Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

Le Pub de l'écologie

  • 29 354 réponses
  • 264 participants
  • 915 679 vues
  • 203 followers
Sujet de la discussion Le Pub de l'écologie
Hello les amis!

en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:

pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:

1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
Afficher le sujet de la discussion
12531
12532
Citation de Dr :
Citation de cldbrk :
Non, non pas du tout. Par contre l’histoire de l’extinction ça vous chatouille. C’est pas si grave que ça, d’autres y sont passés avant, d’autres y passeront après.


Ah non, personnellement je m’en fous. Je pense plutôt à ce qui va se passer dans 10 à 100 ans.

En gros, je m’inquiète pour nous, et celle que tu appelles « l’héritière » ( :bave: :mdr: ).


Dans 10 à 100 ans c’est très difficile de prédire ce qui pourrait nous tomber dessus surtout vu la conjecture actuelle. En très probable, on va déjà probablement se reprendre un jolie crise financière à l’horizon 2020. Ce qui pourrait avoir des conséquences désastreuses pour la stabilité du continent européen avec une puissance nucléaire déjà en voie de faillite (le Royaume-Uni) et une autre qui s’amuse à exciter tous les éléments le plus vils de notre civilisation (la Russie). Évidemment c’est sans compter sur Donald mais vu qu’on est à 50/50 de probabilité qu’il fasse un AVC à cause de sa surconsommation de junk food, les USA pourraient encore se restabiliser en une pirouette macabre et oublier rapidement ces étranges années. Là-dessus on superpose le changement climatique, qui malheureusement ne pourra pas être enrayé, parce que malgré nos ambitions occidentales géniales, on oublie le reste de la planète qui n’en a rien à braire à part quelques îliens insignifiants.

Donc on s’avance vers des temps très durs et pas seulement sur le plan écologique. Et il faudra de la résilience à l’héritière. Et c’est bien la seule chose que je peux lui apprendre pour la préparer.
12533
Youtou: le principe des prévisions c'est de pas être certaine en fait. En fait je trouve ça intéressant de prendre du recul sur du très très long terme. Car c'est justement l'inverse (cad vivre au jour le jour, vision sur la semaine, au mois allez grand max à l'année) qui cause notre perte.
12534
Citation de youtou :
pas mal de gens mettent en doute le réchauffement climatique : pas pour dire qu'il n'existe pas, mais qu'on nous ment et qu'il est gravement sous estimé.
Pas mal de gens pensent qu'il est gravement surestimé aussi, sinon ils changeraient d'attitude. Enfin j'imagine.

La vérité c'est qu'on n'en sait pas grand chose. A part la corrélation prouvée entre taux de CO2 et température et entre température plus élevée et humidité plus élevée (mais avec des événements plus intenses extrême humide/venteux - extrême sec) , tout ça sur base historique donc non contestable, pour le reste il n'y a que des hypothèses, des modèles très variables.

Le problème majeur c'est qu'on ne comprend pas encore grand chose à la circulation océanique, principalement aux paramètres qui font qu'à un moment ça bascule dans un sens ou un autre. Et selon le modèle, par ailleurs quasi impossible à dater avec précision en l'état de la science, les perdants (toujours plus nombreux de toutes façons) et les gagnants ne se trouvent pas au même endroit.

Dans tous les cas, avec un réchauffement dans les hypothèses hautes, ça risque d'être compliqué pour la majorité des espèces en zones intertropicales. Avec une température très élevée couplée à une atmosphère saturée en humidité on n'arrive plus à réguler la température corporelle. Pour les autres régions faut juste espérer être au bon endroit ou se préparer à migrer vers les meilleures régions (mais ça risque de se bousculer un peu pour les bonnes places)

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


12535
Citation de EPE_be :
Le problème majeur c'est qu'on ne comprend pas encore grand chose à la circulation océanique, principalement aux paramètres qui font qu'à un moment ça bascule dans un sens ou un autre.

Pas trop d'accord, c'est même un des seuls sujets pour lesquels les connaissances sont relativement avancées, notamment les influences et périodicités des phénomènes El Niño / La Niña et OMA (oscillation
Multidécennale Atlantique)

En téléchargement libre, un ouvrage de référence (cocorico), publié par Météo-France.
Météorologie tropicale : des alizés au cyclone -Tomes 1 et 2

Sinon, pour les incertitudes futures, un papier de vulgarisation clair et intéressant du GIP-Ecofor (et du GICC)
La prévision décennale: un chaînon manquant entre la météo et le climat

[ Dernière édition du message le 30/09/2018 à 17:26:13 ]

12536
Citation de El :
notamment les influences et périodicités des phénomènes El Niño / La Niña et OMA (oscillation
Multidécennale Atlantique)
Oui, on commence à mieux comprendre le fonctionnement d'une oscillation existante sur base d'observations. On sait aussi que le gulfstream n'a pas toujours existé et varie en intensité.

Même si on commence à comprendre les mécanismes, pour ce qui est de prédire quels seront les changements induits par le réchauffement et la fonte des glaces dans la circulation océanique globale et surtout quand ils se produiront (le moment de bascule) on en est encore nulle part. Or ces changements là sont beaucoup trop brutaux pour pouvoir s'adapter (localement de l'ordre de 10 degrés en 10 ans), sans aucune mesure avec le réchauffement global.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


12537
Citation :
Non.

Nous échouons parce que nous sommes fait de la même étoffe que tous les autres trucs qui gesticulent dans le vaste univers. On consomme des ressources pour se répliquer et on essaye de minimiser la dépense d’énergie endogène pour se faire.


Oui il y a un truc, là. C'est une manière raisonnable de voir les choses, et je n'arrive pas à tout à fait évacuer cette manière de voir de ma façon de comprendre.
Juste une remarque:
Ton modèle est impeccable pour décrire le début et la fin. Aucun problème, c'est imparable.
Mais si je puis me permettre, ce qui nous intéresse au fond, c'est ce qu'il y a entre les deux...
Et là, la différence peut être assez grande entre "bien se conduire" et "mal se conduire" pour retarder la fin, peut-être la suspendre? Atteindre une sorte d'équilibre harmonieux entre nous (avec nos besoins, qui ont évidemment un impact, aussi vertueux soyons-nous) et le reste?

--------------------------------------------------------------------------------

L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

12538
Ça dépend de ce que tu entends par équilibre. Mais les équilibres statiques sont rares et confinés à des niches bien particulières. Mais en gros sur une espèce supérieure (pas supérieure dans le sens mieux que, mais dans le sens de la complexité) et ubiquitaire comme la nôtre, mouais non. A partir du moment on a pu commencer à se détacher de certaines contraintes en matière de contrôle des ressources essentielles et se prémunir de nos prédateurs naturels c’etait déjà plus ou moins game over. En gros pour faire simple le seul moyen de revenir en arrière c’est juste d’augmenter notre mortalité et de forcer l’equilibre brutalement, soit d’eliminer notre mortalité et supprimer notre reproduction. En gros nazisme ou transhumanisme, les deux facettes degueulasses de notre hubris.
12539
12540
j'aimerais bien pouvoir contrer ton approche biologique de la question - moi qui en mutant marxiste reste obsédé par la problématique économique -, mais spa facile.
dirais-tu que que la bureaucratie et l'industrialisation étaient des étapes obligées pour l'humanité ou si on aurait pu envisager des alternatives ?