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Le Pub de l'écologie

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Sujet de la discussion Le Pub de l'écologie
Hello les amis!

en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:

pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:

1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
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8021
Citation :
27 % de la recherche

Traduction: "de la recherche militaire officiellement abandonnée dans les années 90, puisque les logiciels de simulation étaient devenus assez puissants pour la rendre inutile".
On sait tous très bien combien les militaires ont à coeur d'éviter les risques inutiles pour les civils! Ça leur serait même en quelque sorte une spécialité mondialement reconnue!:oops2:

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

8022
Une petite anecdote à propos de la sécurité dans le secteur du nucléaire.
J'ai un pote qui travaille pour une boîte qui s'occupe de la maintenance des ponts roulants à la centrale de retraitement Eurodif (Euro-dif, c'est-à dire que cette usine reçoit (par la route, oui oui, il y a des camions sur l'autoroute qui transportent ce genre de trucs... faites bien gaffe sur la route des vacances les copains, c'est jamais marqué dessus!) des déchets de l'Europe entière, c'est cool, hein: le beurre et l'argent du beurre: On leur vend des centrales, et ensuite on les taxe encore pour retraiter leur merde (retraiter ne veut pas dire "neutraliser", rassurez-vous) à Pierrelatte (Drôme).
(juste un aparté: Quand on voit le sérieux avec lequel est respecté le cahier des charges pour les réacteurs installés en France, on se régale d'avance sur la qualité probable des marchandises vendues aux niakoués:bave::bave::bave: Hein parce que bon, la sécurité nucléaire des niakoués, hein, bon...)

Bon ils sont juste au bord du Rhône, hein, pauvret, comme s'il avait encore besoin de ça avec ce que les kadors de la plus belle civilisation de tous les temps lui font ingurgiter, bref... Oui oui c'est parce qu'il leur faut beaucoup d'eau pour refroidir le merdier, on avait bien compris. Incidemment la température moyenne de l'eau sur le cours inférieur du Rhône est peu à peu devenue, de centrale en centrale en raffineries en merdier subtil et raffiné (on est vraiment des champions avec nos frigos américains et nos bagnoles supersonique, ça oui on est!:bave:) impropre de ce seul fait à la vie de nombreuses espèces, au premier rang desquelles se trouvent énormément d'insectes et quelques poissons discrets comme l'Apron, la Lamproie fluviatile ou le Barbeau. Puisque la température suffit pas, il y a les métaux lourds, les pesticides, tous les médicaments merveilleux (grâce auxquels nani-nanère) dont on se gave puis qu'on pisse et qu'on chie comme des porcs (parfumés) par hectolitres annuels par tête de pipe et qui traversent en rigolant les stations d'épuration (y a-t-il encore des cons pour se demander par quel mystérieux mécanisme les bactéries s'habituent de plus en plus vite aux antibiotiques?), et donc, revenons à nos moutons électriques, les particules radioactives sagement stockées dans les boues de fond du fleuve (le Rhône champion du monde, Yeah!:bravo:), qu'on se demande bien comment elles ont pu réussir à sortir des centrales nucléaires tellement elles sont sûres et surveillées en permanence par du personnel hautement qualifié et surveillé comme Mesrine dans sa cellule obscure de confinement.
Raisonnablement, elles devaient y être avant.:oops2:

Sortir est un problème, donc... Mais je venais vous raconter qu'entrer n'en est pas un du tout.
Le copain me raconte que chaque matin des bronzés aux origines nationales incertaines arrivent, sous couvert de mystérieuses sociétés de "recrutement", dans des camions bâchés pour se livrer à diverses tâches assurément très encadrées du point de vue de la sécurité. La preuve: On leur remet pour entrer un badge (qui mesure la dose de radioactivité encaissée) et on leur fait signer une feuille de présence, dites voir! Si c'est pas de la sécurité, ça!
Bin les types, on sait pas d'où ils viennent, peut-être d'un endroit de la planète où un demi-smic représente une sorte d'assurance-vie pour toute une saison pour deux ou trois familles de quinze pers... euh... individus, et où on ne parle pas la France parce que le copain n'entrave que dalle à leurs divers baragouins, mais ça les intéresse tellement ces travaux sécuritairement encadrés (on les comprend hein, travailler dans le nucléaire français, quel lustre (qui brille tout seul la nuit, même pas besoin de le brancher)!!) qu'ils se livrent à un obscur mic-mac avec les badges et les feuilles de présence-pourtant-infalsifiables-puisque-signées-de-leur-main-on-vous-dit, dont le résultat est qu'ils sortent d'un côté et rempilent au moins une fois dans la journée, quelquefois deux.
L'amour du travail bien fait, finalement, inutile de chercher plus loin!
La gloire de travailler à éclairer les nations (pourtant déjà) les plus éclairées de la planète!
Impossible de déroger à l'appel triomphant de pareil destin! On se bat pour en faire en rabiot!
C'est bien normal, on les comprend:-p.
Peut-être même que pour certains d'entre eux, à force de côtoyer comme ça la vie civilisée, que dis-je, "évoluée", je ne sais pas exactement selon quel mécanisme... on pourrait dire peut-être par mystérieuses "radiations"... ils finiront par devenir complètement humains?image.php

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

[ Dernière édition du message le 24/01/2018 à 09:41:35 ]

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Du plastic sous les pavés....
Plastico bordel......mais bon les rues sont assainies, spa facile ici....
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Non mais ça suffit avec fausses joies de fin du monde. A chaque fois je me prépare à aller piller tout plein de trucs et en fait il se passe que dalle. :(((

- Vous êtes contre tout ce qui a été fait depuis la dernière guerre...
- Vous vous trompez de date. Je suis contre tout ce qui a été fait depuis Adam

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Il a plus d'un an l'article.
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icon_facepalm.gif

Si on peut même plus compter sur les also de FB pour sortir les trucs au bon moment.
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Bah on peut encore fêter le 1er anniversaire de la cata!:boire::fou::cobra:

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

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Plusieurs sources sérieuses ont l’air de trouver intéressant le livre de Guillaume Pitron : « La Guerre des métaux rares ».

