Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou
FR
EN
le Pub des sports et loisirs
News
Articles
Tutoriels

Derniers films vus

  • 60 422 réponses
  • 702 participants
  • 2 174 765 vues
  • 562 followers
Sujet de la discussion Derniers films vus
Pour ma part ce w-e, c'est 'les invasions barbares' (d. arcand) et 'goodbye lenin!' (w. becker)

Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?

Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
Afficher le sujet de la discussion
22751

Merci Raskolnikov (j'ai vu 2 adaptations de "crime et châtiment" (j'adore ce roman) à l'écran; celle de Pierre Chenal (1935) et celle de Georges Lampin (1956), avec Gabin; grosse préférence pour la première qui restitue mieux je trouve l'ambiance du roman)

“Pourquoi y a t il quelque chose et non pas plutôt rien?”

[ Dernière édition du message le 04/09/2009 à 15:42:16 ]

22752
Y a des critiques pas mal ici.... Pis ils ont un vieux penchant poru la série B!

http://www.matierefocale.com/article-31753199.html

22753
Leibniz: je ne connais pas la version de 1935, et la version de Lampin de 1956 ne m' a pas laissé un souvenir impérissable.
Beaucoup plus réussie est son adaptation de l' Idiot, avec Gérard Philipe.

(j' ai déménagé à côté d' une rue Gérard Philipe récemment, et ça m' a permis de remarquer que Philipe ne prend qu' un "p"; on s' en fout, hein, mais bon...) 
22754
Ben ça m'a fait plaisir de te lire Leibniz, justement ça change de ...

Citation :
"ouais j'ai vu prends moi salope hier soir, c'était génial, à un moment y a une scène à 3 sur le même lit et pouf le lit pète. ROFL".

Citation de will-bru:
Bon j'exagère, mais surtout on intellectualise pas.Sinon on écrirait tous des critiques au Figaro et on se ferait chier.


ah ouais quand mm...
22755
Ben oui. Je confirme.

In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...

Vos meilleures BO

22756
et c'est ton droit...
Mais quand mm... autant d'habitude tu me fais rire autant là...
22757
Raskolnikov, je n'ai pas vu l'adaptation de l'idiot (ni lu le roman d'ailleurs); je note, des fois qu'elle soit programmée sur les chaînes ciné. 

Bon, voici ce que j'ai vus dernièrement :
2 films de Terence Fisher avec Peter Cushing :

-> "Island of terror" (1966) : Sur une ïle, un scientifique réalise des expériences; il cherche à combattre le cancer; sans le vouloir, il crée des monstres, des formes de cellules géantes, qui se nourrissent du calcium des os des animaux. De facture assez classique, c'est un film à moyen budget, dont les effets spéciaux sont un peu "has been", mais je trouve parfois un certain plaisir dans ce genre d'imperfections. Peter Cushing y est excellent.

-> "Night of the big Heat" (1967) : Toujours sur une île, des formes de vie venues d'ailleurs, attirées par les ondes émises par la station météo, ont la particularité de capter les énergies, et de happer toute forme de chaleur. Un scénario un peu laborieux, une fin légèrement baclée, mais dans l'ensemble, j'aime bien ce genre de série B, où l'on s'en tire avec peu de budget. De Terence Fisher, il faut surtout retenir sa grande période à la Hammer, avec ses adaptations de "Dracula" (1958), et du "Chien des Baskerville" (1959), les 2 avec toujours Peter Cushing.

->"la femme infidèle" de Claude Chabrol (1969) avec Stéphane Audran, Michel Bouquet, Maurice Ronet, Michel Duchaussoy, etc ... On est dans l'exploration de la folie criminelle motivée ici par une jalousie croissante, qui devient insupportable (pour le mari, pas pour le spectateur). J'ai pensé en voyant ce film à "l'enfer" du même Chabrol (qui reprend le scénario du film que Clouzot n'a pas eu le temps de réaliser). Chabrol est très doué pour les dénouements "ouverts" et "problématiques"; il y a une fin, le film ne finit pas "en queue de poisson", mais tout n'est pas explicite, clair, révélé. Il y a souvent une confusion finale qui embarque le spectateur par delà la fin du film dans la possibilité de le prolonger, après la séance, à travers de multiples hypothèses d'interprétation. Je trouve cela très habile. La caméra de Chabrol se retire en laissant un flou, qui incite le spectateur à prendre le relais. Parmi les outils de manipulation, ce procédé est très efficace.


