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Enculer bachelot

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Sinon, les films de Emmerich, ça se regarde dans une salle avec un écran gigantesque, du son à s'en faire péter les feuilles, et assis au 1er rang.

"L'enfant de Kaboul"
Barmak Akram
Afghanistan-France 2009

C'est bientôt la fin de la journée pour Khaled, chauffeur de taxi à Kaboul.
Encore un ou deux clients et il rentrera à la maison.
Une femme vêtue du fameux tchadri bleu, portant un bébé, hele le taxi et demande une course.
Arrivée à destination elle sort et c'est un homme qui prend sa place.

Ce dernier demande à Khaled de rouler avec plus de précaution sur les routes accidentées de Kaboul.
Inquiet et agacé il lui lance: "Faites doucement ou vous allez blesser votre fils couché sur la banquette arrière !!!"
Or Khaled n'a pas de fils. La femme de la course précédente, c'est son bébé.
Marche arrière.


L'Afghanistan, la guerre, la pauvreté, la condition de la femme, les talibans, la société patriarcale.
Le réalisateur aurait pu tomber dans le cliché et nous noyer dans le pathos.
Le film se veut résolument optimiste sans faire d'angélisme.
Aucun des travers de cette société et de son contexte complexe n'est occultés mais aucun de ces travers n'occultent la "petite" aventure humaine que nous narre le film.
La photo est très belle et met bien en valeur les couleurs et la lumière de l'Afghanistan ainsi que de très belles scènes de la vie quotidienne.

Le mieux est l’ennemi du bien, « L’enfant de Kaboul » est un film bien.

Citation :

...et avec un cerveau de footballeur.

Jsuis pas d'accord avec un certain snobisme, pour qui les films ne valent le coup que que ils sont en NB, se passent dans le Nord de la France en Novembre, et traitent de licenciements dans une usine de pneus.
Parfois, ça fait juste du bien de s'en prendre plein la gueule.