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Le Pub de l'écologie

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Sujet de la discussion Le Pub de l'écologie
Hello les amis!

en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:

pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:

1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
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10451
Citation :

Ce qui est particulièrement injuste, c'est que ce sont les pays en fin de listes qui sont les plus vulnérables au réchauffement climatique.


Ha ben comme on dit, faut savoir ne pas chier où on mange. :oops2:

Citation :
Je sais pas trop ce que tu veux dire par pollution générée par pays.

nan mais je sais pas bien non plus. Disons que le Luxbrg me semble être l'exemple caricatural d'absolument tout ce qu'il faut pas faire d'un point de vue écologique, bien qu'étant un exemple aussi caricatural mais positif d'avancées sociales (à titre d'exemple, l'équivalent local du RSA est plus élevé que le smic en France...)

En gros, tout le monde se faut des couilles en or, même les clodots, sous réserve que ce terme ait une signification sur place. Et tout le monde passe ses journées à consommer tous les biens matériels possibles et imaginables. Si l'ensemble de la planète consommait autant qu'un luxembourgeois, je pense que la situation sera gravissime à court terme.
Et je parle pas uniquement de CO2, c'est évidemment plus global.....Quand dans un pays chaque habitant de plsu de 18 ans a une voiture de 1500kg, 5 télés, 4 ordis, 2 smartphones, 4 frigos, une clim' par pièce, que tous les 6 mois il fout ses meubles à la poubelle et en rachète d'autres, c'est rien d'autre qu'un criquet dans un champ de maïs.

Je serais curieux le mode de fonctionnement de pays aussi riches (ou presque) que le Luxbrg, je sais qu'aux Pays Bas, pas vraiment des creve la faim donc, on est culturellement plus respectueux de l'environnement.
Après c'est ptet moi qui fout tout à côté concernant le Luxbrg, n'y connaissant que des gens qui passent leurs journées et leur vie à consommer des biens matériels redondants et inutiles.
10452
Citation :
Si l'ensemble de la planète consommait autant qu'un luxembourgeois, je pense que la situation sera gravissime à court terme.


C'est tout simplement impossible ! Ou alors faudrait pas être plus de 500 millions sur Terre. (chiffre au hasard pour donner l'idée)

Le dilemme est bien celui-ci, si on souhaite offrir un niveau de vie occidental à tous, il faut être moins.

[ Dernière édition du message le 05/08/2018 à 19:32:47 ]

10453
Citation :
je sais pas si c'est moi qui voit le mal partout, ou si réellement le Luxbrg est le plus gros pollueur de la planète.


Oui, par habitants ils sont souvent parli les pires. Mais comme il y a peu d’habitants, on en parle moins souvent que d’autres.


Citation :
Le dilemme est bien celui-ci, si on souhaite offrir un niveau de vie occidental à tous, il faut être moins.

Ton obsession du moment, répétée 15 fois par jour... :-D

[ Dernière édition du message le 05/08/2018 à 20:31:56 ]

10454
C'est que ça a plus de sens que de parler des incendies 15 fois par jours comme le font les médias. La différence c'est que si les journaux préfèrent matraquer sur les incendies, c'est que ça ne remet pas en cause le modèle économique.

Quant à la baisse volontaire du niveau vie, je n'y crois pas une seconde. Elle est toujours envisagée pour les autres, jamais pour soi. C'est une proposition assez virtuelle dans le fond.

[ Dernière édition du message le 05/08/2018 à 22:17:13 ]

10455
x
Hors sujet :
N’hésite pas à dire à chaque fois ce qui a du sens ou qui n’en a pas.
10456
Citation :
Canicule : la climatisation accroît la consommation électrique

Grâce aux énergies nucléaire et solaire, la France exporte une partie de sa production depuis le début de la canicule.

La canicule n’échauffe pas seulement les esprits. Elle pèse aussi lourdement sur la consommation et la production d’électricité. Après avoir battu des records en juillet dans plusieurs pays d’Europe, les températures du mois d’août s’annoncent comme certaines des plus hautes du siècle.

En France, le mois de juillet est le troisième mois le plus chaud depuis 1900, avec trois vagues de chaleur successives. En début de semaine, les températures pourraient dépasser localement les 40 degrés dans le sud du pays. Lundi, d’après Météo France, 67 départements étaient toujours en vigilance orange canicule, autant que l’année record de 2017.

Cette situation fait le bonheur des fabricants de climatiseurs. Les chiffres des ventes de l’été ne sont pas encore connus, mais la tendance s’annonce d’ores et déjà très forte. L’an dernier, plus de 500 000 unités ont été vendues, soit 8 % de plus qu’en 2016. A l’heure où l’efficacité énergétique est devenue un enjeu essentiel, l’augmentation du nombre de climatiseurs provoque une hausse de la consommation d’électricité, de plus en plus sensible chaque été.

