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Sujet Qu'est ce qui vous navre automatiquement ?

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Sujet de la discussion Qu'est ce qui vous navre automatiquement ?

Bon, celui-là il me manquait comme thread.

J'ai mis longtemps à le conceptualiser, mais là, je crois que c'est bon.

C'est parti...

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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31831
Faut aussi prendre en compte la part non négligeable de gens qui sont clodos parce que justement, il ne sont pas capable de s'adapter à la société où ils baignent. Parce que l'air de rien, payer un loyer, respecter des horaires, faire sa paperasse, tenir son rang, pas crier trop fort et pouvoir parler du match de la vieille, c'est quand même un certain niveau d'exigence. C'est en tout cas celui d'ici, pour être condidéré comme inséré dans la société et son système.

 

l'appréciation qu'on peut avoir de la déco de Noel de ma voisine dépend de la conscience qu'on a de l'état de la société.
31832
Pour le fait d'avoir un toit sans le payer, on retrouve le problème avec les roms. Basiquement, c'est très beauf, mais pourquoi certains auraient des nuits au sec pour rien alors que d'autres donnent la moitié de leur salaire du boulot qu'ils haïssent pour la même chose? On peut comprendre que cette question titille les esprits.

 

l'appréciation qu'on peut avoir de la déco de Noel de ma voisine dépend de la conscience qu'on a de l'état de la société.
31833
C'est la complainte des hyper-adaptés que tu chantes là, dommage qu'ils la chantent si jalousement, et en montrant les dents...
31834
+1 avec Louf.
Citation de Truelle :
Quand je parle de travail dans les grandes villes, faut pas oublier qu'on parle de gens qui n'ont pas de toit, ils sont dans l'urgence, ça peut être une solution temporaire et c'est toujours mieux que de regarder le temps passer en crevant la dalle sous 5degrés.

Mais les SDF sont déjà dans les villes, et surtout dans les grandes. Dans les petites et moyennes villes, on a des clodos qui font la manche (beaucoup moins), mais ils ne sont pas sans domicile pour autant. Parce que c'est plus facile de trouver un logement dans une petite ville qu'une grande, parce qu'il y a des solidarités familiales / amicales, etc.
Les SDF vont déjà vers les grandes villes parce que c'est là que sont les structures qui peuvent les aider, qu'il y a des centre d'hébergement, des restos du coeur, etc.
31835
USW> C'est toi qui montre les dents. Répond plutôt aux questions soulevées, c'est plus constructif.

 

l'appréciation qu'on peut avoir de la déco de Noel de ma voisine dépend de la conscience qu'on a de l'état de la société.

[ Dernière édition du message le 03/11/2015 à 12:44:16 ]

31836
Désolé, mais je maintiens qu'il n'y a pas de boulot.

Si tu veux, mais en insertion il y en a, y'a qu'à voir le nombre d'offre pour des CUI et CAE à temps partiel sur pôle emploi.

Grandes ville, permis, oui, ce sont de vrais arguments, maintenant ils y en a qui y arrivent ici, et vivre sans permis dans le 05 c'est vraiment un autre défi que dans une grande ville. Chaque cas étant particulier et complexe du fait d'avoir eu une vie foutue par terre, bien entendu.

On parle de gens qui ont parfois du mal à se débrouiller dans un environnement familier entouré de réseaux familiaux et amicaux

Là, tu construit tout seul el contre argument, les gens qui en arrivent là ne sont pas entourés dans la majorité, par quoi que ce soit, je vous invite à consulter la récente étude du secours catho sur la solitude sociale, vous serrez supris du constat qui contredis tout à fait ce que tu avance là et démontre une situation grave et largement sous estimée.

Je crois qu'il est difficile de se rendre compte à quel point la crise est puissante et à quel point elle touche les classes sociales inférieures.

C'est certain et je partage ce que tu écris à la suite.

Depuis un an, j'en vois certains qui, auparavant, bossaient quasiment tout le temps qui sont maintenant tout contents quand ils trouvent un contrat de 2-3 mois. Le mec qui tient le resto me dit qu'il y a des artisans qui auparavant passaient déjeuner vite-fait et qui ont maintenant parfois le temps de traîner au comptoir après le déjeuner...

C'est vrai que ce constat est régulier. Maintenant c'est vrai aussi que les premiers touchés par ça sont ceux qui ne s'adaptent pas à l'évolution du monde du travail, moi de là où je suis je vois plus une augmentation de la concurrence qu'une diminution des places, ceux qui ont le temps pour manger ne l'ont pas parce qu'il y a moins de travail mais parce que quelqu'un d'autre le leur a pris, le travail existe, lui, toujours. Et par extension, dans l'état actuel de la société, la quantité de travail est immense face aux défis qui sont les notres (social, guerre, environnement, ressource) mais puisqu'on a décidé que le but du travail n'est pas de s'accomplir et réalisant des choses mais de générer du profit on se retrouve dans cette situation insensé ou le mot travail en remplace d'autres pour taire un anéantissement social voulu et calculé.

 

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

[ Dernière édition du message le 03/11/2015 à 12:56:28 ]

31837
Comme le souligne LOUF il y a une forme de déni de la réalité chez pas mal d'entre eux qui bloque leur réintégration au sein de la société. Comme quoi on ne peut rien pour eux. C'est observable dans des chantiers d'insertion. Il y a, il me semble tout un accompagnement psychologique à renforcer.
Dans le doute, le mieux ça serait quand même une ligne inox.

 

 
31838
Citation :
Là, tu construit tout seul el contre argument, les gens qui en arrivent là ne sont pas entourés dans la majorité, par quoi que ce soit, je vous invite à consulter la récente étude du secours catho sur la solitude sociale, vous serrez supris du constat qui contredis tout à fait ce que tu avance là et démontre une situation grave et largement sous estimée.

C'est vrai que je mélange le cas de gens qui sont "juste" complètement déclassés avec celui de SDF. C'est pas la même chose.
31839
En fait, plus je suis cette discussion, plus je me dits que cette idée de trouver une utilité à un SDF en République Tchèque est intéressante. C'est un petit pays qui n'a pas de grandes ressources financières et donc d'avoir des infrastructures d'accueil pour tous ses démunis. Pour pouvoir aider un SDF, il faut déjà le convaincre de l'aider, lui trouver une domiciliation, lui ouvrir un compte en banque ... C'est un processus très long. Avec l'idée de la borne wifi ambulante, il peut bénéficier d'une petite sécurité alimentaire, l'opportunité d'un abri et, d'un peu de monnaie pour peut être investir dans du concret (des vétements par exemple, un ticket de train pour retrouver sa famille). Peut être que c'est une partie du chemin pour sa réinsertion qui sera accompli grâce à cela.

L'idée d'en faire une borne wifi n'est pas la meilleure solution. Même si elle n'est pas si éloignée du concept de l'homme sandwich. Il y aurait peut être d'autres fonctions utiles. Je ne sais pas lesquelles.
Dans le doute, le mieux ça serait quand même une ligne inox.

 

 
31840
+1, et même si la tache n'est pas spécialement la plus valorisante, elle a le mérite de suivre une certaine logique "méritoire", à savoir être payé pour un service rendu. Et c'est moins pervers que les logique d'assistanat, de mendicité ou de vol.

 

l'appréciation qu'on peut avoir de la déco de Noel de ma voisine dépend de la conscience qu'on a de l'état de la société.