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Sujet Derniers films vus

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Sujet de la discussion Derniers films vus
Pour ma part ce w-e, c'est 'les invasions barbares' (d. arcand) et 'goodbye lenin!' (w. becker)

Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?

Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
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30201
J'ai trouvé Hugo Cabret très académique, ça m'a fait un peu drôle de la part de Scorcese. D'un autre côté, bel hommage d'un cinéaste moderne et consacré au pionnier Méliès, qui a tout inventé.
A un moment, on voit une très belle affiche, derrière le gamin, sur un mur de la gare...

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

30202
Hugo Cabret, j'ai quand même trouvé qu'il y avait de bonnes longueurs par moments. Ça manquait de folie à mon sens: sur un certain nombre de scènes on espère une bonne surprise, et puis non... Et à côté de ça de très beaux passages, dont la partie sur Méliès. Bref je suis un peu mitigé.

Après, à côté de chez moi c'était 2D+VF, et pour une fois j'ai regretté la 3D, ça devait être saisissant sur les plongées dans la gare et autres - et il va sans dire que la VF sur des voix de gosses est à éviter.
30203

En parlant de film coréen , je me rappelle plus si j'en ai déjà parlé ici mais The Murderer est vraiment un excellent film.

(et pas seulement un excellent film coréen)

Je le classerai dans les 2 meilleurs thrillers que j'ai vus l'an passé. Si.

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

30204
http://www.katorza.fr/admin/uploaded_images/1323530375_prochainement.jpg

Jafar Panahi
Iran 1997

Mina attends que sa mère vienne la chercher à la sortie de l'école primaire.
Les parents de ses camarades défilent et elle fini par se retrouver seule.
Elle décide alors de rentrer chez elle par ses propres moyens.




Malgré l'effet de surprise totalement déstabilisant qui coupe le film en deux, ce dernier ne tient pas ses promesses sur la longueur.
L'idée est géniale mais la réalisation était risquée car les paramètres de réussite étaient trop nombreux, aussi nombreux que ceux qui mèneraient à l'échec.
Bon ce n'est pas un échec complet mais à mon goût c'est loin d'être totalement réussi.
Le choix radical séduit mais s'étiole car trop livré au hasard.
Au final on ne sais pas vraiment si tout est scénarisé ou si la rupture était réelle
et c'est ce qui fera causer à la fin de la projection.

Les bons côtés:
- le jeu de la petite actrice qui avait déjà émerveillé "Le Ballon Blanc" du même réalisateur.
- la balade dans les rues de Téhéran
- la photographie qui restitue assez bien l'ambiance de la ville

Au final on sens que les cinéastes iraniens ont le vent en poupe et que l'on ressort peut-être ce film du réalisateur actuellement emprisonné afin de sensibiliser les spectateurs occidentaux à la situation politique et sociale de l'Iran.
Ce n'est pas selon moi le meilleur film d'introduction au cinéma iranien, mais du même réalisateur je vous conseille vivement "Sang et Or", "Le Cercle" ou "Le Ballon Blanc".
30205
Citation :
The Tree of Life



Javé bien aimé la Ligne Rouge du même Mallick.

Là, c'est pompeux et pour tout dire assez chiant à regarder. Oui, c'est bien joué, oui il y a une belle photo, oui, c'est original. Mais bon Dieu, que c'est long et pompeux...

J'ai cherché un scénario dans le film, je l'ai pas trouvé. Vous me direz hein, si vous en voyez un. (à part la anlogie Dieu le père et la papa, of course, tellement c'est benet)

Bref grosse déception.


Javé regardé aussi.

En gros: un mélange de Super Nanny, Jurassic Park, Haroun Tazieff et Sean Penn qui ouvre une porte dans le désert. D'un chiant.
30206
Moi j'ai beaucoup aimé "The Tree of Life" et voilà comment je l'ai compris.

Pour faire court, nous avons d'un côté la vie organisée par les humains avec sa culture, ses système d'éducations et des valeurs etc etc...et de l'autre la Vie tout court, qui n'est pas régulée par un système ou des valeurs mais qui se déploie d'elle-même sans se soucier du bien ou du mal.

Dans quelques scènes on voit l'incursion de la Vie dans la vie et l'on comprends que la "nature" frappe aussi bien les "gentils" que les "méchants".
Le film alternait donc entre ces deux points de vue.

C'est ma lecture et ça n'engage que moi mais c'est ce qui m'a servi de fil pour apprécier le film en plus de la magnifique photo.
30207

127 heures

 

L'histoire vraie d'un randonneur coincé dans un canyon et qui se coupe un bras pour s'en tirer. J'étais pas chaud pour le mater à la base, ce synopsis me faisant craindre du surgore, surtout de la part de Danny Boyle (génial réalisateur mais pouvant aller loin dans le crade quand il veut)

Et bien bonne surprise. Réalisation dynamique malgré le huis-clos et regorgeant de très bonnes idées (Boyle encore une fois épatant par moments), et surtout, le fameux passage de la mutilation qui est certes très cru, mais qui dure moins de 3 minutes et ne se vautre jamais dans l'ultragore comme je le craignais. James Franco fait le boulot.

 

Un verre à moitié vide est aussi à moitié plein. Un type à moitié intelligent est généralement complètement con

https://soundcloud.com/newcarradio

30208

Oui Kumo, on avait vu le même fil dans teh Tree of Life. On en a vu d'autres aussi.

Mais ça reste pompeux et chiant. Dommage.

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

30209

J'ai beaucoup aimé three of life aussi, d'abord pour l'exercice de cinéma complexe et réussi haut la main, ensuite pour le film en lui même, j'ai pris plaisir à m'immerger dedans.

Hier j'ai matté le truc du milliardaire là. Un peu raté.

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

30210

Polisse

le quotidien de la brigade de défenses des mineurs. En mode bien immersif : dialogues écrit au couteau, réalisation "caméra à l'épaule" On est à fond dans le pathos, ce qui rend le film pas facile à voir émotivement, plongés dans des affaires croisées plus glauques les unes que les autres.

La direction d'acteur est vraiment le gros point fort du film. Et on sent une certaine authenticité dans l'écriture du scenar. Il aurait pu se cadrer sur 2, 3 affaires, mais il va plutot nous balader dans un tourbillon difficilement maitrisable. On peut trouver que ça nuit à la narration, au contraire, j'ai trouvé qu'il refletait bien le quotidien des protagonistes.

A part l'histoire d'amour à la con, (qui ne prend pas trop de place, ça va), une belle réussite, donc.

 

l'appréciation qu'on peut avoir de la déco de Noel de ma voisine dépend de la conscience qu'on a de l'état de la société.