-> "Que la bête meure" de Claude Chabrol (1969) avec Michel Duchaussoy, Jean Yanne, etc ...; un gamin se fait écraser par un taré qui conduit super trop vite; il s'enfuit, aucune trace du coupable. Le père du gamin mène l'enquête, avec une soif de vengeance insatiable. Un excellent Chabrol, avec une fin légèrement ouverte ou équivoque (toutefois moins que dans "la femme infidèle" qu'il a réalisé juste avant ). Jean Yanne excelle dans le rôle de la bête, même si parfois, les traits de son personnage deviennent un peu caricaturés. A noter, durant cette période (de Landru jusqu'au boucher), c'est très souvent Claude Zidi qui est le caméraman de Claude Chabrol. Une affaire de Claude

“Pourquoi y a t il quelque chose et non pas plutôt rien?”

[ Dernière édition du message le 04/09/2009 à 17:43:45 ]

22758
Autant je n' aime plus trop ce que fait Chabrol depuis 10-15 ans, autant ses films des années 60 sont terribles, avec une affection particulière pour Le Boucher (où Yanne est extraordinaire).
22759
leibniz > ben voilà autre chose, c'est concis, clair, sans détour, personnellement j'apprécie beaucoup plus, voilà l'idée de ce thread Et les deux Chabrol me font assez envie du coup!
22760
Citation :
je pense aussi qu'à trop intellectualiser ses goûts on perd une partie conséquente du plaisir à voir un film (ou pas). C'est valable pour écouter un disque, lire un bouquin, etc.


C'est un problème très personnel: Tout le monde n'est pas capable de la même distance par rapport à son affect. Oui, je sais, c'est très injuste, mais c'est la vie les petits gars. Réfléchir sur ce qu'on vit ne nous condamne pas tous immanquablement à vivre moins.
D'autre part, je trouve symptômatique d'une époque de sur-consommation débile cette convocation permanente (et surtout univoque) du "plaisir".
S'il n'était, dans une oeuvre d'art, que question de susciter les sécrétions endorphiniennes d'un tas d'hédonistes décérébrés, la culture ne serait jamais devenue un enjeu politique par exemple.
Ni la télé, au hasard...

Evidemment, le cinéma dans son ensemble ne se réduit pas aux oeuvres d'art, je vous l'accorde. C'est aussi une gigantesque machine à fric, une non moins gigantesque entreprise de crétinisation (je parle ici des films pléthoriques n'ayant d'autre fonction que d'alimenter ladite machine à fric), et quelquefois, ô comble du raffinement, le lieu délicieux où quelques véritables abrutis pervers font faussement semblant d'être cons pour de vrai.

C'est, en raccourci, la raison de mon animosité lasse envers Tarantino et ses séides, et autres contempteurs.
Ce discours qui dit en gros "oââââ, c'est tellement naze pour de faux! Un régal, qu'on dirait presque du vrai si on n'était pas tous ici des êtres supérieurs capables de prendre de la distance envers notre affect!" oscille entre la stupidité crasse, la perversion à peine déguisée, et l'infantilisme vécu vers à peu près 10/12 ans, âge auquel on fait d'ordinaire la première expérience extatique du second, voire du troisième degré, à grands coups de postillons principalement dus à l'excès de zèle de l'orthodontiste qui vient juste de vous déflorer la gueule, âge auquel ledit tas de crétins rigolards semble être resté bloqué et se complaît faussement exprès.
Notons au passage que ce sont les mêmes "êtres supérieurs capables de prendre de la distance envers leur affect" qui sont absolument incapables de se référer pour la conduite de leur existence à autre chose que leur propre jouissance, juste pour préciser un peu et appuyer mon propos au sujet du stade anal où ils se vautrent avec une ostentation aussi maladroite que ridicule et pour tout dire abjecte.

