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Le Pub de l'écologie

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Sujet de la discussion Le Pub de l'écologie
Hello les amis!

en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:

pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:

1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
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19721
Citation de Dr :
Le vrai souci c’est qu’il y a une écrasante majorité de gens qui ne croient pas à la réalité de ce mur. Pourtant, avec l’épuisement des énergies fossiles facilement disponibles, l’épuisement des poissons, la destruction de la fertilité des sols à coup de fongicides pesticides et insecticides, le manque d’eau et le bouleversement climatique... on devrait le voir ce mur.


Comment voulez vous que la majorité des gens prennent conscience de tout ça, alors qu'à chaque fois qu'ils vont au supermarché, les rayons sont plein de boustifailles
Al bundy vs Georges abitbol
19722
Une visite dans les abattoirs histoire de voir comment les animaux sont butés :bave:
19723
Citation de Fanou83 :
Comment voulez vous que la majorité des gens prennent conscience de tout ça, alors qu'à chaque fois qu'ils vont au supermarché, les rayons sont plein de boustifailles
Quand le dérèglement climatique fera flamber les prix alimentaires ils nieront toujours hein ! Ce sera la faute des gouvernements, des commerçants, des paysans et cette "légende" des mauvaises récoltes c'est un complot pour leur soutirer leur argent :facepalm:

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


19724
sauf que ces discours ne germent pas spontanément dans la bouche des gens, il y a des media avec des moyens financiers qui se chargent de les répandre quotidiennement via des procédés techniques leur permettant d'atteindre des millions de gens

Non je ne mettrai pas de pull

19725
Citation de Before_ :
Une visite dans les abattoirs histoire de voir comment les animaux sont butés :bave:
L’abatage des animaux à la ferme autrefois n'était pas plus glamour hein! Mais certainement que le rapport direct entre l'animal vivant et le contenu de l’assiette ne devait pas inciter au gaspillage.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


19726
Citation :
L’abatage des animaux à la ferme autrefois n'était pas plus glamour hein


tout à fait, je voulais surtout souligner l'industrialisation du vivant au profit de la bidoche.
19727
De toutes façons si on voulait changer le cours des choses et le comportement des gens ça serait très faisable. Mais malgré les beaux discours "on a compris l'urgence et on y travaille" les dirigeants de tous poils n'ont qu'une préoccupation : faire tourner la machine.
Trop de viande ? Faites des sorties scolaires pour visiter les abattoirs.
Les oeufs : visite d'un élevage en batterie avec broyage des poussins mâles juste avant de reprendre le bus.
Diffusion dans les classes de reportages sur la fabrication des fringues et des smartphones etc etc ...
Aucun gosse ne supporterait ça.
19728
Je suppose que la personne politique qui proposerait ça (visiter un abattoir pour montrer aux enfants que les steacks hachés ne poussent pas dans les champs) serait accusée extrêmement violemment de vouloir traumatiser les enfants. Les accusateurs principaux ne seraient même pas le lobby agricole, mais les parents.
19729
Ça date de 2013, mais ça illustre ce que disait EPE_be. Donc bref, pour réussir une grosse transition, il faut une forte solidarité et vision d’ensemble, et pas un ultra-capitalisme avec son égoïsme mortifère :

Citation :
Grèce : retour à l’âge du feu ?
par Pierre Magnan 25/01/2013

Athènes enfumée, forêts coupées... les conséquences de la crise économique se font sentir pendant l'hiver grec, qui peut être très rigoureux, dans le nord du pays notamment. Délaissant le fioul trop cher, les Hellènes se tournent vers le bois de chauffage.

Les autorités grecques ont saisi en 2012 quelque 13.000 tonnes de bois coupé illégalement dans des forêts en Grèce. A l’origine de cette ruée sur le bois, la crise qui incite les Grecs à réutiliser leurs cheminées pour alléger leur facture énergétique.

La décision d'aligner depuis octobre la taxation du fioul domestique jusque là épargné pour raisons sociales sur celle de l'essence, en vue de remplir les caisses vides de l'Etat, frappe de plein fouet les ménages grecs, épuisés par trois ans d'austérité. Le prix du fioul est passé de 95 centimes à 1,35 euro le litre et «sa consommation aurait baissé de 75%», selon la correspondante du Figaro en Grèce, Alexia Kéfalas.

Dans un pays où les forêts ne sont pas légions (à l’exception du nord) et sont déjà victimes de nombreux incendies, cette déforestation sauvage ne va pas sans poser des problèmes. «Les braconniers viennent avec de gros camions remorques et coupent tout ce qu'il peuvent, explique le garde forestier de Kilkis dans le nord du pays, Eftimios Politidis. Ils n'ont peur de rien, ils savent que nous sommes en sous-effectifs», rapportait La Tribune en novembre 2012. Même les arbres du mont Olympe ont été victimes de coupes sauvages.

Les plaintes ont beau se multiplier, plus de 3000 selon Athènes, les arbres sont victimes de cette chasse à la chaleur pas chère.

«C'est la nécessité qui est mere de l'invention»

Alors que l’économie grecque connaît sa sixième année de récession, les Grecs souffrent du froid. On ne compte plus les habitants qui ont renoncé à acheter du fioul pour chauffer leurs immeubles. Avec parfois des conséquences dramatiques. Le journal grec ekathimerini raconte que trois enfants sont morts le mois dernier dans le nord du pays dans la maison de leurs grands parents qui avaient abandonné le chauffage au fioul pour revenir au bois.

Les conséquences sur l’environnement sont visibles. Résultat, les autorités étudient des mesures pour lutter contre la pollution atmosphérique dans les grandes villes, Athènes et Salonique, où la hausse de l'utilisation du chauffage au bois a récemment fait apparaître une brume, surtout le soir, composée de particules polluantes et dangereuses. Cette pollution est devenue visible, comme l’était le «néfos» qui a fait pendant des années suffoquer la capitale grecque.

Dernière victime en date de ce retour à l’âge du bois : à Athènes, les pousses de l’olivier millénaire sous lequel, selon la légende, enseignait Platon au 4e siècle avant notre ère, auraient été volées pour terminer dans une cheminée. Qu'en penserait-il aujourd'hui, lui qui disait (sous son arbre ?): «C'est la nécessité qui est mère de l'invention»...
19730