Derniers films vus
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fairbec
2248

AFicionado·a
Membre depuis 22 ans
Sujet de la discussion Posté le 05/10/2003 à 19:14:46Derniers films vus
Pour ma part ce w-e, c'est 'les invasions barbares' (d. arcand) et 'goodbye lenin!' (w. becker)
Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...

Anonyme
14795

22761 Posté le 04/09/2009 à 18:26:35
Pas d' accord; les films de Tarantino provoquent chez moi un premier plaisir brut et ensuite permettent un deuxième niveau de lecture.
Je crois que c' est encore plus élitiste et dans l' air du temps de vouloir le descendre de nos jours.
Message édité suite à un vocabulaire que je juge après coup trop agressif
Je crois que c' est encore plus élitiste et dans l' air du temps de vouloir le descendre de nos jours.
Message édité suite à un vocabulaire que je juge après coup trop agressif

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[ Dernière édition du message le 04/09/2009 à 18:37:01 ]

oryjen
17492

Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
22762 Posté le 04/09/2009 à 18:40:39
Citation :
et ensuite permettent un deuxième niveau de lecture.
Voilà bien quelque chose que je serais curieux de voir développer!
et ensuite permettent un deuxième niveau de lecture.
Voilà bien quelque chose que je serais curieux de voir développer!
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--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

Sibmol
10752

Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 21 ans
22763 Posté le 04/09/2009 à 23:54:02
Et G.I. Joe çà a l'air sympa ! 

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azzy123
7944

Je poste, donc je suis
Membre depuis 19 ans
22764 Posté le 04/09/2009 à 23:56:05

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"Don't mind your make-up, you'd better make your mind up." - FZ

leibniz
883

Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 21 ans
22765 Posté le 05/09/2009 à 09:18:20
Ok ergol, je prends ce format; et de temps en temps, je me permettrai des petites digressions...
Oulalala ....
Hier soir, j'ai vu le premier film de Michael Haneke "Le 7ème continent" (1989) ... c'est ... sublime; j'en suis encore retourné ! Je ne vais pas vous raconter l'histoire, car j'aurais peur d'en dévoiler trop. Ce que j'ai aimé : manière de filmer qui néglige les visages des acteurs, et qui met au premier plan les objets avec lesquels ils sont occupés (chausson, bol, chaussure, caddie au supermarché, radio réveil, voiture, etc ...); refouler les acteurs au second plan par rapport aux objets intensifie l'idée de matérialisme : tout est plein de matière, tout déborde d'objets, il y en a trop, et l'humain n'a plus de place pour respirer. Quand on voit ce que deviennent ces objets par la suite !!! (chut je ne dis rien). C'est la première fois que je vois ça au cinéma : les objets nous commande, nous dirige, guide notre action, nous encercle. C'est magistral ! (Attention, ce film ne se résume pas à cette thèse, il y a bien d'autre chose à dire, mais je ne voudrais pas dévoiler la suite). 
Oulalala ....


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“Pourquoi y a t il quelque chose et non pas plutôt rien?”
[ Dernière édition du message le 05/09/2009 à 09:31:51 ]

