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fairbec
Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
Anonyme
Ca se passe en Afghanistan...spa mal.
MrKermit
Ostràl
Anonyme
(The Kite Runners)
Marc Forster
USA 2007
Tiré du roman éponyme de Khaled Hosseini.
Afghanistan 1978.
Amir, petit garçon de moins de 10 ans vit seul avec son père, sa mère étant décédée le jour où elle lui donna la vie.
Ils font partie de ces rares afghans à vivre confortablement dans un pays majoritairement pauvre.
Amir n'est en réalité pas vraiment seul avec son père puisqu'un domestique, Ali, ami d'enfance du père d'Amir, vit avec son fils Hassan dans une aile de la grande maison dont ils ont tous les deux la charge de l'entretien.
Malgré leur amitié et outre le statut social, Amir et Hassan sont aussi différents de par leur ethnie.
En effet Amir est Pashtoun, une "vrai" afghan, alors que Hassan est un Hazara, minorité ethnique d'origine mongole implantée en Afghanistan sous le régne de Gengis Khan et considérée comme inférieure.
Si Amir sait lire et écrire au point de vouloir devenir écrivain, Hassan lui est illettré mais sait faire preuve de pragmatisme dans sa réflexion mais aussi de force lorsque c'est nécessaire dans les rues de Kaboul où les gamins en viennent souvent aux mains.
Il a donc souvent défendu son jeune maître et ami lors de rixes.
Admiratif, il lui est totalement dévoué.
Une des activités favorite de ces deux enfants est le combat de cerfs-volants, l'adresse de Amir étant un excellent complément à l'intuition et au sens tactique de Hassan.
Un jour lors d'un grand tournoi Amir et Hassan remportent la victoire après avoir fait tomber les nombreux participants.
Véritables petits héros ils sont portés en triomphe.
Mais alors qu'Hassan le Hazara part chercher le trophée là où chut, à savoir le dernier cerfs-volants battu, il croise trois jeunes adolescent Pashtouns bien décidé à lui rappeller son infériorité et le fait qu'il est un indésirable dans ce pays.
Amir s'inquiétant de ne pas voir Hassan revenir, part à la recherche de son co-équipier et assiste en cachette, au terrible règlement de compte que font subir les trois adolescents à son ami Hassan.
Rempli de remords, manquant de courage il n'ose pas intervenir afin de défendre celui qui l'a toujours défendu.
Un remords qui le hantera en permanence jusqu'au jour où il devra faire preuve de courage, un courage dont il aura besoin plus de vingt après, lorsqu'il lui est demandé de revenir en Afghanistan, lui qui a fuit aux Etats-Unis avec son père après l'invasion russe en 1979.
J'avais lu et beaucoup aimé le roman et le film lui est en tout point fidèle, n'épargnant pas au spectateur la violence et le sordide.
Le livre n'avait aucune prétention littéraire et était "juste" une histoire bien racontée, aussi avais-je peur que le film soit "juste" un "bon" film, crainte inspirée par la bande-annonce typée "belle histoire d'amitié" made in USA.
Mais la réalisation évite avec finesse les pièges du "bon" film et réussi à faire ressortir ce qu'il y a de plus sombre dans cette histoire, et en marquant ainsi le contraste rends le film plutôt intéressant et captivant.
Exit aussi les clichés sur l'Afghanistan, on y préfère le terrible réalisme.
Bien évidemment nous n'évitons pas les scènes larmoyantes typiquement US mais elles ne nuisent pas au rythme du film qui ne s'y complait pas.
Bref, j'ai trouvé le film captivant, pouvant éventuellement mettre mal à l'aise mais qui donne à réfléchir au sort de ce pays magnifique et de ses fascinants habitants, bons et mauvais.
Will Zégal
Sérieux, sans avoir pris le temps de tout lire en détail, j'ai vraiment eu l'impression que tu racontais tout le film.
Comme on a prévenu plusieurs fois de mettre les spoilers en balises HS et de signaler...
Mais puisque tu affirmes que tu ne dévoiles pas le film (il n'y a pas que la question de la fin : raconter tout un film en taisant les 3 dernières minutes, c'est pas sympa non plus) et que je n'ai aucune raison de ne pas te croire, hop, le post est reviendu.
De toutes façons, personne ne va le lire
Anonyme
Bon ben merci en tout cas
J'ai bien lu tous ces post dans lesquels les types dévoilent les intrigues et ça m'agace assez pour ne pas avoir envie de les imiter.
