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Sujet Le Pub de l'écologie

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Sujet de la discussion Le Pub de l'écologie
Hello les amis!

en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:

pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:

1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
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6891
La V4 de Nutella ce sera des enfants roumains qui chieront directement dans les pots.
6892
Citation de El :
La V4 de Nutella ce sera des enfants roumains qui chieront directement dans les pots.


Sous perfusion de HFCS.
6893
des enfants roumains qui auraient mangé des noisettes, of course

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

6894
OGM les noisettes, et traitées au glyphosate.
6895
Ma femme fabrique elle-même un ersatz de nutella. Ceux qui goûtent aiment bien.

Moi j'aime pas le nutella et consort.

2021735.jpg
6896
Tiens, voilà la COP23. COP, Conférence Of Parties ou conférence de mes couilles qui comme les 22 précédentes n'aura strictement aucun effet sur les émissions de CO2. A mon humble avis parce que tous les gouvernements concernés s'en foutent royalement. C'est juste bon à calmer les opinions écologistes, la croissance a besoin de toutes les énergies et aucun gouvernement ne plaide de décroissance.

Pourtant on pourrait beaucoup plus simplement prendre le problème à la source et limiter facilement l'offre des combustibles fossiles.

Je m'explique :
- Un puits de pétrole ou de gaz produit à son maximum au moment où il est foré. C'est sous pression, ça sort tout seul, on a tous vu les images de pétrole jaillir et les foreurs hurler de joie. Après la production décline, inéluctablement. En conséquence, rien que pour maintenir la production, l'industrie pétro-gazière doit en permanence forer de nouveaux puits et découvrir de nouveaux gisements. Un simple moratoire, même partiel, sur les forages, conduirait immédiatement à une baisse de l'offre.

- Diplomatiquement c'est beaucoup plus simple que les engagements internationaux actuels. A l'exception notables des USA, les ressources du sous-sol appartiennent aux états, les grands producteurs sont peu nombreux et qui plus est beaucoup sont déjà réunis en cartel, l'OPEP. D'ailleurs la fonction première de l'OPEP qui malheureusement n'est plus aussi soudée qu'autrefois c'était ça, se concerter pour réduire l'offre pour faire monter les prix. C'est du gagnant/gagnant à moyen terme pour les producteurs, le prix du baril monte et le capital du sous-sol prend de la valeur. Et le carbone qui reste sous terre ne finira pas sa course en C02 excédentaire.

- C'est là qu'est l'os, si la méthode est simple, elle fait monter les prix du pétrole et du gaz et ça les industries et les gouvernements n'en veulent pas, c'est mauvais pour la croissance. Donc retour au foutage de gueule des conférences COPxx

(pour le charbon c'est un peu moins simple, les ressources sont réparties de façon beaucoup plus homogène sur la planète et la production d'une mine peut rester quasi constante jusqu'à son épuisement, mais bon, si on n'essaie déjà pas pour le pétrole et le gaz...)

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


6897
Le problème est surtout sur la volonté de réellement baisser les émissions sur les GAES, plutôt que sur les solutions pour y parvenir.
6898
je plussois, un genre de 'nationalisation' globale (au sens où 'on' évincerait les opérateurs privés qui se livrent à une course au profit dans ce domaine) des ressources en pétrole, accompagné d'une allocation décroissante de ressources à chaque pays serait une solution contraignante et efficace pour faire baisser ces foutues émissions de CO2.

Autant dire que ce n'est pas du tout dans l'air du temps, et pourtant, il n'y a pas tellement d'autre méthode rapidement efficace.



Le problème de la décroissance, c'est le budget des armées : un pays qui s'engagerait dans la voie d'une baisse de son PIB, serait contraint de baisser son budget militaire, sous peine qu'il finisse par absorber une part rédhibitoire des finances publiques. Et cette baisse qui ne peut se terminer qu'en suppression va mettre ce pays à la merci de ceux qui ne souhaitent pas du tout la décroissance et qui n'hésitent pas à envoyer leurs armées partout dans le monde, car leurs modes de vies ne sont pas négociables.

Non je ne mettrai pas de pull

[ Dernière édition du message le 06/11/2017 à 22:20:25 ]

6899
À mon avis on ne décide pas evla baisse de son PIB. Par contre en faisant ce qu’il faut pour baisser les GAES, il y a effectivement toutes les chances que le PIB baisse aussi.

Au minimum il faudrait se lancer dans des baisses réelles au niveau européen. Potentiellement avec le Japon et la Chine. Côté USA en ce moment ça semble compliqué. Mais même au niveau européen, je crains qu’on n’en soit encore qu’au stade de l’hypocrisie et du green-washing.
6900
oui je suis tout à fait d'accord.

le point positif dernièrement, c'est que le n°1 chinois a évoqué une société de 'moyenne aisance'. Ca veut dire qu'ils ne comptent pas consommer comme des gros cochons.


comme tout pétrole ou charbon extrait du sous-sol va se retrouver dans l'air, seul un système de quota mondial contraignant peut être efficace (quotas à l'extraction et à la répartition de consommation). A l'intérieur de ce cadre, on peut laisser des opérateurs privés se tirer la bourre, mais si on laisse les simples lois du marché définir les quantités à extraire, on va tout retirer du sous-sol, et ça va se terminer à +10°C.

Non je ne mettrai pas de pull

[ Dernière édition du message le 06/11/2017 à 22:32:55 ]