Navre/agace/attriste:
il devient de moins en moins évident d'être lanceur d'alertes.
Citation :
Bébés sans bras : la lanceuse d’alerte a reçu sa lettre de licenciement
Emmanuelle Amar ne sera plus à la tête du registre des malformations en Rhône-Alpes (Remera) à partir du 31 décembre. L’épidémiologiste, qui avait donné l’alerte après la naissance de sept enfants sans bras ou sans mains dans l’Ain entre 2009 et 2014 dans un rayon de 17 km autour du village de Druillat, a reçu sa lettre de licenciement vendredi, selon le Journal du Dimanche. Les cinq autres personnes travaillant avec elle vont aussi être licenciées.
[ Dernière édition du message le 30/10/2018 à 16:16:05 ]
Anonyme
65640
43684Posté le 30/10/2018 à 16:18:32
J'ai pas tout compris au truc, mais il semble qu'il n'y ait relation directe de causalité entre son licenciement (qui intervient dans un cadre global de recul de subventions) et ses déclarations ?
Quel est le motif officiel figurant sur les lettres de licenciement?
Pourquoi la mise en cause de la Depakine devrait-il entraîner des mesures punitives à l'encontre ce personnel? Quels sont les intérêts éventuellement visés?
Comment est corrélé l'usage de la dépakine et la concentration de cas de malformations foetales dans l'Ain?
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 30/10/2018 à 16:24:55 ]
Anonyme
27133
43686Posté le 30/10/2018 à 16:31:49
Oui, un recul, qui malheureusement par un malheur malheureux, voit les subventions accordées au Remera (140.000 euro) disparaître, alors même que dimanche dernier, la ministre de la Santé Agnès Buzin avait affirmé qu’il était « hors de question d’arrêter la subvention des registres ».
Le motif du licenciement est pas lié directement à son lancement d’alerte mais plutôt à son attitude consistant à refuser tout partage d’information et collaboration avec des instituts scientifiques. Il y avait quelques articles postés sur le sujet il y a quelques semaines.