Sujet Derniers films vus
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Anonyme
jeremy19450
Anonyme
Vietnam Dépoli
le reverend
Anonyme
Anonyme
Anonyme
Tiens, coïncidence, ce film je l'ai vu cette semaine, et j'allais faire un post dessus !
Dustin Hoffman et De Niro sont excellents dans ce film. Hoffmann ayant cette faculté rare de pouvoir en faire des tonnes, de surjouer et de cabotiner à l'extrême, tout en restant crédible et charismatique.
La partie du film avec Woody Harrelson (comme toujours impeccable dans un second rôle) est un moment jubilatoire de cinéma : les scènes sont géniallissimes et garanties rofl.
En fait c'est vraiment un film à voir, dérangeant et abordant des problemes de fond, tout en faisant se poiler le spectacteur : respect ! 
Anonyme
« Frontier Blues »
Babak Jalali
Angleterre-Italie-Iran
2009
Nord de l’Iran, à la frontière avec le Turkéminstan.
Un homme tient une petite boutique de vêtement pas très fréquentée. Il vit avec son neveu trentenaire un peu fou (ressemblant à un personnage de Goossens)qui ne se sépare jamais de son âne, ni de son lecteur K7 portable qui ne diffuse qu’une seule chanson : « Tous les garçons et les filles » de Françoise Hardy.
Un jeune turkmène de 25 ou 30 ans, une peu gauche apprend l’anglais (toujours la même leçon, c'est-à-dire la première) avec son walkman pour se donner la chance d’aller faire sa vie dans une grande ville avec la fille qu’il a en vue, loin de l’élevage de poulet. Son père veuf et dont c’est le seul enfant, ne voit pas les projets de son fils d’un bon œil qu’il considère comme un abandon.
Un photographe de Téhéran fait un reportage sur la vie typique des turkmènes et trimbale ici et là un vieux musicien turkmène et un groupe d’enfant qui suit ce dernier en permanence sans que l’on sache vraiment pourquoi.
« Bienvenue au Turkménistan, le pays des cœurs brisés…et des tracteurs. » lance le musicien turkmène. Le ton est donné.
Car si le film a l’air austère à première vue c’est en fait une espèce d’OVNI recelant d’humour (la scène ou l’oncle et son neveu regarde la télé est à mourir de rire) et d’un surréalisme qui ne doit rien à des artifices ou des idées mais qui se révèle tout naturellement par la simplicité des personnages, et un réalisme qui n’a rien à envier à son cousin transcendant. Le film oscille entre banalité du quotidien et un décalage fin mais profond, une poésie certaine, le tout se mettant en place lentement et qui malgré ses 1h30 fini trop tôt, au moment où l’on commence à s’attacher aux personnages. Envoûtant.
Anonyme
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