Sujet Le Pub de l'écologie
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Dr Pouet
52156
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Anonyme
66280
oryjen
17704
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
Pouet> Tu as raison, mais je voulais souligner par là que l'histoire humaine n'est, comme l'histoire des autres animaux, qu'affaire de prédation.
Ca ne pose aucun problème particulier à deux conditions:
-Que chaque larcin s'inscrive dans un équilibre global. Or nous avons tellement profité du bénéfice de notre prédation que nous voici bien trop nombreux à piller, et l'on peut voir que l'intelligence supérieure au nom de laquelle nous justifions notre conduite, qui seule serait à même de tempérer les effets de nos actes, n'est pas au rendez-vous: On a juste inventé la voracité exponentielle déconnectée des besoins.
-Que chacun des actes de prédation n'ait pour unique motivation que la satisfaction d'un besoin. Or nous sommes affublés de ce que nous nous plaisons à appeler "conscience" ou "responsabilité", qui place dans notre compréhension des choses chacun de nos actes dans une perspective temporelle plus ou moins éloignée.
C'est une belle chose, qui fonctionne souvent chez l'individu, mais semble faire défaut au collectif humain. Or c'est précisément le collectif (la pression du nombre) qui est la cause du malheur.
Conclusion: Comme chez les autres animaux, nous voici confrontés à un scénario bien connu: Des conditions favorables avantagent une population peu nombreuse au point qu'elle grandit jusqu'à mettre lesdites conditions en péril-> De favorables elles deviennent défavorables et il s'ensuit fatalement une diminution violente de la population, pouvant aller jusqu'à l'extinction.
Biologiquement (et philosophiquement) c'est un moment passionnant de l'histoire de l'espèce: On pourra voir enfin si la spécificité quasi-miraculeuse dont nous nous targuons (notre intelligence supérieure, notre sens moral et toutes ces sortes de choses) et sur laquelle nous avons assis l'irresponsabilité de nos actes vis-à-vis du milieu ("maître et possesseur de la nature" et toutes ces odieuses foutaises ainsi que sa flamboyante variante laïque "puisqu'on peut le faire, faisons-le!"), a ne serait-ce qu'une once de réalité, ou si elle est, comme tant d'autres déchets, à verser à la fosse-à-purin de l'auto-congratulation (qui aide bien à vivre, c'est vrai).
Si nous passons ce cap crucial, nous échappons à la loi naturelle, et nous avons l'indice sûr de la réalité de ce qu'on pourrait appeler le destin particulier de l'humanité.
Nous sommes en passe de voir la solution de la plus grande question philosophique de tous les temps.
Chouette, non?
Ca ne pose aucun problème particulier à deux conditions:
-Que chaque larcin s'inscrive dans un équilibre global. Or nous avons tellement profité du bénéfice de notre prédation que nous voici bien trop nombreux à piller, et l'on peut voir que l'intelligence supérieure au nom de laquelle nous justifions notre conduite, qui seule serait à même de tempérer les effets de nos actes, n'est pas au rendez-vous: On a juste inventé la voracité exponentielle déconnectée des besoins.
-Que chacun des actes de prédation n'ait pour unique motivation que la satisfaction d'un besoin. Or nous sommes affublés de ce que nous nous plaisons à appeler "conscience" ou "responsabilité", qui place dans notre compréhension des choses chacun de nos actes dans une perspective temporelle plus ou moins éloignée.
C'est une belle chose, qui fonctionne souvent chez l'individu, mais semble faire défaut au collectif humain. Or c'est précisément le collectif (la pression du nombre) qui est la cause du malheur.
Conclusion: Comme chez les autres animaux, nous voici confrontés à un scénario bien connu: Des conditions favorables avantagent une population peu nombreuse au point qu'elle grandit jusqu'à mettre lesdites conditions en péril-> De favorables elles deviennent défavorables et il s'ensuit fatalement une diminution violente de la population, pouvant aller jusqu'à l'extinction.
Biologiquement (et philosophiquement) c'est un moment passionnant de l'histoire de l'espèce: On pourra voir enfin si la spécificité quasi-miraculeuse dont nous nous targuons (notre intelligence supérieure, notre sens moral et toutes ces sortes de choses) et sur laquelle nous avons assis l'irresponsabilité de nos actes vis-à-vis du milieu ("maître et possesseur de la nature" et toutes ces odieuses foutaises ainsi que sa flamboyante variante laïque "puisqu'on peut le faire, faisons-le!"), a ne serait-ce qu'une once de réalité, ou si elle est, comme tant d'autres déchets, à verser à la fosse-à-purin de l'auto-congratulation (qui aide bien à vivre, c'est vrai).
Si nous passons ce cap crucial, nous échappons à la loi naturelle, et nous avons l'indice sûr de la réalité de ce qu'on pourrait appeler le destin particulier de l'humanité.
Nous sommes en passe de voir la solution de la plus grande question philosophique de tous les temps.
Chouette, non?
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 07/03/2018 à 10:18:24 ]
Anonyme
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Personne n’echappe a la loi.
#Houba
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Dr Pouet
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samy dread
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Drogué·e à l’AFéine
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Anonyme
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Anonyme
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Anonyme
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calculez la densité d une bombe.... 10mn. 
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