Citation : De toutes façons, personne ne va le lire
D'abord y sont gentils mais c'est juste pour être encore plus méchant après
Milk
Anonyme
Citation : Ca ne serait pas arrivé avec des balises spoiler
Tu n'aurais pas écris çà si tu avais lu la chronique
Hugaw
C'est fou leur manière de planter une intrigue...Là où 50 réalisateurs se seraient lamentablement foirés, eux te posent une ambiance qui impose direct le ton. Bon je ne parle pas des 14 morts durant les 10 premières minutes
Sinon ya Tommy Lee Jones
Vraiment très bon.
Anonyme
Anonyme
Petit coup de gueule contre Klapisch et ses comédiens qu'on voit partout; Klapisch cinéaste pour bobos, cinéaste de la superficialité.
Ostràl
documentaire sur l'industrie alimentaire de masse, ça dure à peu prés 1h30 et pendant tout ce temps y'a pas un mot c'est du muet ,ce qui est rattrapé par la qualité de l'image.
le doc est constitué d'une succession de plan quasi fixe de plusieurs minutes ce qui en plus du silence confirme cette effroyable impression de longueur ,de plus le message est passé au bout de 10 minutes de film, j'ai fini en scrollant...
le dernier chaperon rouge de jan kounen
je suis assez fan de kounen en général ,mais ce court métrage m'a en revanche beaucoup décu.
le rendu fait trés "essai d'école" on resent trop la recherche de plan ,ca fonctionne pas, c'est mal finit, l'image comme le scénar!
mais c'est interressant de voir comment il a pofiné dans le temps sont style bien perso que l'on retrouve partout même dans ses pub
jy_connais_rien
documentaire sur l'industrie alimentaire de masse, ça dure à peu prés 1h30 et pendant tout ce temps y'a pas un mot c'est du muet, ce qui en fait un documentaire honnête et ouvert: la proposition, c'est de donner à voir notre système de production alimentaire, et non de donner à penser un message tout fait.
le doc est constitué d'une succession de plan quasi fixe de plusieurs minutes ce qui en plus du silence confirme cette effroyable impression de longueur, et qui ainsi fait ressentir au spectateur la froideur de la mort mécanisée par ce système industriel, où on ne croise que quelques travailleurs hallucinés et robotisés au milieu de machines à dépecer les bestiaux ou à spolier la terre en toute efficacité, rationnellement.
de plus le message est passé au bout de 10 minutes de film, les 80 suivantes enfoncent le clou et font mal, de plus en plus. ce film propose donc, non pas un message, ce qui en effet passe en 2 minutes, voire même par écrit, sans film, mais bien une fenêtre d'observation sur le monde peu accessible qui sous tend notre consommation alimentaire quotidienne, notre pain quotidien.
Et pour cela, il utilise avec brio le médium filmique, pour tout simplement et sans pathos donner à voir. Le message est galvaudé et sans impact ("la malbouffe c'est pas bien" ), la vision prolongée de cette machine a, elle, un impact important pour faire un peu vivre cette réalité, qui de fait est pénible.
EDIT> la preuve, t'as "scrollé"
Anonyme
Citation : Petit coup de gueule contre Klapisch et ses comédiens qu'on voit partout; Klapisch cinéaste pour bobos, cinéaste de la superficialité.
+ 1000 ...Klapisch + Romain Duris, tout ce qui me fait fuire.
La bande-annonce fait pitié avec les témoignages larmoyants (mais sincères) de gens qui disent qu'ils peuvent pas en parler car c'est trop fort et qui te font quand même 2 minutes dessus.
Et puis ça a l'air d'être plein de dialogues genre:
"Putain faites chier merde !!! La vie est belle merde putain !!! mais fragile merde, faut en profiter...fait chier, je chiale !!! Putain, carpe diem les gars !!! Ouvrez les yeux, merde !!! Je souffre mais vous pouvez pas comprendre car je vois tout et vous vous voyez tout mais vous ne voyez rien !!!".
J'imagine déjà les lycéen(ne)s:
"Ouais ce film j'veux dire tu vois c'est profond quoi !!! C'est clair. Moi ça m'a fait un truc, j'peux pas te dire quoi car c'est au fond de moi tu vois? C'est pas exprimable. Depuis j'ai changé grave."
