Le Pub de l'écologie
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Anonyme
en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:
pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:
1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
samy dread
Non je ne mettrai pas de pull
Djardin
Mais bon, ça fera un truc drôle pour les paléontologues du futur qui dans quelques millions d'années se demanderont ce qui à causé l'extinction de 95% des espèces.
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.
Dr Pouet
"Tiens il y a eu une brève période avec des bipèdes humanoïdes".
[ Dernière édition du message le 18/08/2016 à 20:18:37 ]
Anonyme
Djardin
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.
Javier Guante Hermoso
Anonyme
BMW : X5, X6
Renault : Scénic, Mégane 5 portes, Laguna Estate, etc.
Peugeot : 407 SW, 3008, 5008
Porsche : Cayenne
Dacia : Sandero, Logan MCV
Volkswagen : Touran
Skoda : Octavia, Superb
Citroën : C4 Picasso, C5 Tourer
Audi : A6 Avant, Audi Q7, Audi A6 Allroad
Pictocube
C'est très bien ça, quand tu vois combienon devait lâcher pour une pauvre 306 4 places à coté de ces monstres !
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
Dr Pouet
Je pense que le souci majeur n'est pas la production intermittente, mais le fait que les "énergies alternatives" ne produiront jamais assez par rapport à notre gourmandise..
Et également, penser que le solaire, c'est de la merde ! Je déconne mais pas que...Même commentaire, ça polue à mort quand tu le balances et on épuise les sols en matériaux de plus en plus rares..durée de vie max 25 ans, on ne sait pas comment le recycler ! rendement théorique max 18%, minable. EN prod 14% au plus.
C'est aussi ce que j'en ai compris.
[ Dernière édition du message le 24/08/2016 à 18:07:09 ]
samy dread
Non je ne mettrai pas de pull
Dr Pouet
Du temps où l'agriculture se faisait essentiellement à la main, disons il y a 150 ans, ce qui est très récent, pour nourrir 3 personnes il fallait 2 paysans. Maintenant il faut évidemment beaucoup moins d'agriculteurs, d'où l'opportunité de développer plein d'autres choses (technologies, loisirs...), et d'où une importante croissance pendant la période de transition.
Un être humain produit en un an une énergie d'environ : 100kWh avec les jambes, 10 fois moins avec les bras.
Pour obtenir la même énergie avec de l'essence qu'on met dans un moteur, il faut : respectivement 50 litres et 5 litres.
Actuellement, en moyenne mondiale, on consomme 20.000kWh par an ; donc au temps des romains, ça fait comme si chacun avait 200 "esclaves énergétiques (nourris à l'air)". Et en plus, c'est évidemment beaucoup plus dans les pays industrialisés que là où les gens ont gardé un mode de vie "sans moteurs".
Source : Jean-Marc Jancovici, Manicore, conférence (1 heure) devant la commission développement durable de l'assemblée = https://www.manicore.com/documentation/articles/conferences.html
Indépendamment de ça, faut voir aussi l'explosion démographique (image cliquable) :
Dr Pouet
Il existe d'autres techniques que le photovoltaïque pour récupérer de l'énergie solaire : il y a des panneaux qui permettent de faire chauffer un fluide dont on récupèrera la chaleur par la suite, ou des fours solaires.
J'avais aussi vu un article intéréssant il y a un an ou deux concernant une vitre photovoltaique : le verre a subi un traitement spécifique qui fait converger les rayonnement (infrarouges je crois) vers les bords de la vitre où sont situés des cellules photovoltaïques. Les rendements annoncés étaient faibles, mais sur une très grande surface ca peut être tout de même intéréssant.
Apparemment le photovoltaïque a une rendement global assez pourri, surtout grevé par son rendement qui décroit dans le temps + énergie de production. Encore pire si on ajoute des moyens de stockage. Peut-être même négatif si on se donne le mal de recycler.
Il y a deux autres solutions bien plus efficaces (et donc intéressantes) :
Au niveau individuel : faire passer l'eau sur le toit, avant de la faire entre dans la chaudière (= préchauffage) ; valable pour l'eau sanitaire et pour un chauffage central. Ça demande plus de travaux, mais le gain énergétique est nettement meilleur.
Au niveau centralisé : le four solaire. Le rendement est d'environ 30%, les installations ont une bien meilleure durée de vie, et comme la chaleur se stocke beaucoup mieux que l'électricité, la partie "alternateur" peut fonctionner la nuit, et donc avec une production continue.
Dr Pouet
Ca posera un autre problème : comment acheminer et gérer toutes cette énergie ? En france on a un système qui est centralisé ou on a une grosse usine qui produit pour beaucoup de consommateurs. On peux pas changer "comme ça" ce mode de fonctionnement (sans couts colossaux et réorganisation du réseau je veux dire)
En fait on peut facilement produire individuellement et "émettre" du courant sur le réseau EDF. Par contre le vrai problème c'est de faire correspondre les moments où on produit avec les moments où on en a besoin, sachant que le stockage entraîne beaucoup de pertes. Et justement le photovoltaïque produit le jour, ce qui n'est pas toujours le moment de la plus grosse demande (en hiver notamment).
