Le Pub de l'écologie
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Anonyme
en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:
pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:
1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
ferdinand
Une catastrophe écologique invisible à côté de chez nous
CLICANOO.COM | Publié le 2 novembre 2009
Plus de 600 tonnes d’hydrocarbures et 39 000 tonnes de phosphate brut déversées dans la mer, des dizaines de kilomètres de plage souillés, au moins 20 000 personnes privées de ressources alimentaires et touchées par des problèmes respiratoires et cutanés. Même si elle est restée invisible chez nous, c’est bien une catastrophe écologique majeure qui touche l’extrême sud de Madagascar après le naufrage, fin août, du bateau turc Gulser Ana. Le premier rapport de l’association WWF est effrayant (lire notre édition de samedi). Les écologistes ne déplorent pas seulement que neuf baleines n’aient pas supporté la marée noire. Ils lancent un cri d’alarme sur les conséquences de la pollution touchant aussi bien la population que l’écosystème de ce qui était un sanctuaire marin. La WWF craint le pire pour les pêcheurs et leurs familles qui ont ramassé des plaques de pétrole sans protection. Même chose pour la faune et la flore maritime asphyxiées par le phosphate. On pourrait aussi parler des gastéropodes. Ceux qui ont été autopsiés contenaient d’importantes quantités de métaux lourds. A quelques centaines de kilomètres de notre île, le sud de Madagascar vit un drame comparable à celui qui a frappé les côtes bretonnes dévastées par les naufrages de l’Amoco Cadiz de l’Erika. Pourtant, mis à part le WWF, personne ne semble vouloir venir en aide aux Malgaches livrés à leur triste sort. Ou au moins s’intéresser à ce désastre. A commencer par les grands médias internationaux pourtant friands de sujets écolos. Tout se passe donc comme si cette catastrophe était passée sous silence. Pire, la pollution du Gulser Ana montre cruellement comment des pays tels que Madagascar restent inéluctablement dans un angle mort de notre planète. Là où tous les types de pillages et d’outrances au productivisme sont possibles. Y compris de la part d’autres pays du tiers-monde. Car ce naufrage est bien l’œuvre d’armateurs voyous qui s’affranchissent des principes, des frontières et du respect des autres. Appartenant à la liste des 66 navires les plus dangereux de la planète, ce vraquier avait été mis à la porte des eaux de l’Union européenne. Parti du Togo pour aller en Inde, le bateau continuait toutefois de sillonner d’autres mers du globe. Et sachant à quel point un juge d’instruction français a eu du mal à renvoyer dix-huit responsables du naufrage de l’Erika devant un tribunal correctionnel huit ans plus tard, ce n’est pas faire injure à la justice malgache que d’imaginer que cette catastrophe restera à jamais impunie. Quant au sort des pêcheurs du sud de la Grande Île, affamés et bientôt en proie à des cancers, les armateurs et affréteurs du Gulser Ana s’en soucient autant que Total de sa première boulette de pétrole sur le granit breton.
Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. G.Debord.
ferdinand
Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. G.Debord.
Anonyme
Et effectivement, personne n'en a parlé nulle part. Hallucinant, l'un des plus beaux coins de la planète dont tout le monde se fout. M'enfin en même temps, ça dérange plus grand-monde qu'on y crève allègrement la dalle, alors les gastéropodes mazoutés
Anonyme
Une pierre dans le jardin des lobbys ultranuclearistes!
En soi, c'est positif, mais ça ne veut rien dire.
Si + de 50% de l'electricité consommée et non produite avait été d'origine éolienne, là ça aurait eu de la gueule.
Là, il est possible que la production nucléaire ait été simplement réduite ce jour là pour la consommation locale. C'est vicelard, mais pas impossible.
Par ex, en France, 85% de l'electricté produite est nucléaire, mais 85% de l'electricté consommée est d'origine fossile, le reste étant reservé à la vente aux pays limitrophes, en vertu d'accords-cadre internationaux.
Au moins, on a choisi la pollution à court et long terme, comme ça pas de chichis.
[ Dernière édition du message le 09/11/2009 à 15:05:06 ]
ferdinand
Mais on voit que ça fonctionne bien mieux que ce que areva/edf/sarko/giordano/de closets/allégre/laurent cabrol pretendent même si ce n'est pas suffisant pour l'instant.
Mais si au lieu d'investir des fortunes dans des projets sans avenir, type epr, on avait investi ca dans les renouvelables, le debat ne se poserait pas dans les mêmes termes... Les industriels auraient les poches moins remplies, et ca, ca compte plus que tout...
Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. G.Debord.
ferdinand
Traîner YAB devant un tribunal écologique internationalTexte extrait de La Décroissance n°61, juillet 2009 (en kiosque le 30 septembre), reproduit avec leur aimable autorisation.
Bien sûr, nous pourrions nous contenter d’éclater de rire quand on nous présente l’ex-photographe officiel, pendant dix ans, du Paris-Dakar comme un écologiste sérieux...
... Nous pourrions nous limiter à en plaisanter à travers notre bande dessinée « Nicolas Bertrand ». Nous aurions bien tort : l’affaire est sérieuse. Loin d’être une simple farce, l’entreprise que Yann Arthus-Bertrand (YAB) a développée commence à concurrencer sérieusement non seulement la Fondation Nicolas Hulot (Bouygues Telecom, E. Leclerc, L’Oréal, TF1, EDF…) mais aussi Al Gore dans le registre, archi-occupé, des pires supercheries écologistes de ces temps de crise environnementale globale et de dépolitisation de l’écologie.
« Ce n’est pas un intellectuel. Il n’a pas de grille de lecture idéologique sinon celle de son milieu, de droite et libéral », précise une des collaboratrices du photographe (1). YAB est par contre un affairiste redoutable. À l’image de François Lemarchand, le pédégé de Nature & Découvertes, il aura été un expert dans l’art de récupérer l’écologie pour la transformer en opération commerciale juteuse.
Nous aurions tout autant tort de nous réjouir d’entendre YAB dire : « Seule la décroissance sauvera la planète » (Le Monde, 3-6-2009). Lui et ses amis s’apprêtent à vider la décroissance du sens que nous lui donnons dans ces colonnes. Eux exploitent ce terme pour faire de la pauvreté une variable d’ajustement de la crise écologique. Ainsi, consultant pour le constructeur de pavillons Phénix, fléau environnemental par excellence, YAB l’affirme : « Notre plus grand défi consiste à concilier la croissance et les ressources limitées de la planète. » Revenons, forcément de manière incomplète, sur une escroquerie à l’échelle planétaire sous prétexte de bons sentiments écolos.
Indulgences modernes
À travers son association Good Planet, YAB vend des « compensations carbone », véritables indulgences des temps modernes : une manipulation visant à laisser croire que l’on peut (é)puiser et polluer d’un côté et se racheter de l’autre en plantant des arbres. « N’est pas acceptable le marchandage mercantile qui consiste à donner bonne conscience aux “producteurs de CO2” en leur permettant de compenser les rejets excessifs de ce gaz par le financement volontaire d’un projet d’énergie renouvelable, une boîte de Pandore offerte à tous les voyous capitalistes et autres du globe », écrit Gabriel Wackermann, professeur émérite à la Sorbonne, consultant auprès de l’Union européenne, du Conseil de l’Europe, de l’ONU, du PNUD, de la CNUCED ainsi qu’auprès d’organismes semi-publics ou privés (2). Cette manipulation rencontre évidemment l’assentiment des plus riches, qui y voient un moyen de perpétuer leur mode de vie avec la caution que leur offre cette obole. Néanmoins, ce n’est qu’en partie sur cette escroquerie que YAB a bâti sa fortune.« Je suis devenu riche (…). On a sûrement fait trop de produits dérivés (3) », admet YAB en parlant des puzzles, agendas, cartes postales et autres supports issus du livre de photographies La Terre vue du ciel vendu à 3,5 millions d’exemplaires. Sans compter ses livres « petits frères », YAB a touché 6 millions d’euros de droits d’auteur pour ce seul ouvrage. Une édition de luxe de La Grande Terre sera mise en vente à 1 500 euros l’exemplaire. Ses livres se doublent de la location d’expos géantes. La ville de New York vient de louer son exposition 1 million de dollars.
