Le Pub de l'écologie
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Anonyme
521410
Sujet de la discussion Posté le 12/06/2006 à 09:55:45Le Pub de l'écologie
Hello les amis!
en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:
pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:
1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:
pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:
1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
Anonyme
27133
18881 Posté le 02/09/2019 à 10:30:28
L'essentiel est qu'ils pensent bien à couper l'eau du robinet quand ils se lavent les dents, qu'ils privilégient les douches aux bains, et bien sûr qu'ils achètent des ampoules basse consommation.
samy dread
17422
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 18 ans
18882 Posté le 02/09/2019 à 10:34:48
et achètent de la viande bio pour leurs clébards
Non je ne mettrai pas de pull
[ Dernière édition du message le 02/09/2019 à 10:35:04 ]
Jimbass
11603
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 18 ans
18883 Posté le 02/09/2019 à 10:38:29
Citation de EPE_be :
Les compagnies pétrolières et nucléaires [...] sont parmi les plus gros investisseurs (R&D et production) en renouvelable.
En effet. Mais je parlais de la disponibilité de points de distribution d'hydrogène, notamment pour les véhicules, et il faut bien constater qu'à part quelques expérimentations (souvent en parc fermé), il n'y a pas grand-chose en France :
https://www.netinform.net/h2/h2stations/h2stations.aspx
En passant je vous remets un lien vers le rapport, très complet et objectif (mais qui va bientôt commencer à devenir obsolète tant ca évolue vite) édité par Shell à propos d'hydrogène :
https://hydrogeneurope.eu/sites/default/files/shell-h2-study-new.pdf
Musikmesser 2013 - Bullshit Gourous - Tocxic Instruments - festivals Foud'Rock, Metal Sphère et la Tour met les Watts
Anonyme
65640
18884 Posté le 02/09/2019 à 11:14:59
Citation :
L'essentiel est qu'ils pensent bien à couper l'eau du robinet quand ils se lavent les dents, qu'ils privilégient les douches aux bains, et bien sûr qu'ils achètent des ampoules basse consommation.
je suis franchement pas certain que même ça soit accompli en 2019....
Bon après tout n'est pas si noir non plus, dans mon tiéquart, y a pas mal de jardins citoyens, où y a un intéressant melting pot sociologique, avec des papys et des mamys venant acheter leurs fruits et légumes biolocaux à des jeunes chevelus probablement fumeurs de drogue.
En revanche, pour en avoir discuté avec ces chevelus, quand l'effet délétère des drogues n'était pas trop présent dans leur cerveau coupable, ils me disaient que j'étais leur "client" le plus jeune, sinon personne de moins de 60 ans ne venait leur acheter fruits et légumes : les trentenaires, quadras et quinquas vont acheter du bio espagnol à auchan-drive dans leur voiture allemande.
En tout cas une alternative possible existe, c'était pas le cas quand j'étais étudiant par ex.
Anonyme
935
18885 Posté le 02/09/2019 à 11:37:23
Citation :
Je crois que c'est un peu de la légende urbaine ça. Les compagnies pétrolières et nucléaires doivent s'assurer un avenir et sont parmi les plus gros investisseurs (R&D et production) en renouvelable.
C'est assez intéressant de visionner les conférences des gourous qui intéressent ces grandes compagnies.
Je constate qu'il a retiré les sponsors qu'il arborait fièrement sous cette vidéo mais les vieux singes assis là font tous partis des grandes entreprises bienfaitrices de l'humanité, ils sont toujours sur son site:
J'ai le sentiment qu'ils sont bien conscients aussi de la nécessité d'évoluer, mais l'exigence actionnariale et garder leur pouvoir passera avant tout le reste. Ils ne feront rien pour le bien commun, tout pour leur intérêt.
Si la "transition" se fait par eux ou avec 'le concours de', des "partenariats" public-privé, je crains qu'elle ne se fera que pour un nombre restreints d'auto-élus et que ça ne coûte beaucoup plus cher que ce que cela devrait, pourquoi ne continuerait-ils pas de saigner la population au passage ?
Ceux qui ne pourront accéder financièrement aux représentations actuelles et futures de ce qu'est la "transition" continueront d'être pointés du doigt, culpabilisés, déshumanisés, ce qui permettra de continuer de les maltraiter et les éradiquer par tous les moyens coercitifs et légaux possibles. Un sentiment de déjà vu.