Ces derniers jours, la production électrique française a connu un pic de consommation à la mi-journée, autour de 55 000 mégawatts, au-delà des chiffres constatés habituellement en août, où l’activité économique est réduite, en particulier dans l’industrie. « Avec les besoins de climatisation, chaque degré supplémentaire par rapport aux normales de saison demande la mobilisation de l’équivalent d’un demi-réacteur nucléaire », résume Pierre Leplatois, consultant au cabinet SIA Partners et expert du réseau électrique.

L’été, le pic intervient à la mi-journée, au moment où les climatiseurs, souvent très énergivores, s’ajoutent aux ordinateurs, aux appareils de cuisson pour le déjeuner et aux usages industriels. Les besoins sont particulièrement marqués en Ile-de-France et en Provence-Alpes-Côte d’Azur, note SIA Partners dans une étude réalisée pour Le Monde sur la vague de chaleur 2018.

« On arrose toute l’Europe »

« Les villes sont particulièrement touchées par ces vagues de chaleur, avec des amplifications allant jusqu’à 5 degrés de plus par rapport aux zones rurales en raison de la différence de nature de l’occupation des sols », relève également SIA Partners, qui souligne que les îlots de chaleur urbains empêchent la baisse de la température pendant la nuit.

Pour autant, la France n’a pas de raisons de s’inquiéter de son approvisionnement en électricité : les centrales nucléaires sont très majoritairement disponibles et permettent de couvrir largement les besoins. A cela s’ajoute un très haut rendement des panneaux solaires. « La France exporte massivement sa production électrique depuis le début de la canicule. On arrose toute l’Europe », observe Pierre Leplatois. L’Allemagne, grâce à sa production photovoltaïque, se trouve également en situation de forte exportation.

Du fait de la canicule, EDF a dû, en fin de semaine dernière, arrêter et diminuer la production de plusieurs réacteurs nucléaires situés en bord de fleuve. La réglementation environnementale interdit aux centrales de rejeter de l’eau trop chaude pour ne pas modifier l’équilibre environnemental. Mais ces arrêts de production ne devraient pas avoir d’impact direct sur les consommateurs et les entreprises.

Les fortes chaleurs ont aussi une incidence sur la production éolienne, avec une baisse marquée compte tenu de la faiblesse du vent. Ailleurs en Europe et dans le monde, de nombreux pays ont recours à des centrales thermiques au gaz ou au charbon pour faire face aux pointes de consommation électrique dues à l’utilisation de la climatisation. Celle-ci augmente les émissions de gaz à effet de serre.

Dans un rapport intitulé « Le futur du refroidissement » et rendu public le 15 mai, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) estimait que la hausse exponentielle de la consommation d’électricité liée aux besoins en air conditionné pourrait conduire à plus de production électrique à partir d’énergies fossiles et rendre plus difficile, voire impossible, d’atteindre les objectifs fixés par l’accord de Paris sur le climat adopté en décembre 2015.

A l’heure actuelle, 1,6 milliard de climatiseurs sont utilisés dans le monde, dont la moitié aux Etats-Unis et en Chine. Ils nécessitent plus de 2 000 térawattheures d’électricité par an, soit quatre fois la consommation annuelle d’électricité en France. Selon l’AIE, le nombre d’unités installées dans le monde pourrait atteindre 5 milliards en 2050.


https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/08/06/canicule-la-climatisation-accroit-la-consommation-electrique_5339763_3234.html
10457
Une bonne nouvelle ! :

Citation :
L’UNION EUROPÉENNE AUTORISE LA VENTE DES SEMENCES PAYSANNES !

Après des années de combat, les partisans du bio obtiennent enfin satisfaction. Désormais, les agriculteurs pourront céder leurs graines sans être des hors-la-loi.

Victoire ! Désormais, les agriculteurs bio pourront vendre les semences issues de leurs propres productions ! Ainsi en ont décidé les députés européens, au grand dam de Monsanto et compagnie. Explications.

Jusqu’alors, seules les semences répertoriées par un catalogue officiel pouvaient être légalement commercialisées. Or, comme le souligne Le Figaro, « la majorité de ces semences appartenait à des multinationales comme Monsanto. » Résultat : une uniformisation des fruits et légumes, une standardisation de notre alimentation et un appauvrissement de la biodiversité.

Mais jeudi dernier, donc, les eurodéputés ont mis un terme à la « criminalisation » de ce qu’on appelle les semences paysannes. À l’occasion d’une nouvelle législation dont le but est de soutenir le bio, ils ont adopté une mesure autorisant les agriculteurs bio à vendre les graines issues de leurs récoltes « maison ».

