Qui lit des BD ?
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Anonyme
Je cherche des bonnes séries (ou pas de séries d'ailleurs), qu'avez vous à me conseiller ?
PS : Je n'aime pas du tout les truc genre Médieval, Héroic Fantasy ...
Autre chose, quelqu'un a lu le dernier XIII sorti la semaine dernière ? Aussi pourrave que les précédents où ça relève le niveau ?
will_bru
168 pages avec une case par page pour 20,50€.
168 pages pour 20.50 ça ne me parait pas déconnant du tout... La plupart des bds aujourd'hui titrent à 50 pages de moyenne pour 15 euros de moyenne.
Après je pense effectivement qu'un dessin par page soit un acte artistique qui ne me choque absolument pas. Je ne suis pas fan de Pierre La Police (même si j'aime voir 8.5 avoir les larmes zaux yeux en en lisant) mais en tant que dessinateur amateur et éternel remetteur au plus tard de faire une BD, le format ne me choque pas du tout. J'irai même jusqu'à dire que c'est souvent ce genre de mise en forme qui fait tout le sel d'une oeuvre.
On ne paye pas un nombre de cases, on paye une oeuvre.
In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...
[ Dernière édition du message le 17/12/2012 à 21:05:36 ]
Anonyme
On ne paye pas un nombre de cases, on paye une oeuvre.
Ben justement; l'oeuvre de la Police aussi respectable et poilante soit-elle, convient mal selon mes critères à cette mise ne page.
Moebius, Schuiten, Druillet, Larcenet, Blutch, Taniguchi ou d'autres encore dont presque chaque trait mérite une attention particulière je ne dis pas non.
Mais La Police sous ce format c'est un peu comme "Bienvenue chez les ch'tis" ou "Intouchable" en Blue-Ray/HD, ça n'a à mon sens aucun intérêt et n'apporte rien de plus à l'oeuvre.
Traumax
http://bd.casterman.com/docs/Albums/42820/9782203060630.jpg
Outre que la reliure et le papier sont vraiment plus beaux, le format à l'italienne permet de faire des cases plus grosses, et donc sur chaque page de cette édition, on a l'équivalent d'une demie page de l'édition normale. Alors oui, on voit mieux le dessin, mais surtout, le rythme de lecture plus lent se prête beaucoup mieux à l'histoire.
Anonyme
Pour Moëbius je pensais à "Les yeux du chat" par exemple.
Traumax
Anonyme
En fait je comprends pas ton souci.
Ben je crois pourtant avoir tout dit.
Anonyme
Tu reprocherais à un groupe de jouer tel morceau à 120 au lieu de 90 parce que le morceau sera plus court ?
Non mais il y a des morceaux de 10 minutes qui tirent en longueur ce qui aurait pu prendre 3 minutes grand max.
A l'inverse il y a des morceaux courts qui mériteraient quelques fois plus de développement.
Anonyme

Le dessinateur était trop cool, et j'aime beaucoup l'atmosphère visuel de la bd. Malheuresement j'ai pas encore eu le temps de la lire.
Tiré de BDgest
Titre : Un léger bruit dans le moteur
Scénario : Gaet's
Dessin : Munoz, Jonathan
Couleurs : <Indéterminé>
Editeur : Physalis
Dépot Légal : 08/2012
ISBN : 978-2-366-40007-6
Nb Pages :
Consultée : 3142 fois
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L. CiradeY. Tilleuil
Par L. Cirade
« J’ai tué ma mère à la naissance ». Ne croyez pas que par ces mots, le gamin qui habite un trou perdu où personne ne s’arrête jamais cherche à exprimer un quelconque sentiment de culpabilité ou une circonstance atténuante. Non, il s’agit d’un simple constat. Il se définit comme « un enfant qui tue les gens » et ne cache pas son objectif de dépeupler ce bled jusqu’au dernier de ses habitants.