Riche et heureux
« Comment gérez-vous le fait de devoir vous associer avec un grand groupe comme Pinault-Printemps-Redoute, qui appartient à l’industrie du luxe, laquelle n’est pas forcément toujours très cohérente en matière de développement durable ? », interroge le site Planete-terra.fr. « Je le gère très bien, répond YAB. Quand quelqu’un est assez généreux pour vous donner 10 millions d’euros pour faire un film, je le respecte. » Voilà qui donne le niveau de conscience politique du photographe, conscience à laquelle il ne cesse d’appeler ses contemporains. « Il est sans scrupule sur le choix de ses sponsors », confirme, s’il en était besoin, le député vert Yves Cochet (4) qui vient pourtant de copiner trois semaines avec lui aux États-Unis.Le mensuel CQFD, un des rares journaux à exercer un esprit critique sur le personnage, imagine la question qu’ils auraient posée à l’hélicologiste à propos du financement par la banque BNP de son exposition « Six milliards d’Autres » : « Pourquoi ne pas avoir demandé aux habitants de l’île de Sakhalin ce qu’ils pensent du projet pétrolier et gazier de Sakhalin, en Russie, financé par BNP Paribas, qui a été condamné par un tribunal russe notamment pour violation des lois environnementales nationales ? » (CQFD, 2-2009). Car sur le plan « décolonisation de l’imaginaire », YAB a encore du travail. Pour preuve, il faut voir la vidéo hallucinante où le photographe a fait enfiler des shorts de mode à des papous afin de réaliser une publicité pour le magazine Lui. « On les a payés, donc on les a aidés », dit-il en conclusion.
Mais YAB va toujours plus loin : il ne voit pas le problème que pose la célébration de la civilisation de l’automobile et du productivisme que constitue une course de formule 1. « J’ai par exemple refusé de signer une pétition contre la formule 1. Pourquoi s’en prendre aux pilotes de formule 1 plus qu’à d’autres ? Je crois au contraire que pour surmonter la crise écologique, nous devons tous travailler les uns avec les autres. Sans amour et sans solidarité, nous ne parviendrons à rien ! », déclare-t-il dans L’Express (10-11-2008). La formule 1 écolo-compatible ? Sa conception de l’écologie façon pilote d’hélicoptère est croquignolesque : « Posséder un 4 x 4, pourquoi pas. À condition de sacrifier de temps en temps au covoiturage », affirme-t-il à Direct Soir, le gratuit de Vincent Bolloré (13-9-2008). Mais le 4 x 4 demeure écolo comparé à d’autres modes de déplacement : « Mon mode de déplacement le plus courant, aujourd’hui, hormis la voiture et la moto, que j’utilise pour venir dans Paris, est, comme on l’imagine, l’hélicoptère » (Chemin faisant, 2001). Selon Le Canard enchaîné, ce « patron particulièrement colérique et brutal (…) ne se déplace quasiment qu’en hélico, y compris de sa très décente résidence des environs de Rambouillet à ses bureaux voisins de l’hippodrome de Longchamp » (17-6-2009). YAB se fait aussi épingler par les opposants au nucléaire, qui n’ont pas manqué l’occasion du film pour rappeler dans un communiqué de presse que « Yann Arthus-Bertrand se pose comme l’un des premiers écologistes de la planète. Or, ce statut est plus que contestable puisque le photographe continue imperturbablement de soutenir l’industrie nucléaire, une des industries les plus polluantes et dangereuses, qui met gravement en danger l’avenir de la planète. Cette position ne peut que renforcer les soupçons de collusion avec l’un de ses principaux sponsors, l’électricien français EDF (5). »
Parrain de la Bourse
La barque semble pleine mais cela est loin de suffire à YAB. Le réalisateur parraine un indice boursier, le « Low Carbon 100 », « qui regroupe les cent sociétés européennes les plus performantes en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ce LC 100 s’avère jusqu’à présent plus performant que le CAC 40 (6). » Dans cet indice figurent des entreprises championnes de la protection de l’environnement : Sanofi-Aventis, Alstom, Siemens, ArcelorMittal, GDF-Suez, British Energy et EDF, Peugeot, Renault, Fiat, BMW, Air France-KLM, BNP Paribas, Bank of Ireland, Commerzbank, Royal Dutch Shell, Technip, British Petroleum, Anglo American…En phase avec les puissances médiatiques, économiques et politiques, Yann Arthus-Bertrand est décoré comme un oligarque de l’ex-gérontocratie soviétique. Il porte le costume vert d’académicien des Beaux-Arts. Il est omniprésent dans les médias, où il déverse des flots de discours compassionnels et larmoyants. Des puissances économiques et politiques considérables agissent en sous-main pour que cet « écologiste » présente son option « capitalo-compatible ». La sortie de son film Home a porté cette déferlante à son paroxysme. Salma Hayek, la belle-fille du pédégé François Pinault, le prince Charles, l’ex-vice-président Al Gore, le cinéaste et producteur de la série Taxi Luc Besson ou encore Nicolas Sarkozy ont contribué au lancement de ce film. Côté entreprises on compte une partie de l’industrie du luxe (Gucci, Boucheron…) mais aussi Air France, la banque Lombard Odier, Suez Environnement, A Plus Finance, Apple, La Banque postale, GDF-Suez, Maif, la Camif, France 2, Canon, Valvert, Alti, Groupe Samse, et, sous diverses formes, l’État français…