On trouve aussi, dans les autres domaines des arts, de ces impuissants, finalement châtrés de l'existence réelle, qui n'ont d'autre recours pathétique que de confondre les moyens et les buts pour alimenter une technicité orpheline de l'être qu'elle était au départ destinée à exalter: Des peintres dont l'objet unique de préoccupation est la peinture, des littérateurs la littérature, des musiciens la musique, des instrumentistes l'usage de leur instrument, des cuisiniers leurs casseroles et leurs fourneaux, etc... etc... etc...
Et tous ces abrutis de prendre la pose comme si l'aveu public de leur castration se trouvait subitement être le comble du raffinement.
Tonton Georges eût pu en faire une chanson... D'ailleurs, je crois bien que dans "Le Pluriel", l'une des strophe les écorniffle un tantinet.
 Bin oui, Tarantino possède le vocabulaire du cinéaste, à un point peut-être un peu surdéveloppé, au point peut-être que que sa capacité de vivre en ait été un rien oblitérée. Il est assez crétin, après, et pour tout dire impardonnablement facile, de proclamer, comme l'ignoble et inconséquent Lelouche "moi, vous voyez, je pense cinéma, je rêve cinéma, je mange cinéma, et je fais l'amour cinéma" vers la fin des années 70, comme si c'était une gloire de promener à la face de ses contemporains un furoncle bien rempli.
Oui il possède l'outil, mais savez-vous, pourceaux joliment tartinés de votre propre ordure, que ce n'est pas de l'art? Juste l'outil, juste l'arrière-cuisine. Dans ce resto, le cuisinier s'agite, bouge ses casseroles, fait un boucan de tous les diables, transpire avec application, mais l'assiette n'arrive jamais.

--------------------------------------------------------------------------------

L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

[ Dernière édition du message le 04/09/2009 à 18:22:56 ]

22761
Pas d' accord; les films de Tarantino provoquent chez moi un premier plaisir brut et ensuite permettent un deuxième niveau de lecture.
Je crois que c' est encore plus élitiste et dans l' air du temps de vouloir le descendre de nos jours. 

Message édité suite à un vocabulaire que je juge après coup trop agressif  

[ Dernière édition du message le 04/09/2009 à 18:37:01 ]

22762
Citation :
et ensuite permettent un deuxième niveau de lecture.
Voilà bien quelque chose que je serais curieux de voir développer!

--------------------------------------------------------------------------------

L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

22763
Et G.I. Joe çà a l'air sympa !
22764

"Don't mind your make-up, you'd better make your mind up." - FZ

22765
Ok ergol, je prends ce format; et de temps en temps, je me permettrai des petites digressions...

Oulalala .... Hier soir, j'ai vu le premier film de Michael Haneke "Le 7ème continent" (1989) ... c'est ... sublime; j'en suis encore retourné ! Je ne vais pas vous raconter l'histoire, car j'aurais peur d'en dévoiler trop. Ce que j'ai aimé : manière de filmer qui néglige les visages des acteurs, et qui met au premier plan les objets avec lesquels ils sont occupés (chausson, bol, chaussure, caddie au supermarché, radio réveil, voiture, etc ...); refouler les acteurs au second plan par rapport aux objets intensifie l'idée de matérialisme : tout est plein de matière, tout déborde d'objets, il y en a trop, et l'humain n'a plus de place pour respirer. Quand on voit ce que deviennent ces objets par la suite !!! (chut je ne dis rien). C'est la première fois que je vois ça au cinéma : les objets nous commande, nous dirige, guide notre action, nous encercle. C'est magistral ! (Attention, ce film ne se résume pas à cette thèse, il y a bien d'autre chose à dire, mais je ne voudrais pas dévoiler la suite).

“Pourquoi y a t il quelque chose et non pas plutôt rien?”

