Sujet Le Pub de l'écologie
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alors ça c'est très intéressant, ce pic de particules fines alors même que la circulation est réduite. On a la même chose dans un peu toutes les zones, voici les relevés pour Chalons :
interprétation :
d'abord les sources :
les particules fines, qui sont les poussières, sont très variées dans leur formes et leurs origines : les voitures, l'industrie, le chauffage (surtout au bois), l'agriculture et la nature (pollen, entrainement par le vent du sol).
Là où c'est intéressant, c'est qu'on est en confinement, ces données sont donc très précieuses car on a les 2 composantes habituellement majeurs qui sont réduites : la bagnole et partiellement l'industrie.
Les autres sources :
Pour le chauffage c'est mitigé, car on est en mars et avec plein de soleil, les chaudières fonctionnent peu. Mais par contre il fait frais la nuit, donc un petit coup de chauffage le soir et la matin sont les bienvenues. Si on a une cheminée au bois, une petite flambée fait l'affaire. Mais ça c'est une source massives de particules fines par rapport à une chaudière fioul ou gaz qui tourne en continue.
si c'était une des 3 (ou +) sources précédemment citées qui étaient responsables, on verrait une différence de teneurs en PM entre le jour et la nuit. En effet comme le montre la courbe d'ozone, il y a pas mal de rayonnement, ce qui signifie que le volume où ces particules fines sont diluées baisse la nuit et monte énormément le jour, on aurait donc des problèmes de PM que la nuit. Or là c'est presque l'inverse, on a plus de PM le jour avec le rayonnement. La source est donc liée à une activité biologique qui dépend du soleil. Dans ce cas la dispersion et la baisse de la teneur dépend du vent et pas du rayonnement
c'est donc les pollens et l'agriculture qui produisent ces PM. En plus le temps sec et le vent entraine beaucoup de poussières dans l'air.
Particularité des poussières :
Dans ces graphiques on donne les teneurs en µg/m3. Pour les paramètres gazeux, il y a un facteur fixe entre le rapport volumique (volume / volume) et le rapport masse sur volume (µg/m3, c'est à dire qu'il y a proportionnalité avec le nombre de molécule par unité de volume. Pour les particules fines il y a un souci. La masse est liée au volume des particules, ainsi une particule de diamètre 10 fois plus gros est aussi 1000 fois plus lourdes. Il n'y a pas de lien direct et simple entre les µg/m3 et le nombre de poussières dans l'air.
on sait que les PM produites par les voitures et l'industrie sont plus fines que celles 'naturelles' et agricoles. Ces PM sont donc plus massives et font plus vite monter les courbes. Ainsi on peut avoir des teneurs en PM assez forts (70µg/m3) en ce moment qui sont moins dangereuses que des teneurs en PM de 20 µg/m3 mesurées en plein hiver.
Les particules qu'on a en ce moment sont assez bien arrêtées par le nez et ne descendent pas trop bas dans les voies respiratoires.
La courbe de chalons est bien monté hier, journée sans vent et chaude, la teneur en PM a baissé aujourd'hui avec le retour du vent et le froid, la dispersion est meilleur et la production plus basse.
Ce ne sont que des effets de "surface" la qualité de l'air s'est amélioré malgré une augmentation de la pollution aux particules fines (cf un post de samy dread qui est je crois précisémment un spécialiste de la qualité de l'air) donc oui, sur le moment on mesure une amélioration. A voir si à terme on pourra en mesurer les effets. En tous cas c'est assez bénéfique je pense.
Tu as vu ca où ? J'ai vu des infos allant dans ce sens, d'autre disant qu'au contraire il augmente, et d'autres qu'il est cyclique !
Anonyme
1612
Anonyme
4547
Et juste à ce moment là à Rennes on se prend un pic de pollution aux particules fines, le seum. 