Gérer ce problème est justement le but du nouveau compteur Linky : pouvoir indiquer à des appareils (genre chauffe-eau, sèche-linge etc) "les moments où il serait bon de consommer du courant, parce-qu'il y a du soleil ou du vent, et qu'on est donc plutôt en surproduction d'électricité".
Autres chiffres intéressants :
- pour traverser la France sur le réseau 400 kV, il n'y a que 2% de pertes
- coût (hors subventions) de production d'un kWh d'électricité : 5 centimes avec du charbon, 15 centimes par four solaire, 30 centimes en photovoltaïque
Source : http://www.manicore.com/documentation/solaire.html
http://www.manicore.com/documentation/articles/echos_mai2013_solaire.html
[ Dernière édition du message le 24/08/2016 à 21:42:51 ]
Anonyme
En fait on peut facilement produire individuellement et "émettre" du courant sur le réseau EDF. Par contre le vrai problème c'est de faire correspondre les moments où on produit avec les moments où on en a besoin, sachant que le stockage entraîne beaucoup de pertes.
Yep !
Par contre à ma connaissance il y a assez peu de moyens de stockage efficace. Il y en a un assez rigolo qui est pas mal utilisé c'est le pompage / turbinage d'eau entre deux station dénivelées. En suisse ca se fait beaucoup par exmeple.
[ Dernière édition du message le 24/08/2016 à 21:47:22 ]
Djardin
Par contre à ma connaissance il y a assez peu de moyens de stockage efficace. Il y en a un assez rigolo qui est pas mal utilisé c'est le pompage / turbinage d'eau entre deux station dénivelées. En suisse ca se fait beaucoup par exmeple.
ça existe en France aussi, des barrages qui descendent l'eau la journée pour produire de l'électricité et la remontent la nuit et le week-end en utilisant les surplus des centrales nucléaires.
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.
Dr Pouet
samy dread
Non je ne mettrai pas de pull
Anonyme
samy dread
Non je ne mettrai pas de pull
Anonyme
samy dread
Non je ne mettrai pas de pull
Anonyme
Dr Pouet
Citation de idlusen
De souvenir, le rendement du photovoltaïque est maintenant davantage dans les 20% et la limite théorique pour la technologie la plus utilisée dans les trente.
non...il y a plusieurs techno, 5 majeures, dont certaines disparaissent peu à peu car soit trop couteuses, soit trop polluantes, soit n'offrant pas assez de rendement. Un aperçu ici:
http://www.nef.org.uk/knowledge-hub/solar-energy/types-of-photovoltaic-pv-cells
En plus ça donne un -tout petit- aperçu des saloperies utilisées . @dana12, le silicium n'est que le substrat, c'est la fondation sur laquelle on construit la majorité des dispositifs microélectronique semiconducteurs/photovoltaique/flat panel display/optoelectronique. Mais il ya des centaines d'autres éléments qui se trouvent dessus voire dedant, et tout ceci est non recyclable, et certains éléments commencent à manquer en particulier certains métaux, et je suis assez bien placé pour le savoir.
Toutes les énergie "alternatives" ne suffiront pas ! L'orgueil et l'égo de l'être humain lui font croire que par la science et la technique il pourra subvenir à ses besoins grandissants et inadaptés...probablement faux.
Le litre d'essence et le kWh à 5€ seront plus efficaces...
Ou alors la fusion nucléaire, le top : on se loupe dans l'expérimentation, on dégome 1/3 de la population mondiale et le tour est joué on consommera moins d'énergie.
Ou alors on rallume Super Phoenix, et on en fait d'autres, et on finira tous irradiés, même résultat.
Dr Pouet
http://www.nouvelobs.com/planete/20160819.OBS6580/la-transition-ecologique-est-un-beau-projet-politique-pourquoi-hesiter.html
Si on a un compte Facebook, on peut lire l'article en entier :
https://www.facebook.com/notes/joëlle-leconte/la-transition-écologique-est-un-beau-projet-politique-pourquoi-hésiter-gaël-gira/1139938232711410/
[ Dernière édition du message le 25/08/2016 à 12:09:06 ]
Dr Pouet
Super synthèse je trouve.
Que faut-il faire ?
