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fairbec
Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
oryjen
L'ambiance et le propos m'ont beaucoup rappelé Black Swan. On y retrouve aussi des plongées dans le délire vu par les yeux du névrosé. C'est volontiers ambigu, complexe...
Bon, un rien mélo aussi (ça joue beaucoup sur l'émotion, et pas du haut de gamme parfois).
Mais quel acteur (Phoenix)!
Et quel tisseur d'ambiances (le réal)!
Très bon!
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Point-virgule
Le propos est quand même contradictoire :
La seule piste qui m'a vraiment plu
wildchild666
L'arrière fond social est valable mais caricaturé.
Puis entre l'actualité et les différents films qui ont tourné autour de ça, ça fait très resucée. Mais sans dire que le scénariste se devait d'aller sur ce terrain, pour moi ça reste un fil rouge pour Gotham et s'intègre parfaitement avec la personnalité de Jojo : misère, corruption, embrasement.
Je ne pense pas que le propos soit de dire qu'un tel psychotique n'ai que la violence comme échappatoire. Cette violence s'intègre subrepticement dans son mode de fonctionnement DU FAIT que personne n'a été à un moment foutu d'aider ce type, que ce soit à cause des représentations sociales de la folie, l'arrêt du suivi, Gotham l'impitoyable.
C'est sûr, c'est un peu le schéma caricatural et j'avais hyper peur que ce sujet de la psychose soit traité à la va-vite en mélangeant tout, mais faut garder à l'esprit que nous sommes dans une uchronie, donc le but c'est pas les félicitations du jury à la thèse de psychiatrie
- Vous êtes contre tout ce qui a été fait depuis la dernière guerre...
- Vous vous trompez de date. Je suis contre tout ce qui a été fait depuis Adam
KoalaMan
On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel.
Vince_
Pour Bay qu'on aime ou pas, le fait qu'il soit un surdoué de la caméra n'est pas une question. Et à mon sens ça suffit à le légitimer dans la cour des grands.
Il ne fait pas bon juger une noix de coco sur son moelleux.
Au fait merki pour la culture, Jeff Albertson et Patrick Topaloff.
Comme d'un hasard, tout à l'heure nous avons essayé " Tueurs nés " d'Oliver Stone ( mais ça sent la Tarentine à tous les plans ), bah spa possible. On était pas loin du tacheron vulgaire qui envoie tout ce qu'il peut envoyer, des catapultes remplies de cerises griottes avariées.
Sûrement que Saturne doit rentrer en Mars et que j'ai mes règles, mais ces temps ci, le Quentin Mr Cool Tarentino a sérieusement tendance à baisser dans mon estime.
Ca me rappelle avoir vu un docu YT sur le réalisateur culte titré " Tarentino est-il surcôté ? ".
" Evidemment que non !!! " avais-je pensé à l'époque. Plus si sûr aujourd'hui.
pour les plus curieux...
[ Dernière édition du message le 23/12/2019 à 00:14:37 ]
Paul Ramone
Un des meilleurs films que j'ai vu depuis un paquet de temps, ça navigue entre les genres, évite tous les pièges d'un scénario dont on ne voit pas venir les revirements, maîtrise totale de réalisation et de mise en scène, une belle photo, des acteurs au diapason, bref c'est top.
Vince_
C'est gras comme pas possible, un gros donut beurre nutella chantilly.
J'me suis rarement autant poilé devant un de ses films, y'a plein de vannes qui font mouches.
Et y'a comme souvent une disproportion, une démesure enfantine, comme un trap d'ado en échec scolaire écrit sur un paquet de clope et mixé au Skywalker Ranch.
y'a presque autant de références aux films d'actions que de placements de produits.
La scène d'intro est phénoménale, genre incroyable.
oryjen
C'est d'ailleurs une particularité du cinéma américain, en quelque sorte: on est souvent dans l'outrance des sentiments, des situations, des réactions, des émotions...
Chez ces gens-là, "expressif" se dit "dramatic", donc...
Donc dans ce contexte évidemment, la critique sociale c'est du noir et blanc très contrasté, sinon ça appelle des développements infinis et c'est pas trop le genre de la maison.
Je me demande ce que Phoenix donnerait dans un rôle réclamant de la subtilité, de la retenue, du non-dit , du non-démonstratif...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 23/12/2019 à 11:16:10 ]
Traumax
oryjen
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
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