Cyclyk
4680

Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 22 ans
22766 Posté le 05/09/2009 à 10:10:11
Citation :
On trouve aussi, dans les autres domaines des arts, de ces impuissants, finalement châtrés de l'existence réelle, qui n'ont d'autre recours pathétique que de confondre les moyens et les buts pour alimenter une technicité orpheline de l'être qu'elle était au départ destinée à exalter: Des peintres dont l'objet unique de préoccupation est la peinture, des littérateurs la littérature, des musiciens la musique, des instrumentistes l'usage de leur instrument, des cuisiniers leurs casseroles et leurs fourneaux, etc... etc... etc...
Citation :
Oui il possède l'outil, mais savez-vous, pourceaux joliment tartinés de votre propre ordure, que ce n'est pas de l'art? Juste l'outil, juste l'arrière-cuisine. Dans ce resto, le cuisinier s'agite, bouge ses casseroles, fait un boucan de tous les diables, transpire avec application, mais l'assiette n'arrive jamais.
ah oui un peu comme les fanatiques extrémistes de synthés analogiques c'est ça? L'amour de l'outil...
Blague à part je rejoins ce qu'à voulu dire Raskolnikov je crois. D'abord pour que ce soit clair sache que je ne suis absolument pas un fanatique de ses films, il y en a mm que je n'apprécie pas particulièrement...
Tarentino est un des rares cinéastes à pouvoir satisfaire de nombreux publiques à la fois car il offre plusieurs plans de lecture à travers ses films. Il parle aux nerds cinéphiles par un jeu de pistes/références (de la musique aux plans, en passant par les décors), il parle au club du Télérama qui aime intellectualiser le visionnage, mais il parle aussi au large public parce que la plupart de ses films sont justes jouissifs et peuvent être vu comme ne s'adressant qu'à nos instincts les plus bas (que ça te plaise ou non). Et ça tu peux dire ce que tu veux avec des mots compliqués, ça c'est pas donné à tout le monde, ils sont rares les artistes réussissants ce tour de force (rassembler un large public).
Et comble de la bêtise crasse que tu lui attribues, on voit en plus qu'il prend son pied à faire des films (regarde des reportages sur lui et sur l'envers du décor), ben merdalors... et ce plaisir se ressens dans son cinéma.
Tu parles de "Tonton Georges", référence ultime de "celui qui sait"... eh bien c'est tout à fait le mm principe et son succés en découle: ses chansons, tu peux les aborder sur différents plans, technique, social, et tout simplement ludique (les enfants Georges, il l'adore, il dit des gros mots et c'est rigolo). Il y a ceux qui intellectualisent Brassens, ceux qui l'écoutent, et ceux qui le hurlent complètement bourrés...
Y'en a mm qui peuvent faire les trois, comme pour les films de Tarentino.
On trouve aussi, dans les autres domaines des arts, de ces impuissants, finalement châtrés de l'existence réelle, qui n'ont d'autre recours pathétique que de confondre les moyens et les buts pour alimenter une technicité orpheline de l'être qu'elle était au départ destinée à exalter: Des peintres dont l'objet unique de préoccupation est la peinture, des littérateurs la littérature, des musiciens la musique, des instrumentistes l'usage de leur instrument, des cuisiniers leurs casseroles et leurs fourneaux, etc... etc... etc...
Citation :
Oui il possède l'outil, mais savez-vous, pourceaux joliment tartinés de votre propre ordure, que ce n'est pas de l'art? Juste l'outil, juste l'arrière-cuisine. Dans ce resto, le cuisinier s'agite, bouge ses casseroles, fait un boucan de tous les diables, transpire avec application, mais l'assiette n'arrive jamais.
ah oui un peu comme les fanatiques extrémistes de synthés analogiques c'est ça? L'amour de l'outil...
Blague à part je rejoins ce qu'à voulu dire Raskolnikov je crois. D'abord pour que ce soit clair sache que je ne suis absolument pas un fanatique de ses films, il y en a mm que je n'apprécie pas particulièrement...
Tarentino est un des rares cinéastes à pouvoir satisfaire de nombreux publiques à la fois car il offre plusieurs plans de lecture à travers ses films. Il parle aux nerds cinéphiles par un jeu de pistes/références (de la musique aux plans, en passant par les décors), il parle au club du Télérama qui aime intellectualiser le visionnage, mais il parle aussi au large public parce que la plupart de ses films sont justes jouissifs et peuvent être vu comme ne s'adressant qu'à nos instincts les plus bas (que ça te plaise ou non). Et ça tu peux dire ce que tu veux avec des mots compliqués, ça c'est pas donné à tout le monde, ils sont rares les artistes réussissants ce tour de force (rassembler un large public).
Et comble de la bêtise crasse que tu lui attribues, on voit en plus qu'il prend son pied à faire des films (regarde des reportages sur lui et sur l'envers du décor), ben merdalors... et ce plaisir se ressens dans son cinéma.
Tu parles de "Tonton Georges", référence ultime de "celui qui sait"... eh bien c'est tout à fait le mm principe et son succés en découle: ses chansons, tu peux les aborder sur différents plans, technique, social, et tout simplement ludique (les enfants Georges, il l'adore, il dit des gros mots et c'est rigolo). Il y a ceux qui intellectualisent Brassens, ceux qui l'écoutent, et ceux qui le hurlent complètement bourrés...
Y'en a mm qui peuvent faire les trois, comme pour les films de Tarentino.
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leibniz
883

Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 21 ans
22767 Posté le 05/09/2009 à 12:16:27
Salut ory, j'ai lu ton intervention; si je te suis, on ne peut aimer le cinéma de Tarantino sans être un ado pubert qui sort de chez le dentiste.... Dans ce cas là, je prends tout de suite rendez vous chez mon orthodontiste ! 