Il est possible de construire des sociétés résilientes aux désastres qui nous attendent. Cela vaut aussi pour la France : dans une génération, Bordeaux connaîtra le climat de Séville. Ce qui signifie qu’il n’y aura plus de vin de Bordeaux, qu’il faudra bâtir des digues autour de la Garonne pour protéger la ville…
Et ce qui vaut pour l’Aquitaine vaut pour l’ensemble du pays. Réagir passe donc d’abord par la transition écologique, un formidable projet politique et social. Les discussions que j’ai sur le sujet avec certains collègues économistes me laissent parfois pantois. On a devant nous un projet qui donne enfin du sens – alors que l’Europe est en panne de sens eschatologique depuis quarante ans. C’est un projet créateur d’emplois, susceptible d’assurer la prospérité à notre société pour les décennies à venir, et dont l’alternative est potentiellement cataclysmique : pourquoi hésiter ?
Mais concrètement ? Vous avez l’impression qu’on y va ?
La loi de transition énergétique, portée par Ségolène Royal, est assez courageuse. Mais ce dont je parle est plus ambitieux : construire des sociétés résilientes au changement climatique. Cela passe par un aménagement du territoire autour de petites villes très denses (pour faire des économies d’énergie), innervées par des transports publics et reliées par le train ou le car.
On peut organiser de la polyagriculture paysanne autour d’elles. Dans un certain nombre d’années, une vingtaine peut-être, la nourriture sera principalement acheminée par des circuits courts vers les centres-villes. Les commerces seront au centre-ville. Du coup, les immenses supermarchés situés aux alentours, auxquels on ne peut accéder qu’en voiture, sont condamnés.
Cette économie des circuits courts doit également devenir circulaire (tout doit être systématiquement recyclé) et "déphosphatée". Car le phosphore devrait vraisemblablement atteindre son pic d’extraction autour de 2050. Or l’agriculture mondiale est dopée au phosphate : on ne sait pas bien augmenter la productivité des sols sans lui.
La transition énergétique, qu’est-ce que c’est concrètement ? Divers scénarios existent, mais on peut distinguer trois étapes.
Première étape, la rénovation thermique des bâtiments, privés et publics. Elle sera vraiment créatrice d’emplois, permettra de lutter contre la précarité énergétique en France et de faire une économie énorme de pétrole. Elle ne pèsera pas forcément sur la dette publique, si on utilise la même astuce que pour sauver les grandes banques en 2008 : une société de droit privé (la Sfef, Société de Financement de l’Economie française), dans laquelle l’Etat était minoritaire mais apportait sa garantie, a levé 70 milliards d’euros en un an. Elle a prêté cette cagnotte à bas taux aux banques françaises au bord de la faillite pour leur éviter la crise de liquidité immédiate.
Deuxième étape, ce qu’on appelle la mobilité verte : la question des transports publics et de l’aménagement du territoire dont je parlais à l’instant. Il faut moins d’avions, plus de véhicules électriques (ou à l’hydrogène, Air Liquide y travaille).
Troisième étape, le verdissement des processus industriels et agricoles, qui passe par un grand plan d’investissement vert.
La transition vers une société "résiliente" nécessite une rupture avec la croissance, voire une décroissance ?
D’abord, le produit intérieur brut (PIB) est un très mauvais indicateur du bien être : que le PIB augmente n’est pas forcément le signe de grand-chose. Au-delà d’un certain niveau, estimé à 12.000 dollars par habitant, sa hausse n’est plus corrélée au bonheur des gens. En revanche, la très forte corrélation entre l’augmentation du PIB et les émissions de CO2 persiste au-delà de ce seuil. Donc, tant qu’on n’a pas fait la transition vers une économie décarbonée, augmenter le PIB n’est pas un objectif rationnel après la COP21.
La croissance est, dans nos systèmes actuels, la seule solution trouvée pour créer des emplois...
Si on calcule les taux de sous-emploi en tenant compte du travail partiel et des autres heures non travaillées, alors l’Allemagne, réputée être en situation de plein emploi, est en réalité à 25% de chômage et la France est au même niveau que les Etats-Unis, à 35%. C’est massif. L’équivalence entre croissance et baisse du chômage a vécu.
Or la transition énergétique est intrinsèquement créatrice d’emplois pour une raison très simple : c’est le pétrole qui mine l’emploi, car c’est l’énergie la plus productive, en particulier pour la mobilité. On a abandonné les esclaves au XIXe siècle un peu par conscience morale mais surtout parce que le pétrole était plus productif que l’"énergie" humaine.
Au fur et à mesure qu’on va quitter le pétrole, on va passer à d’autres énergies. Or qui dit énergie moins productive dit forcément davantage d’emplois. La menace de "la machine qui rendra l’homme inutile" ne se réalisera que si on continue à miser, pour notre avenir, sur le pétrole et les ressources naturelles, ce qui serait irrationnel. Le pic d’extraction de pétrole, c’est au plus tard pour 2050, même en tenant compte de la fracturation hydraulique. Celui du cuivre, c’est probablement autour de 2040.
[ Dernière édition du message le 25/08/2016 à 16:04:13 ]
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