Un léger bruit dans le moteur, une sacrée secousse pour le lecteur. Avec cette adaptation d’un roman de Jean-Luc Luciani, Gaet’s et Jonathan Munoz donnent dans le sordide de haut vol. Si ce n’est leur talent à tracer une trajectoire meurtrière exécutée sans état d’âme et brosser le portrait d’une galerie de dégénérés de tous âges, il n’y a rien à sauver dans ce qu’ils montrent. En premier lieu, pas le gamin, bourreau d’animaux puis qui s’en prend à ses semblables, de sa taille dans un premier temps (sa première victime est son demi-frère, fracassé au pied de la balançoire du jardin) et ensuite aux adultes. Ce qui lui vaudra de mettre en pratique quelques talents pour la ruse et la manipulation.
Parlons-en de ces adultes, dont les comportements tranchent singulièrement avec certains réflexes de bigots hérités d’une pratique de la religion plus pavlovienne qu’innée, tant leur manque d’humanité est flagrant. Au village, la dernière étincelle de génie ne doit pas dater d'hier et, pire, aucune âme ne devrait trouver directement la porte du Paradis. Racistes, teigneux, aliénés, cupides au point d’ériger l’escroquerie en pratique courante plutôt que de travailler, primairement libidineux jusqu’à pratiquer l’inceste ou la pédophilie : l’assemblée est répugnante. Et les représentants de la morale (institutrice, abbé) sont dans un tel état de décrépitude qu’ils ne sont plus les garants de quoi que ce soit.
La force du récit réside dans le fait qu’il est narré à la première personne par un gamin qui ne s’embarrasse pas de cas de conscience. Lorsqu’il est éveillé, il poursuit son dessein. Le fait d’être sujet à quelques cauchemars lorsque son esprit se relâche le temps du sommeil ne le fait pas dévier de son projet. Il passe bien du temps à jouer avec les rares autres mômes, mais il s’agit tout au plus d’une occupation, rien qui puisse créer de l’empathie à leur égard. Il n'y a tellement rien à faire ici, quel que soit l'âge que l'on a. Seule Laurie, martyre locale, jouit d’un statut légèrement différent, sans que son destin soit plus enviable.
Outre le coup qu’il donne à l'estomac du fait de son sujet et de l’agencement de son déroulé (c’est un soulagement également de n’apercevoir aucun ressort plus ou moins fantastique ou de coloration démoniaque), l’album est marqué par le travail graphique de Jonathan Munoz. Essentiellement baigné dans une quasi-bichromie alternant jaune verdâtre et bleu nuit, sa partition est irréprochable. Ses villageois ont des gueules qui n’inspirent aucune charité, ses paysages sont soignés et les textures laissent pantois. Le cahier graphique en fin d’album n’a que le défaut de donner un sentiment de frustration de ne pas pouvoir le découvrir en intégralité sous forme de crayonnés.
En dépit du sentiment de malaise qu’il peut faire naître, associé à une once de culpabilité de s’être donné un rôle de voyeur durant sa découverte, Un léger bruit dans le moteur est une franche réussite proposée par les éditions Physalis. Le fait de se sentir un peu mal à l’aise, de réprimer quelques grimaces ou sourires durant la lecture en est probablement le signe le plus révélateur.
L. Cirade
J'admet, j'ai peur de le lire. Pourtant il est là, si proche. A moins d'un mètre de moi.
[ Dernière édition du message le 18/12/2012 à 15:24:26 ]
**naPOLEoN**
J'ai temporairement une petite Lucie unique de Joan de Spirou dans le dos http://laurent.tarrisse.perso.sfr.fr/test_gif/badteeth.gif
Pictocube
On a vu un extrait de Polina (la petite danseuse), j'ai bien aimé cette oeuvre là.
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
Traumax
Pictocube
BOn ben quai d'Orsay : tout comme Youtou ! ![]()
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
-Liam-
La semaine dernière je me suis envoyé L'Affaire Francis Blake (Blake&Mortimer), qui est pour la petite histoire le premier album post-Jacobs.
Force est de constater que Van Hamme et Benoît s'en sont très bien tiré: c'est bien foutu, fidèle, rythmé, et on y trouve du by jove.