[ Dernière édition du message le 02/09/2019 à 11:41:25 ]
Anonyme
27133
18886 Posté le 02/09/2019 à 12:25:51
Citation :
Et si la transition se faisait plutôt par une intervention du Saint Esprit, en accord colorimétrique et perpendiculaire avec une Injonction d'Allah et un soupir concommitant de Yahvé, franchement, on n'aurait pas plus de chances ?Si la "transition" se fait par eux
#Houba
6572
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18887 Posté le 02/09/2019 à 13:21:39
Citation de TripleOverhead :
Certes elles recherchent le profit. Cela dit dans le domaine de l'énergie les entreprises nationales sont au moins aussi puissantes voire plus que les entreprises privées. Saudi Aramco, Gazprom, Petrochina, Petroleos Mexicanos, Kuwait Petroleum Company etc sont toutes des compagnies contrôlées entièrement par les états sans compter toutes celles où l'état est l'actionnaire majoritaire (Ce qui est aussi le cas D'EDF ou Engie d'ailleurs) J'ai le sentiment qu'ils sont bien conscients aussi de la nécessité d'évoluer, mais l'exigence actionnariale et garder leur pouvoir passera avant tout le reste. Ils ne feront rien pour le bien commun, tout pour leur intérêt.
Si elles investissent de plus en plus dans le renouvelable c'est qu'il devient rentable alors que le non renouvelable l'est de moins en moins. Dans le domaine pétrolier les plus beaux gisements sont découverts et exploités depuis longtemps. Explorer sans trop d'espoir, forer des puits secs, investir dans des régions géologiquement ou politiquement difficile avec des dérapages de budget style EPR ça devient moins vendeur que construire une centrale solaire dans un désert chilien.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
will_bru
24479
Vie après AF ?
Membre depuis 16 ans
18888 Posté le 02/09/2019 à 13:44:40
la rince, ton cynisme me consterne
One Breath III : WBBTMR - One Breath III
"Bunt Magnet strums the strings of nostalgia and sarcasm with equal flair.". Bah quoi ? Y a pas mort d'homme hein...
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
18890 Posté le 02/09/2019 à 16:09:42
Citation :
Climat : les habits neufs du scepticisme
CHRONIQUE de Stéphane Foucart
Ce ne sont plus des arguments contre le réchauffement climatique qui sont attaqués, mais les personnalités qui incarnent et portent la mobilisation, dénonce, dans sa chronique, Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/08/31/climat-les-habits-neufs-du-scepticisme_5504773_3232.html
Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite
Citation :
Peu à peu, au cours des dernières années, la fin de l’été est devenue à l’hémisphère Nord ce que la fin de la saison des ouragans est traditionnellement au golfe du Mexique : le moment de faire le bilan des dégâts. C’est l’heure des comptes. En une décennie à peine, le dérèglement climatique a changé notre perception des saisons. Dans le monde riche et tempéré, l’été n’est plus exclusivement la saison des vacances, de l’insouciance, du farniente et des voyages, il est aussi celle des canicules à répétition, de la sécheresse, des incendies.
Même en France – dont la situation géographique n’en fait pas un pays en première ligne face au réchauffement – le péril apparaît désormais accessible aux sens de chacun. Songeons que, selon Météo France, on comptait moins de deux épisodes caniculaires par décennie entre 1950 et 1990 sur le territoire métropolitain, alors qu’on en dénombre déjà seize entre 2010 et 2019. C’est huit fois plus. En très peu de temps, le changement climatique a cessé de n’offrir aux citoyens occidentaux que le spectacle des malheurs de pays pauvres et lointains, voire la possibilité de dommages éventuels dans un futur distant.
Fin juillet, la température a dépassé 40 °C dans plus d’une cinquantaine de villes françaises – avec près de 46 °C à Gallargues-le-Montueux, dans le Gard, et plus de 42 °C à Paris. Chacun peut désormais comprendre qu’il se passe quelque chose.
Lire aussi Une agence américaine confirme que le mois de juillet 2019 a été le plus chaud jamais observé
Pourtant, malgré le caractère plus que tangible du changement en cours, la conversation publique est toujours envahie par de nouvelles formes de déni. Souvenez-vous. Lorsque la question climatique a commencé à se frayer une petite place dans les grands médias, la première forme de scepticisme a consisté à en nier la réalité. De véritable réchauffement, il n’y avait pas : les mesures étaient prétendument imprécises et les stations météorologiques, gagnées par l’urbanisation, affichaient toutes des températures exagérées. C’était bien évidemment faux.