Ostràl
"enfoncez un clou ,faire vivre cette réalité pénible"
on est 6 milliards quand même! c'est logique que ce soit comme çà!
idiot sont les gens qui ont besoin de voir cela pour en prendre connaisances, nous baignons la dedans, et que l'on parle de bouffes ,d'énergie ou de quelquonque industries c'est pareil.
on est trop c'est sûr! une bonne guerre mondiale j'vous dit!
le cauchemar de darwin dans la m^me veine est beaucoup mieux, on nous y explique l'impact social et écologique qui découle de cette situation autour de la chaine industriel des produits alimentaire et ceux avec des chiffres, des témoignages...
y'a l'ile aux fleurs aussi dans le délire qui est vraiment bien...
part1
part2
jy_connais_rien
je pense que c'est picto qu'a raison, surtout que c'était pas picto c'était moi.
le cauchemar de darwin c'est tout bidonné tout du long! on t'a pas dit?
petit billet glissé par le réalisateur au pauvre africain interviewé pour qu'il en rajoute une touche de pathétique, et n'hésite pas invente un peu que ça chiale dans les chaumières en pays chrétien, etc.
"les chiffres les témoignages" c'est justement la logique JT de travestissement du réel, à laquelle le pain quotidien parvient à échapper. c'est pour ça que je me permets de le plébisciter.
Statik
Citation : le cauchemar de darwin c'est tout bidonné tout du long! on t'a pas dit?
C'est vrai, en fait en Tanzanie, ils ont tous des villas cossues, avec des hummers pour aller faire les course le samedi au Super U et des écrans plasma relié à leurs antennes satellite.
jy_connais_rien
Citation : des villas cossues, avec des hummers pour aller faire les course le samedi au Super U et des écrans plasma relié à leurs antennes satellite.
wow. tes aspirations de mode de vie sont trop alternatives pour moi, man.Ostràl
Et m^me si y'a du rajouté,ce n'est quand même pas monté de toute pièce, y'a bien un problème à la base.
ET je penses savoir faire la part des choses entre le médiatique et le réel.
notre pain (complet) quotidien reste pour moi un truc chiant à mourrir qui ne fait pas avancer le problème ,qui ne m'a informé sur rien du tout et ne pas fait ouvrir les yeux ni fait changer d'opinion, je le laisse aux pain complet compliant.
Pictocube
Hors sujet : Est-ce révélateur... 
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
Ostràl
Hors sujet : de quoi donc?
Pictocube
Hors sujet : Rien... T'occupes...
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
jy_connais_rien
Hors sujet : picto: que spontanément il ait cru que c'était toi?
ok.
perso je ne fais pas spontanément confiance à ma propre capacité à faire la différence entre le réel et le spectacle (qui parle de médiatique?). sont devenus tellement fort à faire passer l'un pour l'autre! donc un film qui insiste lourdement sur le non spectacle attire ma sympathie et ma confiance.
ce film ne m'a également pas informé sur rien du tout (quoique, ya comme m^m une paire de bestiaux mécaniques que j'avais jamais vu! genre le petit abri mobile pour ramasser et conditionner directement les choux en plein champ de nuit en avançant dans le rang
après un tel discours je ne peux qu'admettre le pain complet compliant.
Hugaw
Citation : Petit coup de gueule contre Klapisch et ses comédiens qu'on voit partout; Klapisch cinéaste pour bobos, cinéaste de la superficialité
'tain mais ces dingue, si on sort pas un film avec des retournements de situation toutes les 3 minutes et une morale qui saute aux yeux on fait forcément du cinéma superficiel. c'est le monde à l'envers.
Moi j'ai aimé ce film, qui est loin d'être du genre tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la vraie nature de la vie. On sent la continuité mature du réalisateur, ses habitudes mais aussi ce qui change par rapport à avant, etc. Après les gouts et les couleurs ça se discute comme on dit, mais franchement les discours de maniaco-dépressif ou de blazé-je-sais-tout....
Will Zégal
Hors sujet : J'ai pas vu le film. Généralement, j'aime bien Klapich, mais pas tout (j'ai moyennement aimé l'auberges espagnole, par exemple).
Mais ce que j'aime, surtout, c'est le "pour bobos". C'est devenu l'insulte suprême. On ne voit que ça partout. Dès que quelqu'un vit ou pense différemment de soi, c'est soit un bobo, soit un 4k, soit un pain complet.
Souvent sans plus savoir ce que ça veut dire. En tous cas dans les bobos où on met tout et n'importe quoi.
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