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Sujet Le Pub de l'écologie

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Sujet de la discussion Le Pub de l'écologie
Hello les amis!

en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:

pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:

1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
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Vivement que des petits hackers de merde y balancent du pron au hasard, les forêts en feu, les répressions diverses, ou Rick Astley 20h non stop.

- Vous êtes contre tout ce qui a été fait depuis la dernière guerre...
- Vous vous trompez de date. Je suis contre tout ce qui a été fait depuis Adam

21623
Et prennent 15 ans de taule par ce qu'on ne rigole pas avec ça.
21624
Citation de Before_ :
papa pourquoi un sapin au fait ?

Parce que des types du Nord faisaient des fête rituelles rapport au solstice d'hiver, prenaient des champi ( amanites schtroumpfs ) en mode chamanique et pour remercier les Dieux, y décoraient les sapins avec de jolies créations rappelant leurs illuminations.
Ensuite comme d'habitude, les chrétiens ne reprennent que le plus merdique de toute l'affaire et plaquent leur sornettes dessus.:??:

Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.

 

 

[ Dernière édition du message le 06/01/2020 à 11:07:59 ]

21625
Une étude récente menée par un regroupement d’associations écologistes fait un inventaire des cas où une « croissance verte » aurait été observée, analyse ces cas, et montre que le découplage entre croissance et consommation d’énergie n’a pas eu lieu. Même si ce n’est pas une démonstration, cette étude conclut que la possibilité d’une croissance verte est vraisemblablement illusoire et impossible.

https://nourrituresterrestres.substack.com/p/1-pourquoi-la-croissance-verte-nexiste

Citation :
“Adieu à la croissance verte” : telle est la conclusion d’un rapport publié l’été dernier par le European Environmental Bureau (fédérant plus de 140 organisations environnementales).

Rappel sur le découplage

Pour rappel, l’idée d’une croissance “verte” - aujourd’hui la réponse politique dominante à l’urgence écologique - repose sur un postulat : la possibilité d’un découplage entre la croissance économique (mesurée par la hausse du PIB) et l’impact environnemental (mesuré par les émissions de CO2 et la consommation de ressources). On parle de découplage absolu (hausse du PIB et baisse de l’impact environnemental) ou relatif (hausse du PIB et hausse proportionnellement plus faible de l’impact environnemental).

C’est le découplage absolu qu’il faudrait viser : les objectifs de l’Accord de Paris impliquent de diminuer de façon absolue et non relative les émissions de CO2. Nous en sommes encore très loin. Aujourd’hui, le monde connaît au mieux un découplage relatif (qui reste superficiel), au pire un recouplage (le taux de croissance de la consommation de ressources est plus élevé ces dernières années que celui de la croissance économique).

La question clef est bien la suivante : le découplage absolu - introuvable jusqu’à présent - est-il réellement envisageable à l’avenir ?
(...)


Citation :
Ces différents arguments mériteraient d’être explicités dans le détail pour convaincre véritablement. L’idée est ici n’est pas de présenter une démonstration (lire pour cela le rapport entier) mais bien une synthèse. La conclusion du EEB laisse peu de place à l’ambiguïté : “Notre constat est clair: le découplage dans la littérature scientifique est une botte de foin sans aiguille. De toutes les études examinées, nous n'avons trouvé aucune trace qui justifierait les espoirs actuellement investis dans la stratégie de découplage. Globalement, l'idée que la croissance verte puisse effectivement résoudre les crises environnementales en cours est insuffisamment soutenue par des bases empiriques”.

Phénomène frappant : ces thèses commencent à se frayer un chemin dans les sphères économiques dominantes, jusqu’ici peu réceptives à ce type de discours. L’éditorialiste économique star des Echos, Jean-Marc Vittori, écrivait cette semaine pour la première fois : “La croissance verte n'existe nulle part. Nos vies devront radicalement changer. Nous ne savons pas découpler production et émissions de gaz à effet de serre”.

En octobre déjà, il appelait à “une forme de planification consensuelle, comme la France en avait inventé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale” pour réduire nos émissions.
21626
Citation de Dr :
Phénomène frappant : ces thèses commencent à se frayer un chemin dans les sphères économiques dominantes, jusqu’ici peu réceptives à ce type de discours. L’éditorialiste économique star des Echos, Jean-Marc Vittori, écrivait cette semaine pour la première fois : “La croissance verte n'existe nulle part. Nos vies devront radicalement changer. Nous ne savons pas découpler production et émissions de gaz à effet de serre”.


En réalité ça n'a rien d'étonnant d'entendre ce discours de la part d'économistes. L'investisseur est bien moins sensible à la croissance globale que le politique qui doit satisfaire une population qui en veut toujours plus. L'investisseur, lui, veut juste savoir où il y a du profit à se faire, là où placer ses billes. Une décroissance globale ne le dérange pas tant qu'il reste des secteurs (économiques et/ou géographiques) en croissance.

C'est le même principe avec les fonds "éthiques". Pas que l'investisseur se soucie plus qu'avant des dégâts environnementaux ou du bien-être des enfants dans les usines au Vietnam, mais les procès et les campagnes médiatiques désastreuses pour l'image coûtent très cher. C'est cynique au possible mais ça démontre le pouvoir réel du consommateur qui ne l'utilise pas assez.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


[ Dernière édition du message le 06/01/2020 à 15:09:04 ]

21627
Surtout les economistes ont toujours eu pour seul objectif la croissance infinie. Ils partaient sur des axiomes pour cela qui ne sont pas relle, et cette science doit maintenant tout revoir a la lueur de la realite.
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Citation :
En réalité ça n'a rien d'étonnant d'entendre ce discours de la part d'économistes. L'investisseur ...

Investisseur = financier ≠ économiste

Et avec cette réserve...

Citation de miles1981 :
Surtout les economistes ont toujours eu pour seul objectif la croissance infinie. Ils partaient sur des axiomes pour cela qui ne sont pas relle, et cette science doit maintenant tout revoir a la lueur de la realite.


...nous sommes tous d’accord.

[ Dernière édition du message le 06/01/2020 à 16:50:24 ]

21629
x
Hors sujet :
Citation de miles1981 :
cette science doit maintenant tout revoir a la lueur de la realite.


Du coup, "science" c'est peut-être un peu optimiste ... :oops2:
21630
Citation de Dr :
Investisseur = financier ≠ économiste
Disons que le lecteur d'un journal comme les échos est probablement plus souvent un épargnant/investisseur/boursicoteur qu'un passionné de macro-économie. ;)
Citation :
LesEchos.fr toute l'actualité économique et financière en France et dans le monde
Il y a des fortunes qui se perdent en période de récession mais d'autres qui se font hein! Tu peux retirer la moitié des billets du Monopoly celui qui gagne la partie emporte un beau pactole quand même. Que les autres se retrouvent à poil n'est pas son problème.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016