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Sujet Le Pub de l'écologie

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Sujet de la discussion Le Pub de l'écologie
Hello les amis!

en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:

pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:

1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
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12401
Plutôt que de calculer en CO2 économisé, en emballage triés,... c'est assez simple finalement de se donner une idée en regardant quel est son niveau de dépense mensuel.
12402
non, si tes dépenses se font uniquement dans le cadre d'une bulle spéculative non polluante bien que pérenne, comme par exemple certaines formes d'art et de culture, ça voudra rien dire du tout.
12403
Je te parle de dépense avoisinant les 1000 euros et toi tu me parles de bulle spéculative. Redescends.
12404
Faut voir le rendement : pour dépenser 1000€, t'en as gagné combien ? t'as eu combien en frais d'essence ? tu peux ne gagner quasiment rien mais avoir un boulot qui pollue à fond (ou permet à d'autres de polluer).

Puis 1000€ dépensé en huile de palme en portion individuelle en plastique venues de Chine, c'est pas pareil que 1000€ de légumes bios acheté à 3 km de chez toi sans emballage.

Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.

http://soundcloud.com/djardin

12405
Plus tes dépenses sont faibles plus tu vas te tourner vers des solutions tournées vers l'écologie globale. Récup, recyclage, troc, proximité,...

[ Dernière édition du message le 29/09/2018 à 11:58:09 ]

12406
Citation de oryjen :
Citation :
Entre parenthèse ce serait quand même gonflé de rejeter sur la nature la faute au prétexte que l'Homme fait partie de la nature.

Dans l'optique des gens qui soutiennent l'un ou l'autre de ces points de vue, il ne s'agit pas d'une faute.
Il s'agit juste de la nature.
Pour moi le truc, c'est qu'il s'agit juste de nos vies en fait.
Et de la perspective, disons "spirituelle" pour faire simple, dans laquelle nous pouvons la placer.

Alors, il faut distinguer la faute de l'erreur d'appréciation et la faute ou l'erreur individuelle de la faute ou l'erreur collective.

Du point de vue de l'évolution des espèces il n'y a pas de faute, juste des impasses évolutives.
Du point de vue animal il n'y a pas de faute non plus, juste des erreurs d'appréciation.

Le concept de faute est culturel et lié au concept de loi (qu'elle soit civile ou religieuse) Le type qui fait 100.000 bornes par an avec un V8 5 litres en respectant le code de la route ou celui qui prend l'avion deux fois par semaine ne commet aucune faute. Il ne commet pas d'erreur d’appréciation individuelle non plus, sa vie n'est pas plus en danger que s'il se déplaçait à vélo. Mais il commet une erreur d'appréciation collective par rapport à la pollution qu'il génère et au risque qu'il fait prendre au groupe ou à la survie de l'espèce.

Le problème est celui de la responsabilité collective. Au procès du personnel des camps de la mort on ne trouvait personne pour avouer sa culpabilité, ou si peu. Ils affirmaient tous, de bas en haut de la hiérarchie, n'être que de tous petits rouages d'une grande machine sur laquelle ils n'avaient aucun contrôle. Pire, du point de vue de la loi nazie ils ne commettaient pas de faute, au contraire. Tout au plus certains devaient être tiraillés entre la faute morale (celle de loi religieuse, mais le silence de l'église n'a pas aidé) et l'obéissance à la loi nazie.

Au niveau des productions de C02 on en est au même stade de dilution de la responsabilité. Les lois qui punissent les comportements nocifs sont pratiquement inexistantes, les sanctions encore plus. Individuellement le responsable ce n'est pas moi c'est l'autre. Même les modestes engagements des états à la suite des conférences climat n'ont pas force de loi. Et il n'existe aucun tribunal pour sanctionner celui qui ne les respecterait pas.

Bref, pas de loi, pas de fautif. Psychologiquement ça change tout. Quant à l'erreur d'appréciation il n'est pas facile d'en prendre conscience et encore moins d'en tirer les conséquences à un tel niveau de dilution des responsabilités. Au final seule une infime minorité tente réellement d'agir.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


12407
Ce que j'essayais d'exprimer hier (en autre), c'est que certains peuvent être tentés de se dire "ok on sait pour le climat" mais on préfère ne rien changer malgré les conséquences et on l'assume en pleine conscience. Ce ne serait donc plus des climato-sceptiques mais des "climato-avertis".

[ Dernière édition du message le 29/09/2018 à 12:16:11 ]

12408
La question de la responsabilité individuelle ou collective ne se poserait même plus, ceux là assumeraient la responsabilité.
12409
Citation :
Le problème est celui de la responsabilité collective. Au procès du personnel des camps de la mort on ne trouvait personne pour avouer sa culpabilité, ou si peu. Ils affirmaient tous, de bas en haut de la hiérarchie, n'être que de tous petits rouages d'une grande machine sur laquelle ils n'avaient aucun contrôle. Pire, du point de vue de la loi nazie ils ne commettaient pas de faute, au contraire. Tout au plus certains devaient être tiraillés entre la faute morale (celle de loi religieuse, mais le silence de l'église n'a pas aidé) et l'obéissance à la loi nazie.

Au niveau des productions de C02 on en est au même stade de dilution de la responsabilité. Les lois qui punissent les comportements nocifs sont pratiquement inexistantes, les sanctions encore plus. Individuellement le responsable ce n'est pas moi c'est l'autre. Même les modestes engagements des états à la suite des conférences climat n'ont pas force de loi. Et il n'existe aucun tribunal pour sanctionner celui qui ne les respecterait pas.

+1 le problème est posé de manière précise et très juste!

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

12410
D'ailleurs, je pense que nos hommes politiques d'une manière générale sont des "climato-avertis".