Blague à part, je ne sais pas comment interpréter ton intervention; je suis d'accord avec toi à 100% sur la dictature du plaisir dans notre société de consommation; ça devient même débile de tellement chercher à provoquer le plaisir; qu'on nous laisse tranquille avec nos plaisirs, c'est quelque chose de privé. Le cinéma est devenu une industrie de fabrication de plaisirs de masse, de gateries infantilisante (là, je suis ok avec toi).
Là où je te trouve un poil carricatural, c'est lorsque tu mets dans un même panier (ou plutôt dans une même poubelle) ceux qui aiment le cinéma de Tarantino, en dénonçant chez eux des comportements d'adolescents. Comme si on ne pouvait constater la présence du talent chez ce cinéaste sans, par là-même, devoir reproduire le comportement d'un pubert. Perso, je ne l'idolâtre pas, je me contente d'apprécier ses films (pas tous avec la même intensité d'ailleurs), en leur trouvant un langage singulier, une facture unique. J'avoue ne pas te suivre dans ce rapprochement.
Par ailleurs, tu introduis la notion d'"être supérieur" pour qualifier ceux qui prennent de la distance par rapport à leurs affects. La hiérarchie, et son sens verticale, me dérange; en effet, je ne sais pas si prendre de la distance par rapport à ses affects est supérieur, ou plutôt signe d'une maladie, celle de la conscience; c'est tout du moins problématique, et là encore, il y a plusieurs perspectives d'interprétation. Mais je pense que tu les as ainsi nommés ironiquement.
Perso, on peut ne pas aimer Tarantino, je m'en fous. Très franchement, je te laisse volontier ne pas l'aimer du tout, ça ne me dérange absolument pas. Mais j'ai l'impression que ce que tu n'aimes pas, ce n'est pas tant son cinéma, que son succès, et son public. C'est plus les gens qui aiment Tarantino qui t'insupportent; j'imagine qu'il y a dans cette population des ados puberts qui sortent de chez le dentiste, je pense aussi que tous ne reproduisent pas ces caractéristiques.


Blague à part, je ne sais pas comment interpréter ton intervention; je suis d'accord avec toi à 100% sur la dictature du plaisir dans notre société de consommation; ça devient même débile de tellement chercher à provoquer le plaisir; qu'on nous laisse tranquille avec nos plaisirs, c'est quelque chose de privé. Le cinéma est devenu une industrie de fabrication de plaisirs de masse, de gateries infantilisante (là, je suis ok avec toi).
Là où je te trouve un poil carricatural, c'est lorsque tu mets dans un même panier (ou plutôt dans une même poubelle) ceux qui aiment le cinéma de Tarantino, en dénonçant chez eux des comportements d'adolescents. Comme si on ne pouvait constater la présence du talent chez ce cinéaste sans, par là-même, devoir reproduire le comportement d'un pubert. Perso, je ne l'idolâtre pas, je me contente d'apprécier ses films (pas tous avec la même intensité d'ailleurs), en leur trouvant un langage singulier, une facture unique. J'avoue ne pas te suivre dans ce rapprochement.
Par ailleurs, tu introduis la notion d'"être supérieur" pour qualifier ceux qui prennent de la distance par rapport à leurs affects. La hiérarchie, et son sens verticale, me dérange; en effet, je ne sais pas si prendre de la distance par rapport à ses affects est supérieur, ou plutôt signe d'une maladie, celle de la conscience; c'est tout du moins problématique, et là encore, il y a plusieurs perspectives d'interprétation. Mais je pense que tu les as ainsi nommés ironiquement.
Perso, on peut ne pas aimer Tarantino, je m'en fous. Très franchement, je te laisse volontier ne pas l'aimer du tout, ça ne me dérange absolument pas. Mais j'ai l'impression que ce que tu n'aimes pas, ce n'est pas tant son cinéma, que son succès, et son public. C'est plus les gens qui aiment Tarantino qui t'insupportent; j'imagine qu'il y a dans cette population des ados puberts qui sortent de chez le dentiste, je pense aussi que tous ne reproduisent pas ces caractéristiques.