[ Dernière édition du message le 05/09/2009 à 09:31:51 ]

22766
Citation :
On trouve aussi, dans les autres domaines des arts, de ces impuissants, finalement châtrés de l'existence réelle, qui n'ont d'autre recours pathétique que de confondre les moyens et les buts pour alimenter une technicité orpheline de l'être qu'elle était au départ destinée à exalter: Des peintres dont l'objet unique de préoccupation est la peinture, des littérateurs la littérature, des musiciens la musique, des instrumentistes l'usage de leur instrument, des cuisiniers leurs casseroles et leurs fourneaux, etc... etc... etc...
Citation :
Oui il possède l'outil, mais savez-vous, pourceaux joliment tartinés de votre propre ordure, que ce n'est pas de l'art? Juste l'outil, juste l'arrière-cuisine. Dans ce resto, le cuisinier s'agite, bouge ses casseroles, fait un boucan de tous les diables, transpire avec application, mais l'assiette n'arrive jamais.


ah oui un peu comme les fanatiques extrémistes de synthés analogiques c'est ça? L'amour de l'outil...

Blague à part je rejoins ce qu'à voulu dire Raskolnikov je crois. D'abord pour que ce soit clair sache que je ne suis absolument pas un fanatique de ses films, il y en a mm que je n'apprécie pas particulièrement...
Tarentino est un des rares cinéastes à pouvoir satisfaire de nombreux publiques à la fois car il offre plusieurs plans de lecture à travers ses films. Il parle aux nerds cinéphiles par un jeu de pistes/références (de la musique aux plans, en passant par les décors), il parle au club du Télérama qui aime intellectualiser le visionnage, mais il parle aussi au large public parce que la plupart de ses films sont justes jouissifs et peuvent être vu comme ne s'adressant qu'à nos instincts les plus bas (que ça te plaise ou non). Et ça tu peux dire ce que tu veux avec des mots compliqués, ça c'est pas donné à tout le monde, ils sont rares les artistes réussissants ce tour de force (rassembler un large public).
Et comble de la bêtise crasse que tu lui attribues, on voit en plus qu'il prend son pied à faire des films (regarde des reportages sur lui et sur l'envers du décor), ben merdalors... et ce plaisir se ressens dans son cinéma.

Tu parles de "Tonton Georges", référence ultime de "celui qui sait"... eh bien c'est tout à fait le mm principe et son succés en découle: ses chansons, tu peux les aborder sur différents plans, technique,  social, et tout simplement ludique (les enfants Georges, il l'adore, il dit des gros mots et c'est rigolo). Il y a ceux qui intellectualisent Brassens, ceux qui l'écoutent, et ceux qui le hurlent complètement bourrés...
Y'en a mm qui peuvent faire les trois, comme pour les films de Tarentino.

22767
Salut ory, j'ai lu ton intervention; si je te suis, on ne peut aimer le cinéma de Tarantino sans être un ado pubert qui sort de chez le dentiste.... Dans ce cas là, je prends tout de suite rendez vous chez mon orthodontiste !
Blague à part, je ne sais pas comment interpréter ton intervention; je suis d'accord avec toi à 100% sur la dictature du plaisir dans notre société de consommation; ça devient même débile de tellement chercher à provoquer le plaisir; qu'on nous laisse tranquille avec nos plaisirs, c'est quelque chose de privé. Le cinéma est devenu une industrie de fabrication de plaisirs de masse, de gateries infantilisante (là, je suis ok avec toi).

Là où je te  trouve un poil carricatural, c'est lorsque tu mets dans  un même panier (ou plutôt dans une même poubelle) ceux qui aiment le cinéma de Tarantino, en dénonçant chez eux des comportements d'adolescents. Comme si on ne pouvait constater la présence du talent chez ce cinéaste sans, par là-même, devoir reproduire le comportement d'un pubert. Perso, je ne l'idolâtre pas, je me contente d'apprécier ses films (pas tous avec la même intensité d'ailleurs), en leur trouvant un langage singulier, une facture unique. J'avoue ne pas te suivre dans ce rapprochement.

Par ailleurs, tu introduis la notion d'"être supérieur" pour qualifier ceux qui prennent de la distance par rapport à leurs affects. La hiérarchie, et son sens verticale, me dérange; en effet, je ne sais pas si prendre de la distance par rapport à ses affects est supérieur, ou plutôt signe d'une maladie, celle de la conscience; c'est tout du moins problématique, et là encore, il y a plusieurs perspectives d'interprétation. Mais je pense que tu les as ainsi nommés ironiquement.

