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+1 Comme un avion c'est bien.

Vu la tête haute sinon, c'est répétitif, un peu facile et Cat Deneuve est pas du tout crédible en juge des enfants. Pas trsè intéressant, l'acteur et sa mère joue pas mla.

Burnt hier soir, bon, femme chef, pas le choix quand il y a un film sur la cuisine je peux rarement y couper. Du coup, on regarde. C'est trop drôle, ces américain ils ont vraiment pas peur du ridicule... On dirait que ça se passe comme ça une prod :

- bon ! il nous reste quoi comme cible ?
- ah ben les ados, check, les ados geek, check, les soldats, check, les connes, check, les pervers, check, qu'est ce qu'il me reste... Ah ben tiens, y'a les fans de cuisine / personnel de restauration qu'on a pas fait encore !
- ah cool, bonne cible ça.
- bon alors tu prends les mécanismes du derniers qui a cartonné puis tu m'appliques ça à un film sur un chef de cuisine.
- mais chef, ça voudrait dire faire avec Sicario, c'est notre dernier succès...
- et alors ? Vous voulez travailler ailleurs ?
- non, pitié.

Du coup, on a un personnage qui est chef, pas mal, ancien bagareur, ancien drogué, ancien alcoolique, ancien français, ancien tombeur, pilote de moto sans casque, OK, ça fait beaucoup mais bon si tu mets juste un cuistot à coté de Béniccio del Torro... Le mec est d'une prétention, bon OK, mais les gars relisez vos dialogues parce que dans la vraie vie, même étoilé, quand on parle comme ça aux gens, ça donne ... autre chose.

Du coup on a un contexte : le monde de la haute cuisine, fais d'ivresse du pouvoir, de coup bas, dangereux, on peut y être menacé de mort ou mis à prix (!), où les personnage sont tous des mégalomanes jaloux en quête de gloire... Bon je dis pas que ça se tire pas la bourre, mais là aussi, dans la vrai vie ça n'a rien à voir avec un combat DEA vs FBI, pourtant... Ah oui, le contexte dans le contexte : dans la cuisine on dit "oui chef" comme chez les marine's et on fait tous ce qu'il dit. Alors oui, il y a parfois de ça, sauf que là c'est tellement mal montré qu'on a beau comprendre où veux en venir le réal, connaitre ça, l'avoir subit, qu'on rigole quand même comme une baleine, raté.

Omar Sy est là, on ne sait pas vraiment pourquoi, en plus il double mal sa propre voix. Le scénario est pas mal (prend pas de risque en même temps) même si complètement téléphoné, usé jusqu'à la corde et sans surprise.

On a droit à du pur américanisme jusqu'à la dernière seconde, avec une fin qui n'a rien de crédible ou alors on ne sait pas où est passé la transition au montage (le gros enculé prétentieux est subitement un ange de la solidarité). Une scène formidablement niaise, inutile et stupide autour d'un gateau d'anniversaire, et bien d'autres perles comme seuls ces abrutis d'hollywood ont le culot et la bétise de faire.

C'est simple le film de cuisine avec jean reno et l'autre con de la télé, ben il était mieux, t'as qu'à voir...

En VF j'espère, sinon t'as rien compris