Un verre à moitié vide est aussi à moitié plein. Un type à moitié intelligent est généralement complètement con
https://soundcloud.com/newcarradio
cyar
Anonyme
Super Timor est vraiment encore plus fort
Anonyme
Djardin
J'ai récupéré Conquistador de chez Glénat de Xavier et Duffaut.
c'est pas mal. par contre, il n'y a que 2 tomes, et ça fini un peu bizarrement. genre là ou pour moi l'intro et le contexte sont enfin posé, et l'aventure peut démarrer, paf, c'est la fin.
Il y a une suite de prévue, ou c'est volontairement ça ?
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.
crossroads
Déjà que je l'aimait bien :
http://www.lepoint.fr/culture/l-auteur-de-bd-jacques-tardi-refuse-la-legion-d-honneur-02-01-2013-1607824_3.php
Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/
Traumax
Pour Conquistador, ca m'a fait pareil. Mais a priori pas de suite en vue.
Djardin
Bon, je viens de lire La Brigade Chimérique, de Serge Lehman, Fabrice Colin, Gess et Céline Bessonneau.
Du très très bon.
Wikipédia nous dit : Citation :
Nés sur les champs de bataille de 14-18, dans le souffle des gaz et des armes à rayons X, les super-héros ont pris la relève des « gentilshommes-justiciers » de la fin du XIXe siècle ainsi que le contrôle des grandes capitales européennes. Les feuilletonistes ont fait d'eux des icônes. Les scientifiques sont fascinés par leurs pouvoirs. Pourtant, quelque part dans les Alpes Autrichiennes, une cité jaillie de nulle part annonce une menace qui risque d'effacer jusqu'au souvenir de leur existence.
En gros, ça part de la question : pourquoi il y a plein de super héros aux USA, et aucun en Europe, alors qu'avant la guerre il y avait plein d'écrivains et feuilletonistes de SF pour en créer ? les auteurs sont donc partis de personnages existants (soit réels, comme Marie Curie, soit des supers héros de romans oubliés des années 20, comme le Nyctalope) et ont expliqué le contexte d'avant la guerre, avec des super héros partout en Europe.
C'est écrit en feuilleton de comics, donc pleins de petits chapitres. le rythme est très bien foutu, un peu genre V pour Vendetta*, mais en mieux dessiné. et il y a pleins de référence, aux événements historiques, mais aussi et surtout aux auteurs de l'époque, et aux personnages de fictions déjà existant (genre Superman qu'est tout jeune).
* V pour Vendetta : j'ai trouvé le rythme très bien foutu. idem l'histoire. et quelques passages qui font très "cinéma" genre un début de chapitre sans parole ni action, uniquement des plans fixes et de la "musique" (partition), ben on s'y croirait vraiment. par contre j'ai trouvé le dessin trop sombre et très fouillis, et illisible. dommage.
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.
Pictocube
Chopé hier le second tome du troisième testament - Julius. Drôle de sensation : je trouve pas ça aussi bon que l'autre récit, un peu bizarre même...
Chopé aussi le dernier tome d'Il était une fois en france. J'ai vachement aimé cette série, fin brutale, très triste. Un super récit.
Reste l'avant dernier du Sang des Porphyres, pas encore lu, perso j'aime pas trop, c'est une série à ma femme... Traumax t'as un avis dessus ?
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
Traumax
Anonyme
Dis moi pas que c'est pas vrai!
Superman n'est pas le seul héro malmené, batman en prends un peu aussi avec nightruner
Pictocube
Trau -> je m'en doutais...
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
Anonyme
Au sujet de "Il était une fois en France", j'ai quand même trouvé que le support BD n'était vraiment pas l'idéal pour raconter cette histoire.
Pas longtemps avant de lire la série, j'ai lu le fabuleux "l'étrange Monsieur Joseph" de Alphonse Boudard qui racontait aussi l'histoire de Joanovici.
La difficulté dans cette affaire, c'est que jamais personne n'a su quelles étaient les vraies motivations de Joano: était il un héro? un fumier? juste un gars qui voulait se gaver de fric? a-t-il juste perdu le controle?
Boudard raconte les évenements, mais n'essaye pas de répondre à ces questions. Mais la BD impose forcément des expressions sur les visages, et ici l'expression du visage est un début de réponse...
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