Perso, on peut ne pas aimer Tarantino, je m'en fous. Très franchement, je te laisse volontier ne pas l'aimer du tout, ça ne me dérange absolument pas. Mais j'ai l'impression que ce que tu n'aimes pas, ce n'est pas tant son cinéma, que son succès, et son public. C'est plus les gens qui aiment Tarantino qui t'insupportent; j'imagine qu'il y a dans cette population des ados puberts qui sortent de chez le dentiste, je pense aussi que tous ne reproduisent pas ces caractéristiques.

“Pourquoi y a t il quelque chose et non pas plutôt rien?”

[ Dernière édition du message le 05/09/2009 à 12:17:55 ]

22768
Et puis, je crois qu'avec le temps, il y a une espece de snobisme à son égard qui s'est dévelloppé de la part de l'intelligentsia cinéphile.
Le fait qu'il mélange pèle mèle, le cinéma hollywoodien, les films de serie Z en import et les grand classiques européen, gène. Son irrévérence générale ne doit rien arranger.

Pourtant, dans les films d'auteur on adore faire du cinéma sur le cinéma, mais quand on fricote avec des styles moins nobles, ça devient délicat pour les plus intellos.

En tout cas, ca pose question dans le milieu. Suffisait de voir la jalousie générale qui regnait le jour de sa projection à Cannes.

 

l'appréciation qu'on peut avoir de la déco de Noel de ma voisine dépend de la conscience qu'on a de l'état de la société.
22769
There will be blood.

J'ai pu lire un tas d'éloges sur ce film, notamment ici, alors j'ai décidé de finalement le regarder.

Au risque d'en décevoir certains, ça m'a pas transcendé plus que ça, c'est un poil trop long, et même si la réa est incroyable et que Daniel Day-Lewis y est fantastique (quoiqu'un peu trop théatral), je trouve qu'il manque quelque chose, je suis un peu resté sur ma faim.

Car au fond, oui on a une belle analyse du personnage de Day-Lewis (je ne citerai pas Paul Dano que j'ai trouvé très agaçant, comme toujours en fait), mais il ne se passe quand même pas grand chose au final...

Bref j'ai trouvé que certains aspect du film sont très réussis, mais ça m'a un peu fait l'impression "d'essai". (que je qualifierais en plus d'assez prétentieux)

"Don't mind your make-up, you'd better make your mind up." - FZ

[ Dernière édition du message le 05/09/2009 à 22:19:35 ]

22770
"Capitaine Alatriste", pas mal, mais un peu long et un poil brouillon je trouve...

http://www.freegaia.com/smileys/musique/musique12.gif
22771
un classique " la Dolce Vita" que je ne lasse pas de revoir. Entre 2 Tarentino, ça le fait.
22772
Citation de azzy :
Au risque d'en décevoir certains, ça m'a pas transcendé plus que ça, c'est un poil trop long, et même si la réa est incroyable et que Daniel Day-Lewis y est fantastique (quoiqu'un peu trop théatral), je trouve qu'il manque quelque chose, je suis un peu resté sur ma faim.Je l'ai ressenti comme toi. (+1 quoi)


Citation de leibniz :
ce que j'aime chez Tarantino, c'est sa futilité (déjà présente dans "Pulp fiction"), et que j'ai retrouvée ici. D'accord, ça fait encore intello, mais tant pis, c'est ma façon de parler et d'apprécier son cinéma : c'est ce que je dis plus haut lorsque je parle de "surface pure", les êtres sont sans opacité, Tarantino tourne le dos au souci de la consistance; il fait du gratuit, du léger, ce qui lui permet les audaces les plus folles.Je ne sais pas si c'est en rapport, mais l'un des trucs qui m'ont fait marrer est sa caricature des différentes nationalités : l'américain grande gueule qui ne parle pas de langue étrangère, l'anglais flegmatique... mal fait, c'est vraiment lourd, mais là j'ai trouvé ça bien fait, entre Les Nuls et Astérix Le Gaulois.

Les images sont vraiment superbes aussi.

