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Derniers films vus

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Sujet de la discussion Derniers films vus
Pour ma part ce w-e, c'est 'les invasions barbares' (d. arcand) et 'goodbye lenin!' (w. becker)

Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?

Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
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49041
Pas spécialement je pense. Quand lucas entame sa carrière, kubrick est deja un daron dans le game.
Quand sw1 sort, il vient d'enchaîner 2001 (10 ans avant sw), orange mécanique et Barry Lindon.
Ils ont jamais vraiment joué le même jeu.
49042
Sinon je viens de rerererererevoir Bons baisers de Russie, et je me suis fait la réflexion qu'un apport majeur du numérique au cinema, c'est le jeu avec la profondeur de champ.
Dans Bons baisers de Russie, la pdc est immense sur tous les plans. De nos jours, le moindre clip un peu soigné, toutes les series et tous les films utilisent énormément le focus de facon narrative, et donc des pdc très courtes.
En 1960, on pouvait pas se permettre de foirer un plan parce que le focus puller (métier qui n'existait peut etre meme pas ? ) regardait ailleurs.

Edit » c'est un metier qui a toujours existé (assistant opérateur) mais dont les fonctions ont forcément énormément changé depuis les 60's

[ Dernière édition du message le 01/03/2018 à 23:16:58 ]

49043
Dans un film comme Citizen Kane (1941) tous les plans sont nets de zéro à l'infini, parce que la technique le permettait enfin.
Le déclin de ce qu'on appelle le Deep Focus est arrivé avec la télévision, qui supportait moins bien de tels plans.
49044
Je connais pas bien le cinéma d'avant les 60's, a part quelques classiques, mais j'ai pas souvenir de pdc courtes dans des tres vieux films genre Autant en emporte le vent Metropolis. Faudrait que je les revoie.
Sinon pour ceux que la technique interresse (mais c'est pas de la nerderie sur le matos, le mec parle du taf lui même ) : https://www.npr.org/2014/02/28/283461599/keen-eyes-uncanny-instincts-keep-films-in-sharp-focus
49045
Ce genre de trucs, si quelqu'un sait quand c'est apparu ca m'intéresse. Je pense que c'est relativement récent, mais comme c'est pas du vfx révolutionnaire et qu'on en voit partout tout le temps, c'est une innovation discrète

49046
j'trouve ça cool quand le cinéma fait son cinéma cad pas de blabla et raconte les choses par l'image, le cadrage tous les outils spécifiques au média quoi.
et revoir du Casino Royale, c'est toujours un kiffe :bave:
49047
Donc, mon impression était totalement fausse. On voit ici des exemples historiques, notamment 8 1/2, en 1963

49048
Au passagepassage,cette chaine a l'air cool

49049
En l’occurrence c’est certainement dans Barry Lindon qu’on doit trouver la profondeur de champ la plus courte dans des scènes d’interieur. Avec le fameux objectif prévu pour la Nasa qui ouvrait à f/0.7...

Dans des films tournés en studio comme « la traversée de Paris » (qui est un véritable cours de photographie), les acteurs ont carrément des croix au sol sur lesquels ils doivent venir se mettre selon les moments de la scène et des dialogues.


Bref. Je ne saurais pas faire un inventaire ni même un jugement global et fiable, mais je pense qu’il n’y a aucun lien.

À focale et ouverture égale, la PdC est d’autant plus faible que le capteur est grand. En film 35mm de cinéma, c’est entre « full frame » (= 24x36) et APS-C, et pour cause. En 70mm, comme dans le dernier Tarentino (les 8 salopards), le format étant beaucoup plus grand, on peut avoir une PdC nettement plus courte. Je ne sais pas quels sont les capteurs de cinéma numérique, genre Red, mais je crois que c’est proche du 35mm. Et puis avec une longue focale (= téléobjectif), il y a toujours moyen d’avoir une faible PdC.

Koyaanisqatsi et Powaqqatsi doivent contenir tous les effets photographiques possibles. Menfin Kubrick a dû les pratiquer aussi. Sinon les vieux et grands films N&B ; et sûrement aussi Sergio Leone.

EDIT : et dans « M. Hire » il y a un magnifique jeu là-dessus dans une scène où il y a trois visions possibles, en fonction de là où se fait la netteté.

EDIT2 : Ah « The Hateful Eight » est dans « The Art of the focus pull ». :bave: Un peu comme Kubrick, Tarentino aime beaucoup la photo.

[ Dernière édition du message le 02/03/2018 à 02:02:37 ]

49050
les effets de focus ne datent certainement pas du numérique, et ce n'est pas Hitchcock qui dirait le contraire.
Son fameux Dolly Zoom a d'ailleurs été régulièrement réutilisé, notamment par Spielberg dans une scène bien connue des Dents de la mer

"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

[ Dernière édition du message le 02/03/2018 à 05:49:34 ]