Derniers films vus
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fairbec
2248
AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
Sujet de la discussion Posté le 05/10/2003 à 19:14:46Derniers films vus
Pour ma part ce w-e, c'est 'les invasions barbares' (d. arcand) et 'goodbye lenin!' (w. becker)
Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
Pictocube
36871
Ma vie est un thread...
Membre depuis 17 ans
26071 Posté le 05/06/2010 à 17:17:45
+1 sur ange et démon, nul, incohérent, pathétique, naze...
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
Jon Osterman
804
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 15 ans
26072 Posté le 07/06/2010 à 11:51:10
Nimitz, retour vers l'enfer
Brrrr.... Rien que le titre, ça fout les miquettes. Et c'est bien normal. Un porte-navion nucléaire qui se fait aspirer dans un tourbillon temporel pour se retrouver en 1941 en pleine attaque de pearl harbor, c'est pas banal ! Et ça nous aurait foutu encore plus les jetons si les producteurs avaient eu un peu plus de thune pour nous montrer comme un bateau moderne aurait pu faire face à toute une flotille aéro-navale tchongli des années 40.
Et bah non, rien de tout ça, à la place, on a droit à un malheureux combat aérien entre des F14 multi-murs du son et des zéros tout rouillés tout droit débarqués du studio d'à côté où tournait Robert Conrad dans la peau de Papy Boullingtonne. La cerise sur le gateau, c'est les vieux stock shots piqués aux têtes brûlés ou à tora tora tora - on s'en fout - montrant des avions nippons (des petites maquettes mattel) se brisant en mille morceaux au contact de la mer (une bassine d'eau avec du pec citron).
Pas une thune, je vous dis.
La star du film, non, ce n'est pas ce bon vieux Kirk, c'est le Nimitz et tous ses avions et ses hélicos qui décollent, attérrissent, redécollent, etc... Le tout dans des conditions de pilotages précaires que même Tom Cruise dans Top Gun n'oserait pas imaginer de peur de déféquer dans sa combinaison ignifugée.
En pleine guerre froide, Nimitz, retour vers l'enfer (je tremble) fait donc plutôt figure de défilé du 14 juillet pour bien faire comprendre à ces salauds de ruskofs de pas bouger leur foutu petit doigt.
Brrrr.... Rien que le titre, ça fout les miquettes. Et c'est bien normal. Un porte-navion nucléaire qui se fait aspirer dans un tourbillon temporel pour se retrouver en 1941 en pleine attaque de pearl harbor, c'est pas banal ! Et ça nous aurait foutu encore plus les jetons si les producteurs avaient eu un peu plus de thune pour nous montrer comme un bateau moderne aurait pu faire face à toute une flotille aéro-navale tchongli des années 40.
Et bah non, rien de tout ça, à la place, on a droit à un malheureux combat aérien entre des F14 multi-murs du son et des zéros tout rouillés tout droit débarqués du studio d'à côté où tournait Robert Conrad dans la peau de Papy Boullingtonne. La cerise sur le gateau, c'est les vieux stock shots piqués aux têtes brûlés ou à tora tora tora - on s'en fout - montrant des avions nippons (des petites maquettes mattel) se brisant en mille morceaux au contact de la mer (une bassine d'eau avec du pec citron).
Pas une thune, je vous dis.
La star du film, non, ce n'est pas ce bon vieux Kirk, c'est le Nimitz et tous ses avions et ses hélicos qui décollent, attérrissent, redécollent, etc... Le tout dans des conditions de pilotages précaires que même Tom Cruise dans Top Gun n'oserait pas imaginer de peur de déféquer dans sa combinaison ignifugée.
En pleine guerre froide, Nimitz, retour vers l'enfer (je tremble) fait donc plutôt figure de défilé du 14 juillet pour bien faire comprendre à ces salauds de ruskofs de pas bouger leur foutu petit doigt.
will_bru
24376
Vie après AF ?
Membre depuis 16 ans
26073 Posté le 07/06/2010 à 11:59:18
nippon ni mauvais en somme.