Campagne de dénigrement contre Greta Thunberg
Cet argument tombé, il fallut en trouver un autre. Certes, le réchauffement était réel, mais il n’était pas le fait des activités humaines, ou alors de manière marginale. La preuve, selon les sceptiques ? Alors que les émissions de gaz à effet de serre se poursuivaient à bride abattue, ne voyait-on pas une stagnation des températures à partir de 1998 ? S’il n’y avait même plus corrélation, comment pouvait-il y avoir causalité ? Ce nouveau sophisme mis à bas, il fallut chercher autre chose. Certes, le réchauffement était réel, certes il était bien le fait des activités humaines, mais il était sans gravité. Cet élément de langage a aussi fait long feu.
Les sceptiques n’ont pas renoncé. Mais ils ont revêtu des habits neufs. Ce ne sont plus des arguments qui sont attaqués, mais les personnalités qui incarnent et qui portent la mobilisation contre le réchauffement. Fin juillet, alors qu’elle devait être entendue par l’Assemblée nationale, la jeune militante suédoise Greta Thunberg a essuyé une campagne de dénigrement d’une violence inouïe, lancée par quelques journaux et personnalités médiatiques, amplifiée par la méchanceté gratuite, anonyme et grégaire des réseaux sociaux.
A peu près rien ne fut épargné à la jeune fille. « Quelle âme habite ce corps sans chair ? », s’interroge Michel Onfray. Elle « affiche son syndrome d’Asperger comme un titre de noblesse », persifle Pascal Bruckner. C’est pire encore pour Raphaël Enthoven, pour qui elle n’est « qu’une arnaque, qu’une image, qu’une enveloppe vide mandatée pour dire le Bien ». Autant de propos profonds, formulés dans une sorte d’urgence philosophique, alors qu’en France on étouffait sous des températures record, que la Sibérie perdait dans des incendies catastrophiques une surface de forêt boréale équivalente à la Belgique, que les dix millions d’habitants de la ville de Chennai, en Inde, étaient ravitaillés en eau par des trains spéciaux et que les températures excédaient 30 °C au-delà du cercle polaire.
Lire aussi Greta Thunberg : « Militante pour le climat, âgée de 16 ans, avec Asperger »
Diversion
Greta Thunberg a, de fait, de nombreux torts. Celui d’être jeune et d’être une femme, d’abord. Ceux, ensuite, de s’inquiéter du monde dans lequel elle grandira, d’énoncer sans fard l’état des connaissances sur un sujet complexe, et de réclamer des adultes les réactions appropriées. Mais pour toute réponse, au lieu d’examiner sur le fond les questions soulevées par la jeune militante, une certaine presse a alimenté le débat public par l’accumulation d’informations sans autre intérêt que la diversion. Ne pouvant plus argumenter, le nouveau scepticisme dénigre, harcèle et poursuit de sa vindicte ceux qui prennent acte de la situation et exigent qu’il en soit tenu compte.
Lire aussi Greta Thunberg, forces et faiblesses d’un symbole
Le problème n’est donc pas la déstabilisation du climat terrestre, il est de savoir si Greta Thunberg est instrumentalisée par ses parents, ou par le capitalisme vert scandinave, ou par les deux. D’autres débats majeurs ont surgi. Mérite-elle une « bonne fessée », comme le pense la députée d’extrême droite Emmanuelle Ménard (RN) ? Son discours est-il « glaçant et totalitaire », comme l’a affirmé le député Thierry Mariani (RN), quelques semaines avant de partir pour Damas, pour la sixième fois, rencontrer Bachar Al-Assad ? Fallait-il boycotter sa venue à l’Assemblée, comme l’ont proclamé d’autres parlementaires ? Son voyage en voilier vers New York (Etats-Unis) était-il neutre en carbone ? Et ce repas, qu’elle s’apprêtait à manger dans un train, est-il vraiment conforme à son engagement – cette banane, là, à côté du sandwich, n’a-t-elle pas un bilan carbone désastreux ?
Au terme de cet été, les forêts, les banquises, les océans et les ressources en eau douce ont certes souffert, mais la qualité du débat public n’a pas, elle non plus, été épargnée.
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