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Mes yeux !

L'homme qui voulait vivre sa vie : prenant, pas mal joué, bon moment.

Comme les 5 doigts de la main : nullissime, un alignements de clichés, des scènes complètement grand guignol, du cinéma comme je pensais qu'on en faisait plus (avec Bruel, particulièrement mauvais). A éviter.

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Founasse> Pfff, le pavé... J'ai bien compris ce que tu voulais dire, mais c'est une position lue et entendue des millions de fois.

 

 

Pour moi c'est comme l'élève de 1ére qui en cours d'Histoire défend le bilan économique d'Hitler en ayant l'impression d'être original car les autres élèves boivent le cours sans rechigner. Il est minoritaire certes, mais cependant bien banal.

 

L'idée qu'une oeuvre peut se juger en dehors des critères d'ordre moral et qu'un peu de subversif de temps en temps c'est cool, désolé, même si ce n'est pas partagé par la majorité du public, ce n'est pas ce que j'appelle une pensée originale.

 

Sauf exceptions non représentatives (lien familial ou proximité, effet du hasard, profession en contact avec les artistes, etc.) tout artiste soi disant "subversif" que tu connais et apprécie a toutes les chances d'être en fait assez connu pour que tu puisses le lire et/ou regarder ses films.

 

En bref, tu es effectivement minoritaire, comme un lycéen gothique...

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Citation de trompe :

En bref, tu es effectivement minoritaire, comme un lycéen gothique...

Ouh putain ça fait mal quand même je trouve

 

 

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Picto et Founasse > c'est vrai que c'est un coup bas, mais Founasse c'est pas Princesse Sarah, il peut encaisser...

 

Le truc c'est que comme je suis un gros lurker du pub depuis des années et lui un gros posteur du pub, j'ai peut-être un peu trop lu son leitmotiv sur les critères de jugement d'une oeuvre.

 

C'est un peu ma façon de lui dire "SW", mais l'écrit rend toujours les dialogues plus secs (absence des intonations et du langage corporel qui normalement tempèrent...)

 

Mwais, les films un peu différents, extrêmes, subversifs, appelons les comme on veux existent depuis toujours.Et ils ont leurs publics, qui vont un peu au delà des gothiques de 16 ans tout de même .

POurquoi le grand public prefere voir les 10 mêmes histoires en boucle, faut pas chercher bien loin pour comprendre pourquoi.

Par contre, l'argument "minoritaire" est plus tres pertinent aujourd'hui. En comparaison avec le passé, ça n'a jamais couté moins cher de faire un film et de lui offrir une diffusion mondiale. Quand je vois le nombre de film glauquissimes et cheap disponibles sur les circuits de streaming, j'ai du mal a imaginer comment ce genre de cinéma se diffusait il y a 20 ans.

Y'avait bien Troma ou des magazines spécialisés, mais aucune mesure avec l'overpuissance de diffusion de la toile.

Un peu comme pour la musique, si avec internet, on a pas vu/entendu plus d'artistes révolutionnaires, c'est qu'ils n'y a pas tant de gens que ça qui ont quelque chose à dire .

Oui mais personne ne retiens le nom du réalisateur de la moindre bouse posée sur internet... Je parle d'auteur/réalisateurs avec un minimum d'aura, de reconnaissance du milieu.