Cette décision, qui n’entrera en vigueur que dans deux ans et demi, en 2021, met un terme à 37 ans de contraintes (la commercialisation de semences hors catalogue officiel ayant été interdite par décret en 1981).

Chaque paysan bio redeviendra libre de développer ses propres variétés et de les mettre sur le marché, comme ça s’est toujours pratiqué par le passé. Objectif : favoriser la vitalité de notre biodiversité, redonner vie aux milliers de variétés de fruits et de légumes qui existent et faire vaciller cette inquiétante statistique donnée par la FAO (L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) et relayée par Le Figaro : les trois quarts de notre alimentation seraient aujourd’hui issus de seulement 12 espèces végétales et 5 espèces animales.

Cette mesure était réclamée depuis des années. Une excellente nouvelle qu’on vous dit !


https://positivr.fr/semences-paysannes-vente-autorise-union-europeenne/
10458
Et une vision plutôt apocalyptique ! :

Article le plus lu aujourd'hui sur 20 Minutes :
https://www.20minutes.fr/planete/2318199-20180807-reaction-chaine-irreversible-pourrait-transformer-terre-etuve
C'est peut-être la première fois qu’on aborder aussi clairement l'aspect systémique de la situation dans un média aussi grand public.

Citation :
Une réaction en chaîne irréversible pourrait transformer la Terre en étuve

Même en réduisant les émissions, on risque de franchir un point de rupture, avertit une étude...
Notre planète fonce vers un point de rupture qui déboucherait sur un scénario catastrophe irréversible. C’est l’avertissement lancé par des chercheurs internationaux dans une nouvelle étude sur le climat, publiée lundi dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PDF). Selon eux, un effet domino pourrait transformer la Terre en étuve d’ici quelques décennies, même si l’humanité parvient à limiter la hausse des températures à 2°C par rapport aux niveaux préindustriels – l’objectif fixé par l’Accord de Paris.

Si les calottes polaires continuent de fondre, les forêts d’être décimées et les émissions de gaz à effet de serre de battre chaque année des records, la Terre va franchir un point de rupture, concluent des chercheurs de l’université de Copenhague, de l’Université nationale australienne et de l’Institut de recherche de Potsdam sur les effets du changement climatique en Allemagne.

Une réaction en chaîne en trois temps

Les chercheurs ont identifié une dizaine de facteurs de risques interconnectés qui pourraient provoquer une réaction en chaîne en trois temps. Avec des puits de carbone affaiblis, des forêts qui rétrécissent et une hausse des températures comprises entre 1 et 3°C, la calotte glaciaire recouvrant la terre de l’Antarctique ouest et du Groenland, les glaciers des Alpes et la Grande barrière de corail seraient les premiers menacés.

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« Quand un seuil critique est atteint, le processus de réactions s’auto-entretient », note l’étude. La machine s’emballerait alors jusqu’à une hausse des températures de 5°C, menaçant l’Antarctique Est et le méthane et le CO2 emprisonnés dans le permafrost, sol censé être gelé en permanence en Russie ou au Canada, correspond à environ 15 années d’émissions humaines.

Une hausse du niveau de la mer de 25 mètres

Les conséquences seraient dévastatrices. La fonte des glaces de l’Antarctique Ouest et du Groenland conduirait à une hausse du niveau de la mer de 13 mètres. La calotte de l’Antarctique Est, plus sensible au réchauffement qu’estimé précédemment, représente 12 mètres potentiels supplémentaires. Deux-tiers des mégalopoles sont installées moins de 10 mètres au-dessus du niveau de la mer, tout comme les plaines agricoles qui les nourrissent.

Comment empêcher ce scénario catastrophe ?

Réduire les émissions ne suffit pas. Il est nécessaire de changer immédiatement de mode de vie pour protéger la Terre, ont averti les chercheurs. Ils préconisent une meilleure gestion des sols, des pratiques agricoles plus respectueuses de l’environnement, la protection des terres et des côtes ou encore le développement de techniques de capture du CO2, planter des arbres et arrêter la déforestation. En cas d’échec, Hans Joachim Schellnhuber, coauteur et directeur du Potsdam Institute for Climate Impact Research, avait précédemment estimé qu’une Terre à +4 ou +5°C ne pourrait pas abriter plus d’un milliard de personnes.

10459
:bravo: (pour les graines)

[ Dernière édition du message le 07/08/2018 à 14:45:35 ]

10460
:bravo: (pour l'étuve)

:oops2:

Non je ne mettrai pas de pull