One Breath III : Find out the end of the story, piece by piece : WBBTMR - One Breath III
Je vous en prie, allongez vous dans les plantes vertes.
Anonyme
65640
26074 Posté le 07/06/2010 à 12:06:11
Vu Le Soldat Ryan hier soir à la TV, que j'avais pas revu depuis que le cinoche.
Alors en fait je suis hyper partagé sur ce film.
Esthétiquement il est parfait, réalisation, jeu d'acteurs, photo, déroulement de l'histoire, tutti quanti : Spielberg est pas un branquignol, mais on le savait déjà.
Le souci, c'est qu'en voulant montrer la froide réalité de la guerre, il l'humanise, en mettant en exergue des quidams transformés en héros, qui tuent et meurent pour une guerre à laquelle ils ne comprennent rien.
Et c'est là toute l'embrouille de ce film : perso j'adhere pas du tout à ce propos : pour moi, quiconque participant à une telle tuerie ne peut par nature être un héros. Faire la paix en tuant, et donc faire le bien le faisant le mal, c'est comme qui dirait une oxymore.
Au final, je trouve ce film ambigu, à l'opposé d'un Apocalypse Now, qui montre lui que la seule issue de la guerre est la folie, en aucun cas l'héroïsme.
Alors en fait je suis hyper partagé sur ce film.
Esthétiquement il est parfait, réalisation, jeu d'acteurs, photo, déroulement de l'histoire, tutti quanti : Spielberg est pas un branquignol, mais on le savait déjà.
Le souci, c'est qu'en voulant montrer la froide réalité de la guerre, il l'humanise, en mettant en exergue des quidams transformés en héros, qui tuent et meurent pour une guerre à laquelle ils ne comprennent rien.
Et c'est là toute l'embrouille de ce film : perso j'adhere pas du tout à ce propos : pour moi, quiconque participant à une telle tuerie ne peut par nature être un héros. Faire la paix en tuant, et donc faire le bien le faisant le mal, c'est comme qui dirait une oxymore.
Au final, je trouve ce film ambigu, à l'opposé d'un Apocalypse Now, qui montre lui que la seule issue de la guerre est la folie, en aucun cas l'héroïsme.
Anonyme
24659
26075 Posté le 07/06/2010 à 12:30:40
Vu hier soir: 8 1/2, de Fellini
Je n'ai pas compris l'interet du film...pas une course de bagnole, pas un nichon, pas la moindre prise de karaté!!! de qui se moque-t-on ?
Sérieusement, je me suis fait chier grave, pas que ça soit mauvais, mais bon deux heures de branlette cérébrale c'est un peu lourd quoi
Je n'ai pas compris l'interet du film...pas une course de bagnole, pas un nichon, pas la moindre prise de karaté!!! de qui se moque-t-on ?
Sérieusement, je me suis fait chier grave, pas que ça soit mauvais, mais bon deux heures de branlette cérébrale c'est un peu lourd quoi
will_bru
24376
Vie après AF ?
Membre depuis 16 ans
26076 Posté le 07/06/2010 à 12:35:28
Ah ben moi, j'ai vu The Happening de Truc machin shyamachose, et ben c'est une belle bouze.
Sérieux faut qu'on m'explique l'intérêt du "flim"...
Sérieux faut qu'on m'explique l'intérêt du "flim"...
One Breath III : Find out the end of the story, piece by piece : WBBTMR - One Breath III
Je vous en prie, allongez vous dans les plantes vertes.
Jon Osterman
804
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 15 ans
26077 Posté le 07/06/2010 à 13:05:45
Citation de : youtou
Oui mais la seconde guerre mondiale était une guerre propre, c'est à dire une vraie bonne guerre à l'ancienne du bien contre le mal. Avec son lot de vrais héros. Car, que tu le veuilles ou non, de toutes les guerres "modernes", ça doit sans doute être la seule d'où en sont ressortis quelques héros. Sans doute, les derniers de l'Histoire. Qu'ils soient connus (les Churchill, les Patton, les McArthur, les De Gaulle, les Eisenhower, les Montgomery, etc...) ou non (mon grand père qui a dégommé et enterré six allemands à lui tout seul alors qu'ils venaient pour lui réquisitionner les endives de son jardin).