« Quand je vais à Gaza, je n’y comprends plus rien. L’homme a besoin d’amour, besoin d’aimer l’autre »
Yann Arthus-Bertrand, Paris Match, 28-5-2009.La classe des journalistes est bien en peine d’exercer sa fonction de quatrième pouvoir au regard des puissances qui agitent la marionnette de l’hélicologiste. Les héros du journalisme feront donc preuve d’une capacité d’aveuglement à la hauteur de leur capacité de lynchage dans des cas sans risques pour leur poste. C’est vers l’étranger qu’il faut se tourner pour trouver un travail journalistique sur l’entreprise de YAB, « financé à hauteur de 15 millions de francs [suisses] par l’industriel du luxe François-Henri Pinault (…). Le marketing des produits dérivés en série limitée est signé Sergio Rossi, Yves Saint Laurent, Gucci, Boucheron ou Bottega Veneta. (…) Vue d’en haut, même la pollution est belle. Cela peut brouiller le message. Tout comme le parcours de Yann Arthus-Bertrand, ancien photographe officiel du Paris-Dakar. Et qui n’hésite parfois pas à proposer ses services, via son agence Altitude Anyway, à de grandes sociétés forcément polluantes. Comme par exemple des photos illustrant le rapport d’activité 2005 de Total. L’homme, qui gère très bien ses paradoxes, a fait aussi de l’écologie aérienne son fonds de commerce. Le livre La Terre vue du ciel s’est vendu à plus de trois millions d’exemplaires. L’expo éponyme tourne toujours : Montpellier vient de payer 54 000 euros pour l’offrir gratuitement à ses contribuables cet été », écrit par exemple Claude Ansermoz du journal suisse 24 Heures (30-5-2009).
« Tous ensemble »
Alors que les militants écologistes s’opposent depuis toujours à l’économie des multinationales, YAB, à l’image de son confrère Nicolas Hulot ou d’associations comme le WWF, voudrait nous persuader que la bonne stratégie consiste à s’allier avec elles : « Je suis prêt à travailler avec toutes les entreprises, même Total et Coca-cola, dès lors qu’elles sont sincères. En matière d’écologie, les choses avanceront ensemble, pas les uns contre les autres (7). » La junte militaire qui collabore avec Total en Birmanie doit apprécier à sa juste mesure ce genre de déclarations. Avec YAB, le renoncement à la démocratie pour cause d’union sacrée derrière l’écologie n’est d’ailleurs jamais bien loin : « Aujourd’hui, devant les problèmes économiques et écologiques qui vont se poser, eh bien, c’est un peu comme devant une guerre, il faut qu’on soit tous ensemble », déclare-t-il au forum de Davos en 2007.Mais les écologistes démocrates sont aujourd’hui totalement écrasés par l’écologie de marché, de Daniel Cohn-Bendit à Serge Orru en passant par Jean-Louis Borloo. « On a marginalisé en vérité les mouvements extrémistes verts qui ont de moins en moins d’importance », avoue l’ami de YAB, le président Nicolas Sarkozy (8). Des citoyens agissent afin que George W. Bush et Tony Blair soient un jour inculpés pour leur guerre illégale en Irak. De la même façon, il sera nécessaire que des militants arrivent à traîner un jour Yann Arthus-Bertrand devant un tribunal international pour l’environnement.
La rédaction de La Décroissance
Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. G.Debord.
Anonyme
la fin du monde approche
2012
Les Mayas, l'une des plus fascinantes civilisations que la Terre ait portées, nous ont transmis une prophétie : leur calendrier prend fin en 2012, et notre monde aussi. Depuis, les astrologues l'ont confirmé, les numérologues l'ont prédit, les géophysiciens trouvent cela dangereusement plausible, et même les experts scientifiques gouvernementaux finissent par arriver à cette terrifiante conclusion.
La prophétie maya a été examinée, discutée, minutieusement analysée. En 2012, nous saurons tous si elle est vraie, mais quelques-uns auront été prévenus depuis longtemps...
Lorsque les plaques tectoniques se mettent à glisser, provoquant de multiples séismes et détruisant Los Angeles au passage, Jackson Curtis, romancier, et sa famille se jettent à corps perdu, comme des millions d'individus, dans un voyage désespéré. Tous ne pourront pas être sauvés...
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ferdinand
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