Le Pub de l'écologie
- 29 354 réponses
- 264 participants
- 916 154 vues
- 203 followers
Anonyme
521410
Sujet de la discussion Posté le 12/06/2006 à 09:55:45Le Pub de l'écologie
Hello les amis!
en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:
pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:
1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:
pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:
1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
10484 Posté le 10/08/2018 à 10:33:45
C’est en tenant compte de ses colonies (majoritairement plus à l’est) que la France a choisi ce fuseau horaire.
D’ailleurs autrefois il y avait une heure par département, basée sur l’heure solaire, et donc avec des décalages inférieurs à l’heure. C’est l’arrivée du train, et donc des déplacements rapides, qui a fait prendre conscience que ce n’était pas pratique, et a poussé à avoir une heure unique, nationale.
D’ailleurs autrefois il y avait une heure par département, basée sur l’heure solaire, et donc avec des décalages inférieurs à l’heure. C’est l’arrivée du train, et donc des déplacements rapides, qui a fait prendre conscience que ce n’était pas pratique, et a poussé à avoir une heure unique, nationale.
[ Dernière édition du message le 10/08/2018 à 10:34:31 ]
Anonyme
956
10485 Posté le 10/08/2018 à 10:35:47
x
Hors sujet :
Je peux toujours en faire un autre. Ca multiplie juste inutilement les posts. Je vois pas où est le problème d'éditer son message pour préciser un point ou corriger une faute. Drôle de réaction que tu as là et que j'ai du mal à comprendre, à partir du moment où on ne change pas le sens du message d'origine
[ Dernière édition du message le 10/08/2018 à 10:38:41 ]
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
10487 Posté le 10/08/2018 à 10:39:20
Citation de an/na :
La tribune que signait Yves Cochet, il y a un an.
http://www.liberation.fr/debats/2017/08/23/de-la-fin-d-un-monde-a-la-renaissance-en-2050_1591503
Citation de Yves :
Alors que s’ouvrent les Journées d’été d’EE-LV à Dunkerque, l’ancien ministre de l’Environnement Yves Cochet examine l’effondrement mondial imminent et la nécessité d’un projet décroissant.
De la fin d’un monde à la renaissance en 2050
Il y a trente-trois ans naissaient Les Verts, première organisation unifiée de l’écologie politique en France. Jusqu’à aujourd’hui, les représentants de ce parti, puis ceux de son successeur EE-LV, ont rempli presque tous les types de mandats aux fonctions électives des institutions républicaines. Pour rien, à peu de choses près. Sous l’angle écologique de l’état géo-bio-physique de la France - de l’Europe et du monde - avouons que l’état de santé de ces territoires ne cesse de se dégrader par rapport à celui de 1984, comme le montrent à l’envie les rapports successifs du Giec, du PNUE, du Programme géosphère-biosphère et autres publications internationales alarmistes les plus récentes. Sous l’angle social et démocratique, le constat est du même ordre : creusement des inégalités, accroissement de la xénophobie, raidissement des régimes politiques. Initialement munis d’une immense générosité intellectuelle et porteurs de la seule alternative nouvelle à la vieille gauche et à la vieille droite, les écologistes politiques ont aujourd’hui presque tout perdu, même leurs sièges. Ils apparaissent périmés, faute d’être présents au réel. Celui-ci a beaucoup changé depuis trente-trois ans, particulièrement par le passage du point de bascule vers un effondrement global, systémique, inévitable. Jadis, inspirés par le rapport Meadows ou les écrits de Bernard Charbonneau, René Dumont et André Gorz, nous connaissions déjà les principales causes de la dégradation de la vie sur Terre et aurions pu, dès cette époque et à l’échelle internationale, réorienter les politiques publiques vers la soutenabilité. Aujourd’hui, il est trop tard, l’effondrement est imminent.
Bien que la prudence politique invite à rester dans le flou, et que la mode intellectuelle soit celle de l’incertitude quant à l’avenir, j’estime au contraire que les trente-trois prochaines années sur Terre sont déjà écrites, grosso modo, et que l’honnêteté est de risquer un calendrier approximatif. La période 2020-2050 sera la plus bouleversante qu’aura jamais vécue l’humanité en si peu de temps. A quelques années près, elle se composera de trois étapes successives : la fin du monde tel que nous le connaissons (2020-2030), l’intervalle de survie (2030-2040), le début d’une renaissance (2040-2050).
L’effondrement de la première étape est possible dès 2020, probable en 2025, certain vers 2030. Une telle affirmation s’appuie sur de nombreuses publications scientifiques que l’on peut réunir sous la bannière de l’Anthropocène, compris au sens d’une rupture au sein du système-Terre, caractérisée par le dépassement irrépressible et irréversible de certains seuils géo-bio-physiques globaux. Ces ruptures sont désormais imparables, le système-Terre se comportant comme un automate qu’aucune force humaine ne peut contrôler. La croyance générale dans le libéral-productivisme renforce ce pronostic. La prégnance anthropique de cette croyance est si invasive qu’aucun assemblage alternatif de croyances ne parviendra à la remplacer, sauf après l’événement exceptionnel que sera l’effondrement mondial dû au triple crunch énergétique, climatique, alimentaire. La décroissance est notre destin.