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“Pourquoi y a t il quelque chose et non pas plutôt rien?”
[ Dernière édition du message le 05/09/2009 à 12:17:55 ]

=LouF=
6394

Je poste, donc je suis
Membre depuis 21 ans
22768 Posté le 05/09/2009 à 12:36:35
Et puis, je crois qu'avec le temps, il y a une espece de snobisme à son égard qui s'est dévelloppé de la part de l'intelligentsia cinéphile.
Le fait qu'il mélange pèle mèle, le cinéma hollywoodien, les films de serie Z en import et les grand classiques européen, gène. Son irrévérence générale ne doit rien arranger.
Pourtant, dans les films d'auteur on adore faire du cinéma sur le cinéma, mais quand on fricote avec des styles moins nobles, ça devient délicat pour les plus intellos.
En tout cas, ca pose question dans le milieu. Suffisait de voir la jalousie générale qui regnait le jour de sa projection à Cannes.
Le fait qu'il mélange pèle mèle, le cinéma hollywoodien, les films de serie Z en import et les grand classiques européen, gène. Son irrévérence générale ne doit rien arranger.
Pourtant, dans les films d'auteur on adore faire du cinéma sur le cinéma, mais quand on fricote avec des styles moins nobles, ça devient délicat pour les plus intellos.
En tout cas, ca pose question dans le milieu. Suffisait de voir la jalousie générale qui regnait le jour de sa projection à Cannes.
0
l'appréciation qu'on peut avoir de la déco de Noel de ma voisine dépend de la conscience qu'on a de l'état de la société.

azzy123
7944

Je poste, donc je suis
Membre depuis 19 ans
22769 Posté le 05/09/2009 à 22:16:34
There will be blood.
J'ai pu lire un tas d'éloges sur ce film, notamment ici, alors j'ai décidé de finalement le regarder.
Au risque d'en décevoir certains, ça m'a pas transcendé plus que ça, c'est un poil trop long, et même si la réa est incroyable et que Daniel Day-Lewis y est fantastique (quoiqu'un peu trop théatral), je trouve qu'il manque quelque chose, je suis un peu resté sur ma faim.
Car au fond, oui on a une belle analyse du personnage de Day-Lewis (je ne citerai pas Paul Dano que j'ai trouvé très agaçant, comme toujours en fait), mais il ne se passe quand même pas grand chose au final...
Bref j'ai trouvé que certains aspect du film sont très réussis, mais ça m'a un peu fait l'impression "d'essai". (que je qualifierais en plus d'assez prétentieux)
J'ai pu lire un tas d'éloges sur ce film, notamment ici, alors j'ai décidé de finalement le regarder.
Au risque d'en décevoir certains, ça m'a pas transcendé plus que ça, c'est un poil trop long, et même si la réa est incroyable et que Daniel Day-Lewis y est fantastique (quoiqu'un peu trop théatral), je trouve qu'il manque quelque chose, je suis un peu resté sur ma faim.
Car au fond, oui on a une belle analyse du personnage de Day-Lewis (je ne citerai pas Paul Dano que j'ai trouvé très agaçant, comme toujours en fait), mais il ne se passe quand même pas grand chose au final...
Bref j'ai trouvé que certains aspect du film sont très réussis, mais ça m'a un peu fait l'impression "d'essai". (que je qualifierais en plus d'assez prétentieux)
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"Don't mind your make-up, you'd better make your mind up." - FZ
[ Dernière édition du message le 05/09/2009 à 22:19:35 ]

gromeul
17107

Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 22 ans
22770 Posté le 05/09/2009 à 23:57:04
"Capitaine Alatriste", pas mal, mais un peu long et un poil brouillon je trouve...
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