Interview :


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Il me semble un peu moins rigoureux que Bihouix, mais il le complète sur les questions des mines à ciel ouvert, sur « l’exportation de notre pollution »...

[ Dernière édition du message le 28/01/2018 à 21:00:57 ]

8030
Citation :
Chers ami.e.s du Shift,

Nous avons participé aux Assises de la Mobilité au sein de l’atelier « Pour une mobilité plus propre », dont la synthèse a été publiée le 13 décembre.

Nous avons apprécié l’esprit d’ouverture des organisateurs, et encourage les autorités publiques à explorer les différentes pistes évoquées pour élaborer une stratégie cohérente sur le long terme. Néanmoins, nous mettons en garde contre l’adoption d’une solution reposant essentiellement sur un progrès technologique aux effets incertains.


Ces Assises avaient pour objectif d’« identifier les besoins et les attentes prioritaires de tous les citoyens autour de la mobilité, en accordant une attention particulière aux transports de la vie quotidienne, aux zones rurales et périurbaines ». Cette démarche répondait à une logique démocratique de concertation très appréciable.

Suite à la publication de son rapport « Décarboner la mobilité dans les zones de moyenne densité », The Shift Project a participé au débat en s’efforçant de mettre en évidence la pertinence de solutions alternatives à la voiture individuelle sur l’ensemble du territoire.

Ces Assises resteront « comme le premier temps de la refondation de notre politique des transports », s’est félicitée la ministre des Transports qui clôturait ces Assises le 13 décembre. Qu’en est-il ?


Les discussions actuelles sur la mobilité du futur favorisent un scénario unique : la voiture électrique autonome, connectée et partagée, dont le déploiement permettrait d’apporter la « durabilité » qui manque au système, sans avoir à mettre en question nos modes de vie. Le sujet « environnement » est en conséquence balayé par simple référence à ces voitures « propres », en omettant la consommation en matériaux et les émissions liées à l’ensemble du cycle de vie, et autres externalités (occupation de l’espace, polluants atmosphériques locaux, bruit…).

Les participants à l'atelier se sont souvent alignés sur cette vision dominante, notamment celle de la voiture électrique, ou se sont limités à des plaidoyers pro domo. Francisco Luciano, Directeur du groupe de travail du Shift Project, a cherché à réacheminer le débat vers la réduction globale des émissions et à clarifier les termes du débat.


L’urgence climatique réclame des mesures pouvant être mises en œuvre rapidement, à l'efficacité certaine, et pouvant s'appuyer sur les technologies disponibles dès aujourd'hui et accessibles à tous. Or les discussions des participants à l’atelier « mobilité plus propre » ont tourné autour du « comment » d’une solution centrale (la voiture, améliorée) ; il n’y a eu que peu de débat sur le « pourquoi » avec confrontation des avantages relatifs des différentes solutions.


Il est pourtant essentiel de nous réorienter vers des modes de vie plus sobres, plus résilients, et de ne plus miser sur une fuite en avant technologique au service d’une filière industrielle. Il faut remettre en question la primauté de la vitesse et du temps comme critères d’évaluation (qui favorisent des véhicules plus puissants, plus lourds, plus consommateurs en ressources…). Une vision de l’aménagement du territoire et des modes de vie futurs doit être établie, pour ensuite y adapter réglementations et infrastructures. Cette stratégie doit tenir compte des externalités au sens large, et mettre l’innovation au service d’un modèle de société, et non l’inverse.


Il est impératif de poser des bases scientifiques transparentes à tout choix d’investissement massif en mobilité, afin de ne pas se retrouver pris au piège du verrouillage technologique, face au mur de l'urgence climatique. Or, si la synthèse de cet atelier reprend un certain nombre des contributions des participants, elle manque de chiffrage des impacts des pistes (et notamment des émissions) sur lesquels s’appuyer pour effectuer des arbitrages, alors même que le sujet (le climat) s’y prête par nature.

Si les propositions des différents ateliers doivent alimenter la future loi d'orientation sur les mobilités, elles sont cependant loin d'être la seule source qui alimentera les choix qui seront fait. Les jeux ne sont donc pas encore faits. Les rédacteurs de cette loi sauront-ils faire le tri parmi tous ces éléments pour en sortir une stratégie de long terme, pragmatique et respectant les impératifs et engagements climatiques ? Sauront-ils choisir la sobriété et ne pas se laisser aveugler par les vendeurs d’innovation, qui promettent que l’on peut tout changer sans que rien ne change ? The Shift Project le souhaite, et continuera à travailler avec les parties prenantes dans cette perspective.


https://theshiftproject.org/fr/cet-article/publication-du-rapport-decarboner-la-mobilite-dans-les-zones-de-moyenne-densite-cest-pos