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Sujet Le Pub de l'écologie

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Sujet de la discussion Le Pub de l'écologie
Hello les amis!

en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:

pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:

1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
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Ce qui est ingéré...
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Ah sympa, merci pour cette appétissante précision :bravo:
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et on en chie combien?

Non je ne mettrai pas de pull

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la misère... la forte chaleur par chez moi a entrainé la mort de la plupart des poissons du lac. :((

le-pub-des-gentlemen-3059078.png
je note aussi beaucoup de traces d'hydrocarbures à la surface de l'eau.

"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

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...
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Citation de article :

Les paysans l’ont sec
Sophie Bracquemart

Dans cette parcelle appelée la Mutte, à Termes dans les Ardennes, l’éleveur de vaches laitières Damien Thiébault accuse le coup. Huit pieds de maïs fourrage sur dix sont dépourvus d’épis.Photos Aurélien Laudy
Maïs, betteraves, luzerne… souffrent de la sécheresse. L’inquiétude des agriculteurs grandit face aux rendements qui s’effondrent.
> J ’ai 80 % de perte dans ce champ , affirme Damien Thiébault. C’est une catastrophe. » Aussitôt le passage de l’ensileuse devant lui, il progresse dans une terre sableuse et aride pour gagner le rang le plus proche. « Huit pieds de maïs fourrage sur dix sont dépourvus d’épis, s’alarme-t-il. Et quand il y en a un, il n’est pas suffisamment développé. »
Partiellement fécondés, les épis manquent de grains à leur extrémité. Autre constat tout aussi désolant : « Je n’ai que dix grains à la circonférence. Normalement, il y en a seize. Le grain faisant le rendement, je n’aurai pas la quantité de maïs ensilage nécessaire pour nourrir mes bêtes cette année », déplore l’agriculteur ardennais, qui élève soixante-dix vaches laitières à Termes. Sa récolte sera en outre de piètre qualité.

La luzerne fane, ses 3 e et 4 e coupes sont compromises. Les jeunes pousses sont quantà elles déshydratées
Xavier Guillaume, agriculteur à Roizy
« La canicule n’arrange rien, me contraignant à ensiler les maïs avant l’heure parce que les grains commencent à sécher. Mais ce n’est pas elle qui nous tue, dit-il, c’est la sécheresse. Il n’est tombé que 40 mm d’eau depuis le 2 avril. »
Ayant pour habitude de donner un mélange de foin et de maïs à son cheptel, l’éleveur devra compenser ses pertes avec des pulpes de betteraves ; voire des pulpes de pommes de terre. « Voilà trois années que je dépense 10 000 euros en compléments alimentaires. »
Damien Thiébault reconnaît toutefois avoir de la chance . « J’ai pu réserver des pulpes de betteraves en janvier. Quand les producteurs ne les récupèrent pas pour leur propre usage, explique-t-il, elles partent alimenter les méthaniseurs. Le risque est alors grand de se retrouver comme un c… pour donner à manger à ses bêtes. »
Le virus de la jaunisse
Le maïs fourrage n’est pas la seule plante à être impactée par la sécheresse. « Toutes les cultures de printemps souffrent, en plus des pâtures », constate Xavier Guillaume, codirigeant d’une entreprise de travaux agricoles à Roizy, dans les Ardennes. Président des producteurs de betteraves sucrières de l’Aisne, Guillaume Gandon annonce ainsi une perte de 30 % dans son département, comme dans celui de la Marne. La plante étant de surcroît contaminée par le virus de la jaunisse.
Bien que résistant très bien à la sécheresse, la luzerne tire elle aussi la langue. « Elle fane », constate Xavier Guillaume, peu optimiste quant aux rendements à venir lors des troisième et quatrième coupes. « Les jeunes pousses sont pour leur part déshydratées. » Il s’interroge alors quant à l’implantation des semis de colza, généralement pratiqués autour du 15 août. « Si nous semons dans la poussière, cela ne prendra pas. »
Une irrigation accrue
Parce qu’elles sont irriguées, les cultures de pommes de terre et de petits légumes sont moins touchées, mais nécessitent une attention et un travail accrus. Certaines d’entre elles, comme celle des haricots verts, ne peuvent se passer d’eau à moins de faire des fils. « Nous devons donc irriguer plus qu’en temps normal, indique Christophe Compère, qui préside la commission irrigation de la chambre d’agriculture de l’Aisne. Quand nous arrivons au bout d’un champ, nous recommençons de l’autre… »
Cette difficulté est conséquente à la conception même des systèmes d’irrigation dans le département ; ces derniers tenant compte des pluies qui y tombent d’ordinaire.
« Ils n’ont pas été conçus pour prendre en charge tous les besoins en eau de la plante », explicite Christophe Compère, soulignant que « nous n’avons pas connu un mois de juillet aussi sec depuis 50 ans ». « C’est extrême », confirme Hervé Lapie, qui préside la fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles de la Marne (FDSEA 51). Et de prendre très au sérieux « la répétition des phénomènes atypiques ». « Nous avons eu quatre mois d’eau, d’octobre 2019 à février 2020 , rappelle-t-il. Depuis, plus rien. Il nous faudrait pouvoir retenir l’eau, si cela devait se répéter. » L’élu exhorte ainsi les intercommunalités à une réflexion commune. « Nous ne pourrons y échapper. »