Donc, non, ça ne me gêne pas que quelques "quidams" endossent l'habit du héros le temps d'une guerre. Dans la réalité, il a bien fallu que quelques-uns se sortent les doigts pour sortir le monde du pétrin dans lequel ce farceur d'Adolf voulait nous enfoncer, non ?
Non moi ce qui me gêne le plus dans Ryan, c'est que Steven, à cette époque, ne s'était pas encore complètement débarrassé de ses spielbergueries. Je m'explique. Il y a une scène qui illustre ce que je veux dire. A un moment donné, la troupe de Miller fait un prisonnier allemand. A ce moment, ils se posent la question de ce qu'il faut en faire. Le liquider sans se poser de questions ou le laisser vaquer à ses occupations. Le nazi commence à creuser sa tombe. Mais les yankees le laissent finalement partir. Voilà, on est plein dans la spielberguerie là. Dans la petite morale à deux francs. Dans la mièvrerie quoi.
Ce qui est triste, c'est qu'il donne dans la brutalité la plus folle, la vraie barbarie où on tue comme on respire, dans les séquences de combat et, une demi-heure plus tard, il nous sert ce type de séquence molle où les mecs se posent des questions éthiques et tout.
Moi si j'avais fait le film (oui c'est possible), j'aurais gardé cette séquence et j'aurais gardé le fait que les soldats se posent la question de le tuer ou non. Ceux qui sont pour tuer le soldat choucroute se mettent à se friter avec ceux qui sont contre. Miller s'avance silencieusement vers le soldat allemand pendant que les esprits s'échauffent et, boum, il le dégomme en pleine poire. Il s'écroule dans la tombe qu'il vient de creuser. Miller s'éloigne des autres qui restent bouche bée.
Voilà, si tu veux montrer la guerre, tu la montres dans toute sa cruauté. Et dans toute sa folie - là je te rejoins - qui fait qu'un petit prof de lettres peut devenir un tueur de sang froid.
Bref, tout ça pour dire que il faut sauver le soldat Ryan (quel titre de merde) - que je considère comme un chef d'oeuvre - montre quelques incohérences parfois.
Vu Le Soldat Ryan hier soir à la TV, que j'avais pas revu depuis que le cinoche.
Alors en fait je suis hyper partagé sur ce film.
Esthétiquement il est parfait, réalisation, jeu d'acteurs, photo, déroulement de l'histoire, tutti quanti : Spielberg est pas un branquignol, mais on le savait déjà.
Le souci, c'est qu'en voulant montrer la froide réalité de la guerre, il l'humanise, en mettant en exergue des quidams transformés en héros, qui tuent et meurent pour une guerre à laquelle ils ne comprennent rien.
Et c'est là toute l'embrouille de ce film : perso j'adhere pas du tout à ce propos : pour moi, quiconque participant à une telle tuerie ne peut par nature être un héros. Faire la paix en tuant, et donc faire le bien le faisant le mal, c'est comme qui dirait une oxymore.
Au final, je trouve ce film ambigu, à l'opposé d'un Apocalypse Now, qui montre lui que la seule issue de la guerre est la folie, en aucun cas l'héroïsme.
Oui mais la seconde guerre mondiale était une guerre propre, c'est à dire une vraie bonne guerre à l'ancienne du bien contre le mal. Avec son lot de vrais héros. Car, que tu le veuilles ou non, de toutes les guerres "modernes", ça doit sans doute être la seule d'où en sont ressortis quelques héros. Sans doute, les derniers de l'Histoire. Qu'ils soient connus (les Churchill, les Patton, les McArthur, les De Gaulle, les Eisenhower, les Montgomery, etc...) ou non (mon grand père qui a dégommé et enterré six allemands à lui tout seul alors qu'ils venaient pour lui réquisitionner les endives de son jardin).
