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Le Pub
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opinion Qu'est ce qui vous navre automatiquement ?

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Sujet de la discussion Qu'est ce qui vous navre automatiquement ?

Bon, celui-là il me manquait comme thread.

J'ai mis longtemps à le conceptualiser, mais là, je crois que c'est bon.

C'est parti...

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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51251
Citation :
d'agression involontaire sous l'emprise d'une substance altérant le jugement et le discernement

pardon mais sans te manquer de respect, whaou le niveau de trituration de la langue.
Tu parles bien d'une personne qui prend le volant après s'être pintée la gueule?

Citation :
alcoolo-dépendante

alcoolique?

Alain Souchon n'est pas un film

[ Dernière édition du message le 08/02/2024 à 19:21:33 ]

51252
iktomi > Impressionnant le nombre de violeurs qui ne seront jamais inquiétés et dont on entendra jamais parler! C'est vraiment flippant. Proportionnellement, il y en a tant que ça? Comment on on a pu faire cette statistique?
51253
Plusieurs niveau d'enquêtes, entre des questionnaires anonymes et neutres (rendant les afabulations relativement inutiles, donc très faibles) pour les personnes victimes qui n'ont jamais rien dit.
Puis les statistiques des refus de prise en compte des plaintes (illégal) de la part des agents de police, ou forcées de juste déposer une main courante. (encore beaucoup trop courant)
Puis les refus de plainte des procureurs pour cause de manque de preuves, circonstances trop floues, etc... (plus rare)
Puis pour les agresseurs qui s'en sortent devant le tribunal, il s'agit moins des "ils sont jugés innocents mais au fond on sait qu'en fait non" que les vices de procédures, les plaintes acceptées mais preuves quand même insuffisantes, et surtout les très nombreuses prescriptions... (50% des victimes sont mineurs, ça encourage à ne pas parler)

[ Dernière édition du message le 08/02/2024 à 19:33:51 ]

51254
Il y a très souvent chez les victimes un fort sentiment de culpabilité (probablement encore pire chez les enfants) qui fait qu'elles se terrent dans le silence. C'est paradoxale que la victime se voit comme coupable de quoi que ce soit mais c'est une réalité.
51255
C'est le discours quotidien de la culture du viol :
- tu aurais pu te débattre
- tu voulais surement quand même un peu
- tu aurais pas du t'habiller comme ça
- en même temps vu les gens avec qui tu traine
- tu aurais du le voir venir
et des centaines comme ça... On questionne la victime, jamais l'auteur, il n'existe pas dans la narration, c'est une fatalité comme la grippe invisible, soit tu te protège, soit tu l'attrape... L'humain doté d'une bite n'a pas de volonté propre...
Pour rappel aussi : 80% des agresseurs sont connus de la victime. (collègue, patron, ami... famille... conjoint...)

[ Dernière édition du message le 08/02/2024 à 19:52:10 ]

51256
Ça c'est encore autre chose, cette espèce de pression sociétale face aux victimes déclarées (celles qui ont parlées donc) et je suis d'accord avec toi, mais je parlais juste du mutisme d'une grande partie des victimes qui fait que personne n'est inquiété puisque personne ne sait.
51257
Et je parle de ça en affirmant que c'est une des causes de ce mutisme. Et on a tous entendu ce genre de discours, dont des victimes qui n'ont pas encore parlé, et savent qu'elles seront confrontées à ça... (en plus du sempiternel "oui mais elle ment", toujours numéro 1 des charts)
Beaucoup de victimes d'agressions ou de viols sont en mesure d'affirmer que ce qui leur fait le plus de mal ce n'est pas l'agression ou le viol lui-même, mais le mépris social qui vient derrière...

[ Dernière édition du message le 08/02/2024 à 20:01:35 ]

51258
51259
En fait c'était une réponse directe à ta dernière phrase.
Citation :
C'est paradoxale que la victime se voit comme coupable de quoi que ce soit mais c'est une réalité.


Et j'ai cette mauvaise habitude de répondre à la dernière phrase du post précédent sans citer en me disant que c'est clair, pas besoin... Alors que si.
51260
Je te jetterai pas la pierre, ça m'arrive assez souvent aussi de pas citer ce à quoi je réponds.