Anonyme
1612
Ah ouais pas mal 
samy dread
17632
Drogué·e à l’AFéine
Citation :
Et juste à ce moment là à Rennes on se prend un pic de pollution aux particules fines
alors ça c'est très intéressant, ce pic de particules fines alors même que la circulation est réduite. On a la même chose dans un peu toutes les zones, voici les relevés pour Chalons :
interprétation :
d'abord les sources :
les particules fines, qui sont les poussières, sont très variées dans leur formes et leurs origines : les voitures, l'industrie, le chauffage (surtout au bois), l'agriculture et la nature (pollen, entrainement par le vent du sol).
Là où c'est intéressant, c'est qu'on est en confinement, ces données sont donc très précieuses car on a les 2 composantes habituellement majeurs qui sont réduites : la bagnole et partiellement l'industrie.
Les autres sources :
Pour le chauffage c'est mitigé, car on est en mars et avec plein de soleil, les chaudières fonctionnent peu. Mais par contre il fait frais la nuit, donc un petit coup de chauffage le soir et la matin sont les bienvenues. Si on a une cheminée au bois, une petite flambée fait l'affaire. Mais ça c'est une source massives de particules fines par rapport à une chaudière fioul ou gaz qui tourne en continue.
si c'était une des 3 (ou +) sources précédemment citées qui étaient responsables, on verrait une différence de teneurs en PM entre le jour et la nuit. En effet comme le montre la courbe d'ozone, il y a pas mal de rayonnement, ce qui signifie que le volume où ces particules fines sont diluées baisse la nuit et monte énormément le jour, on aurait donc des problèmes de PM que la nuit. Or là c'est presque l'inverse, on a plus de PM le jour avec le rayonnement. La source est donc liée à une activité biologique qui dépend du soleil. Dans ce cas la dispersion et la baisse de la teneur dépend du vent et pas du rayonnement
c'est donc les pollens et l'agriculture qui produisent ces PM. En plus le temps sec et le vent entraine beaucoup de poussières dans l'air.
Particularité des poussières :
Dans ces graphiques on donne les teneurs en µg/m3. Pour les paramètres gazeux, il y a un facteur fixe entre le rapport volumique (volume / volume) et le rapport masse sur volume (µg/m3, c'est à dire qu'il y a proportionnalité avec le nombre de molécule par unité de volume. Pour les particules fines il y a un souci. La masse est liée au volume des particules, ainsi une particule de diamètre 10 fois plus gros est aussi 1000 fois plus lourdes. Il n'y a pas de lien direct et simple entre les µg/m3 et le nombre de poussières dans l'air.
on sait que les PM produites par les voitures et l'industrie sont plus fines que celles 'naturelles' et agricoles. Ces PM sont donc plus massives et font plus vite monter les courbes. Ainsi on peut avoir des teneurs en PM assez forts (70µg/m3) en ce moment qui sont moins dangereuses que des teneurs en PM de 20 µg/m3 mesurées en plein hiver.
Les particules qu'on a en ce moment sont assez bien arrêtées par le nez et ne descendent pas trop bas dans les voies respiratoires.
La courbe de chalons est bien monté hier, journée sans vent et chaude, la teneur en PM a baissé aujourd'hui avec le retour du vent et le froid, la dispersion est meilleur et la production plus basse.
Non je ne mettrai pas de pull
boulooban
4649
Squatteur·euse d’AF
Soot_and_Stars
5829
Je poste, donc je suis
oryjen
17704
Drogué·e à l’AFéine
Anonyme
407
Anonyme
31097
Citation :
Mais en quelques semaines à peine de pandémie et de "récession" économique (bénie soit-elle), on enregistre des effets bénéfiques spectaculaires sur la santé de notre hôte multi-millénaire...
Ce ne sont que des effets de "surface" la qualité de l'air s'est amélioré malgré une augmentation de la pollution aux particules fines (cf un post de samy dread qui est je crois précisémment un spécialiste de la qualité de l'air) donc oui, sur le moment on mesure une amélioration. A voir si à terme on pourra en mesurer les effets. En tous cas c'est assez bénéfique je pense.
Citation :
Il semblerait que même le trou de la couche d'ozone en Antarctique se soit à peu près refermé!
Tu as vu ca où ? J'ai vu des infos allant dans ce sens, d'autre disant qu'au contraire il augmente, et d'autres qu'il est cyclique !
Anonyme
407
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