Spoiler - Cliquer ici pour lire la suiteLa seconde étape, dans les prochaines années 30, sera la plus pénible au vu de l’abaissement brusque de la population mondiale (épidémies, famines, guerres), de la déplétion des ressources énergétiques et alimentaires, de la perte des infrastructures (y aura-t-il de l’électricité en Ile-de-France en 2035 ?) et de la faillite des gouvernements. Ce sera une période de survie précaire et malheureuse de l’humanité, au cours de laquelle le principal des ressources nécessaires proviendra de certains restes de la civilisation thermo-industrielle, un peu de la même façon que, après 1348 en Europe et pendant des décennies, les survivants de la peste noire purent bénéficier, si l’on peut dire, des ressources non consommées par la moitié de la population qui mourut en cinq ans. Nous omettrons les descriptions atroces des rapports humains violents consécutifs à la cessation de tout service public et de toute autorité politique, partout dans le monde. Certains groupes de personnes auront eu la possibilité de s’établir près d’une source d’eau et de stocker quelques conserves alimentaires et médicamenteuses pour le moyen terme, en attendant de réapprendre les savoir-faire élémentaires de reconstruction d’une civilisation authentiquement humaine. Sans doute peut-on espérer que s’ensuive, autour des années 50 de ce siècle, une troisième étape de renaissance au cours de laquelle les groupes humains les plus résilients, désormais privés des reliques matérielles du passé, retrouvent tout à la fois les techniques initiales propres à la sustentation de la vie et de nouvelles formes de gouvernance interne et de politique extérieure susceptibles de garantir une assez longue stabilité structurelle, indispensable à tout processus de civilisation.
Ce type de sentences aussi brèves qu’un slogan peuvent entraîner une sensation de malaise chez le lecteur qui viendrait à se demander si la présente tribune n’est pas l’œuvre d’un psychopathe extrémiste qui se vautre dans la noirceur et le désespoir. Au contraire, débarrassés d’enjeux de pouvoir et de recherche d’effets, nous ne cessons d’agir pour tenter d’éviter la catastrophe et nous nous estimons trop rationnels pour être fascinés par la perspective de l’effondrement. Nous ne sommes pas pessimistes ou dépressifs, nous examinons les choses le plus froidement possible, nous croyons toujours à la politique. Les extrémistes qui s’ignorent se trouvent plutôt du côté de la pensée dominante - de la religion dominante - basée sur la croyance que l’innovation technologique et un retour de la croissance résoudront les problèmes actuels. Si notre prospective est la plus rationnelle et la plus probable, reste à en convaincre les militants d’EE-LV, les Français et tous nos frères et sœurs en humanité. La dissonance cognitive de nos sociétés empêche que ceci soit possible en temps voulu. Cependant, les orientations politiques déduites de cette analyse deviennent relativement faciles à décrire : minimiser les souffrances et le nombre de morts pendant les décennies à venir en proposant dès aujourd’hui un projet de décroissance rapide de l’empreinte écologique des pays riches, genre biorégionalisme basse-tech, pour la moitié survivante de l’humanité dans les années 40. Autrement dit, profiter de la disponibilité terminale des énergies puissantes et des métaux d’aujourd’hui pour forger les quelques outils, ustensiles et engins simples de demain (les années 30), avant que ces énergies et ces métaux ne soient plus accessibles. Sans surprise, hélas, notre perspective générale ne semble pas encore partagée par la majorité des écologistes qui tiennent leurs Journées d’été européennes à Dunkerque. Ainsi, la plénière finale du samedi 26 août est-elle en partie consacrée au «développement industriel» en Europe. Un élan vers le pire.
Anonyme
30851
10488 Posté le 10/08/2018 à 11:24:24
Citation :
Yves Cochet
Celui qui fait des amplis ?
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
10489 Posté le 10/08/2018 à 11:25:54
Non, celui-là est (beaucoup) plus rationnel.
Anonyme
3602
10490 Posté le 10/08/2018 à 11:34:12
Citation :
D’ailleurs autrefois il y avait une heure par département, basée sur l’heure solaire, et donc avec des décalages inférieurs à l’heure.
A l'heure des montres géolocalisé il me semble qu'on pourrait revenir vers une heure solaire adapté à la localisation.
Citation :
Concrêtement, le 21 décembre à Strasbourg il fait nuit noire à 16h30 hein, et si ça restait à l'heure d'hiver le 21 juin, ça serait la nuit à 20h30.
En plus de flinguer le moral, ça ferait consommer un max d'énergie évidemment, les gens ne se levant plus à 5h du matin pour aller travailler dans les mines de charbon.
Je trouve que c'est une excuse un peu facile, traditionnellement l'Alsacien fait son dîner à 18h là où dans d'autre région c'est pas avant 20h.
En même temps on n'est pas obligé de bosser jusqu'à 21h et on peut très bien réadapter des horaire de vie et de travail en fonction d'un changement d'heure.
L'écologie, enfin économie d'énergie et changement d' heure c'est totalement bulshit comme truc et correspond plus à un raisonnement qui dates justement de l'époque où on se levait à 5h du mat pour bosser dans les mines ou à l'usine.
Le vrai le problème c'est plus d'optimiser les divers activités en fonction de l'heure que d'essayer de chercher à régler l'heure en fonction des activités de chacun, ça me semble bien plus juste dans le sens de l'écologie.
[ Dernière édition du message le 10/08/2018 à 11:36:41 ]
- < Liste des sujets
- Charte