Je voulais stigmatiser une certaine attitude...
Citation :
Mais j'ai l'impression que ce que tu n'aimes pas, ce n'est pas tant son cinéma, que son succès, et son public.
Je me fous de son succès. Son cinéma me fait à la longue le même effet un peu fatigant que me fait la peinture de Picasso: C'est brillant, brillant, brillant... mais quoi d'autre? Comme le catalogue de La Redoute: Au bout de 10 pages on a compris la musique.
Son cinéma, comment dire... On sent le type brillant qui a brillamment compris et intégré les techniques de maints réalisateurs prestigieux; mais il y a passé tellement de temps et d'énergie que ça lui a marqué l'intelligence au point que comme contenu, il ne lui reste plus que la citation. Pour moi un brillant enchaînement de séquences référentielles, ne disant au fond autre chose que "vous avez aimé untel, vous aimerez aussi cette séquence", et "mon cinéma à moi c'est comme la fête du cinéma, avis aux cinéphiles", ne suffira jamais à constituer une oeuvre digne de ce nom. Ce n'est qu'un brillant serpent qui brillamment se mord la queue et s'imagine que l'affichage complaisant de sa science poura tenir lieu de contenu.
Quant à son public, il est vrai que j'attends encore ici de lire autre chose pour le défendre que:
"wèèèè, ce cinéma fourmille de références à tous les grands maîtres de tel et tel genre!"
Et alors?
Bin... rien du tout...
Ou alors juste un plaisir pervers devant des scènes paroxystiques et malsaines au premier degré (ou simplement d'une parfaite stupidité) masqué sous un soi-disant second degré de bon aloi. Mais inutile alors d'en appeler à ses talents de cinéastes.
--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 06/09/2009 à 22:35:08 ]
azzy123
Love actually
C'est enfantin, niais, facile et la VF est dégueu mais on rit gentiment et ça se laisse regarder.
Petite mention positive pour les actrices "pas bombasses" et pour colin firth et hugh grant toujours aussi sympathiques.
La fin est un peu vomitive ceci-dit.
Mais bon, ça va, pas de regrets (je suis indulgent)
Sinon vu dogville, j'pourrais écrire des pages entières sur ce film, alors j'vais juste dire que je l'ai trouvé exceptionnel, j'ai vraiment adoré (puis je suis retombé amoureux de nicole kidman aussi)
"Don't mind your make-up, you'd better make your mind up." - FZ
Dr Pouet
Quant à son public, il est vrai que j'attends encore ici de lire autre chose pour le défendre que:
"wèèèè, ce cinéma fourmille de références à tous les grands maîtres de tel et tel genre!"
Et alors?
Bin... rien du tout...Bin... j'en ai mis 2 exemples juste au-dessus de ton message
Après si t'aime pas, c'est pas grave. On ne va pas le défendre 107 ans pour convaincre ceux qui ne l'aiment pas qu'il faut l'aimer. Il en faut pour tous les goûts ! Ou plus exactement, on ne peut pas plaire à tout le monde, et c'est pas forcément plus mal.
azzy123
Tu peux très bien apprécier n'importe quel film réalisé par tarentino en n'y connaissant rien du tout.
"Don't mind your make-up, you'd better make your mind up." - FZ
crossroads
D'après Guillaume Musso (heuresement que je me suis pas tapé le bouquin!). Que des bons acteurs (Romain Duris, John Malkovitch, Evagenline Lilly), image très soignée pour cette merde pseudo mystique à la mode qui devrait ravir les abonnés à psycologie magazine : aucun intérêt!
Dire que pendant ce temps là, il y avait une soirée spéciale NerdZ sur NoLife et les Trinity sessions de Cowboy Junkies sur I Concert!
Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/
[ Dernière édition du message le 07/09/2009 à 10:38:09 ]
Anonyme
très sincèrement, j'ai vu de nombreux films de Tarentino et je n'ai jamais accroché. Il y a un côté "BD" qui n'est pas mon truc. Je regarde ça sans conviction au 1er degré. Ce qui me fait marrer, c'est le decalage des propos dans ce monde de brut.
La scene dans "pulp fiction" quand un couple decide de passer au stade superieur en braquant des resto ou lieu de boutiques minables est drôle. Samuel jackson en prêtre donne sa benediction"je te pardonne" est très comique. Toutes les valeurs, les repêres, sont inversées.
Ce principe d'inversion semble être la norme dans tous ces films ce qui nous embarque complètement dans une autre dimension avec l'impossibilité, pour ma part, de second degré, de réponses exitentielles sur "le sens de la vie..bla..bla..". je me sens demunis en regardant ces films alors j'ai l"impression de lire une BD mélangeant mythes, héros sanglants, bruts et tout cela dans le désordre.
azzy123
J'ai vomi.
des seaux entiers.
Je ne dirai rien de plus.
"Don't mind your make-up, you'd better make your mind up." - FZ
Sibmol
- < Liste des sujets
- Charte