Donc, non, ça ne me gêne pas que quelques "quidams" endossent l'habit du héros le temps d'une guerre. Dans la réalité, il a bien fallu que quelques-uns se sortent les doigts pour sortir le monde du pétrin dans lequel ce farceur d'Adolf voulait nous enfoncer, non ?
Non moi ce qui me gêne le plus dans Ryan, c'est que Steven, à cette époque, ne s'était pas encore complètement débarrassé de ses spielbergueries. Je m'explique. Il y a une scène qui illustre ce que je veux dire. A un moment donné, la troupe de Miller fait un prisonnier allemand. A ce moment, ils se posent la question de ce qu'il faut en faire. Le liquider sans se poser de questions ou le laisser vaquer à ses occupations. Le nazi commence à creuser sa tombe. Mais les yankees le laissent finalement partir. Voilà, on est plein dans la spielberguerie là. Dans la petite morale à deux francs. Dans la mièvrerie quoi.
Ce qui est triste, c'est qu'il donne dans la brutalité la plus folle, la vraie barbarie où on tue comme on respire, dans les séquences de combat et, une demi-heure plus tard, il nous sert ce type de séquence molle où les mecs se posent des questions éthiques et tout.
Moi si j'avais fait le film (oui c'est possible), j'aurais gardé cette séquence et j'aurais gardé le fait que les soldats se posent la question de le tuer ou non. Ceux qui sont pour tuer le soldat choucroute se mettent à se friter avec ceux qui sont contre. Miller s'avance silencieusement vers le soldat allemand pendant que les esprits s'échauffent et, boum, il le dégomme en pleine poire. Il s'écroule dans la tombe qu'il vient de creuser. Miller s'éloigne des autres qui restent bouche bée.
Voilà, si tu veux montrer la guerre, tu la montres dans toute sa cruauté. Et dans toute sa folie - là je te rejoins - qui fait qu'un petit prof de lettres peut devenir un tueur de sang froid.
Bref, tout ça pour dire que il faut sauver le soldat Ryan (quel titre de merde) - que je considère comme un chef d'oeuvre - montre quelques incohérences parfois.
Javier Guante Hermoso
47326
Ma vie est un thread...
Membre depuis 19 ans
26078 Posté le 07/06/2010 à 13:22:23
Je +1 totalement l'homme huitre.
Pictocube
36871
Ma vie est un thread...
Membre depuis 17 ans
26079 Posté le 07/06/2010 à 13:33:39
C'est pas faux mais je pense qu'il y avait aussi une part qui colle à ce qu'a dit Youtou.
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
-Liam-
4817
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 15 ans
26080 Posté le 07/06/2010 à 13:36:39
Citation :
Voilà, si tu veux montrer la guerre, tu la montres dans toute sa cruauté. Et dans toute sa folie - là je te rejoins - qui fait qu'un petit prof de lettres peut devenir un tueur de sang froid.
Bref, tout ça pour dire que il faut sauver le soldat Ryan (quel titre de merde) - que je considère comme un chef d'oeuvre - montre quelques incohérences parfois.
C'est donc assez paradoxal avec le Soldat Ryan, car parfois au contraire, Spielberg montre la guerre "sans concessions", notamment au début sur la plage, où les ricains ordonnent de ne pas tirer sur les allemands en feu pour les laisser cramer, ou encore un peu plus tard quand les mêmes ricains dégomment des allemands alors que ceux-ci ont les mains en l'air...Ca montre que d'un côté comme de l'autre il y a eu des comportement cruels, typiques des guerres en général et tristement peu surprenants.
Le "pauvre" soldat allemand à son poste en avait sans doute pas grand chose à foutre d'Adolf et tout ça, il n'y comprenait sans doute même rien sur la fin (les camps notamment étaient totalement inconnus de la plupart des allemands), mais il était là parce qu'on le lui avait ordonné. Et les ricains le massacrent. La guerre, point barre. Et ça, c'est plutôt bien montré dans le film.
Un verre à moitié vide est aussi à moitié plein. Un type à moitié intelligent est généralement complètement con
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