Non je ne mettrai pas de pull

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Citation :

Dans les vignes, échaudage et oïdium
Le raisin pâtit lui aussi de la sécheresse. « Il grille, indique Cédric Moussé, vigneron à Cuisles. Ses grains s’atrophient. » « Cela s’appelle de l’échaudage, explique Emmanuel Cosnard, vigneron à Berru. S’il est exposé aux rayons du soleil au plus fort de la journée, le raisin brunit puis durcit. Les grappes commencent alors à flétrir. »
« Ce qui peut générer des difficultés de pressurage, poursuit l’œnologue-conseil Dominique Lebœuf. C’est malheureusement la problématique de tous les vignobles où l’irrigation est interdite. »
À l’échaudage se rajoute l’oïdium, un champignon qui se déclare quand il fait chaud. « Il se traite au soufre, explique Emmanuel Cosnard. Le problème, c’est que le soufre brûle les feuilles. Les grappes sont donc moins protégées du soleil et le raisin risque d’être échaudé… »
Se caractérisant par son aspect farineux, de couleur légèrement grisâtre, l’oïdium affecte la qualité des jus. C’est la raison pour laquelle Emmanuel Cosnard prend le temps d’apprendre à ses cueilleurs à bien le reconnaître. « Je leur apprends aussi à distinguer les grains malades des grains échaudés, qui sont de couleur marron. Il est impératif qu’ils vendangent de manière précise. »

Non je ne mettrai pas de pull

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Citation :

Des mesures d’urgence
Le ministère de l’Agriculture a pris de nouvelles mesures d’urgence le 12 août, pour accompagner les agriculteurs victimes de la vague de sécheresse continue. Vingt-neuf nouveaux départements, dont les Ardennes et la Marne, ont notamment la possibilité de décaler la date de début de présence des cultures dérobées au 1 er septembre.
Il s’agit des Cipan (= cultures intermédiaires pièges à nitrate) : moutarde, radis, phacélies, avoine, seigle… Soit des cultures d’intérêt écologique, permettant de préserver la biodiversité.
« Nous devrions déjà avoir commencé leur semis, traduit Xavier Guillaume, mais la canicule et le manque d’eau ne permettent pas leur implantation. Le laps de temps que nous accorde le ministère nous permettra peut-être de bénéficier d’eau pour pouvoir semer ces espèces. »
Ne pas le faire conduirait les agriculteurs à payer des pénalités

Non je ne mettrai pas de pull

23950
Citation :
je note aussi beaucoup de traces d'hydrocarbures à la surface de l'eau.


Ça c'est Manu qui a dû venir faire du jet-ski...b:facepalm:

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)