Toujours sur Tarentino (dont je ne suis pas un fan inconditionnel hein), dans "Boulevard de la Mort" il y a un aspect humain assez rigolo. On ne le voit bien que dans les bonus du DVD ; mais : sur le générique on peut voir "Zoe Bell as herself".
En effet, la cascadeuse qui se retrouve sur le capot de la bagnole blanche est une cascadeuse habituelle de Tarentino. Elle doublait Uma Thurman dans Kill Bill, elle est aussi dans inglorious basterds... Elle s'appelle Zoé dans le film, pas mal d'anecdotes personnelles sont dans le script (je pense que la discussion entre les 4 nanas au resto est basé dessus) etc...
Accessoirement ça fait des poursuites très spectaculaires, vu qu'il n'y a finalement quasiment pas de trucage : c'est vraiment sa tête, sur une vraie voiture, à fond les ballons... Du Need for Speed en vrai quoi ! (ça nous change des scène coupées tous les quarts de secondes comme on fait maintenant)
22773
Citation :
je ne sais pas si prendre de la distance par rapport à ses affects est supérieur, ou plutôt signe d'une maladie, celle de la conscience

Tout à fait mon point de vue. Je voulais stigmatiser une certaine attitude...


Citation :
Mais j'ai l'impression que ce que tu n'aimes pas, ce n'est pas tant son cinéma, que son succès, et son public.
Je me fous de son succès. Son cinéma me fait à la longue le même effet un peu fatigant que me fait la peinture de Picasso: C'est brillant, brillant, brillant... mais quoi d'autre? Comme le catalogue de La Redoute: Au bout de 10 pages on a compris la musique.
Son cinéma, comment dire... On sent le type brillant qui a brillamment compris et intégré les techniques de maints réalisateurs prestigieux; mais il y a passé tellement de temps et d'énergie que ça lui a marqué l'intelligence au point que comme contenu, il ne lui reste plus que la citation. Pour moi un brillant enchaînement de séquences référentielles, ne disant au fond autre chose que "vous avez aimé untel, vous aimerez aussi cette séquence", et "mon cinéma à moi c'est comme la fête du cinéma, avis aux cinéphiles", ne suffira jamais à constituer une oeuvre digne de ce nom. Ce n'est qu'un brillant serpent qui brillamment se mord la queue et s'imagine que l'affichage complaisant de sa science poura tenir lieu de contenu.

Quant à son public, il est vrai que j'attends encore ici de lire autre chose pour le défendre que:
 "wèèèè, ce cinéma fourmille de références à tous les grands maîtres de tel et tel genre!"
Et alors?
Bin... rien du tout...
Ou alors juste un plaisir pervers devant des scènes paroxystiques et malsaines au premier degré (ou simplement d'une parfaite stupidité) masqué sous un soi-disant second degré de bon aloi. Mais inutile alors d'en appeler à ses talents de cinéastes.

--------------------------------------------------------------------------------

L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

[ Dernière édition du message le 06/09/2009 à 22:35:08 ]

22774

Love actually

C'est enfantin, niais, facile et la VF est dégueu mais on rit gentiment et ça se laisse regarder.
Petite mention positive pour les actrices "pas bombasses" et pour colin firth et hugh grant toujours aussi sympathiques.

La fin est un peu vomitive ceci-dit.
Mais bon, ça va, pas de regrets (je suis indulgent)

 

Sinon vu dogville, j'pourrais écrire des pages entières sur ce film, alors j'vais juste dire que je l'ai trouvé exceptionnel, j'ai vraiment adoré  (puis je suis retombé amoureux de nicole kidman aussi)

"Don't mind your make-up, you'd better make your mind up." - FZ

22775
Citation de oryjen :
Quant à son public, il est vrai que j'attends encore ici de lire autre chose pour le défendre que:
"wèèèè, ce cinéma fourmille de références à tous les grands maîtres de tel et tel genre!"
Et alors?
Bin... rien du tout...
Bin... j'en ai mis 2 exemples juste au-dessus de ton message

Après si t'aime pas, c'est pas grave. On ne va pas le défendre 107 ans pour convaincre ceux qui ne l'aiment pas qu'il faut l'aimer. Il en faut pour tous les goûts ! Ou plus exactement, on ne peut pas plaire à tout le monde, et c'est pas forcément plus mal.