Sujet Le Pub de l'écologie
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Bonne nouvelle en effet.
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
Anonyme
956
Anonyme
27133
200 millions, pour construire les pistes cyclables dignes de ce nom, qui n'existent encore qu'à l'état parcellaire ou sous forme de traits blancs sur les trottoirs?
Ou plutôt, 200 millions pour des spots de pub du style "Attention la route ça chauffe tous responsables 5 vélos par jour"? là ça semble plus approprié, avec 200 millions ils peuvent espérer faire 3 mois de pubs, c'est un beau plan en effet.
On devrait le prendre au mot, ce Bulot, et y foutre un ultimatum, comme on devrait le faire à chaque proprositeur de loi: ok, on passe ta loi, mais si dans 5 mois y a pas d'effets bénéficiaires, de une elle saute, de deuze tu prend 5 ans d'inéligibilité.
Ca les calmerait viteuf, les législateurs en herbe là.
Pour ma part, je ne prends pas le vélo car:
1. j'arrive en sueur au boulot, et là bizarrement, y a rien pour me rendre un minimum présentable. Je croupis dans ma sueur toute la journée, avec les auréoles qui vont bien.
2. c'est hyper dangereux. Rien que passer un rond-point (sans en sortir) est une épreuve, avec tous les caisseux qui poussent au cul pour sortir le plus vite possible, juste devant le vélo, ou juste derrière, au ras du cul, en klaxonnant, des fois les 4 à la fois. Quant aux bagnoleux qui arrivent sur le rond-point quand un cycliste y est déjà dessus, j'aimerais savoir la proportion qui s'arrête réellement pour attendre que le vélo passe.
Ou plutôt, 200 millions pour des spots de pub du style "Attention la route ça chauffe tous responsables 5 vélos par jour"? là ça semble plus approprié, avec 200 millions ils peuvent espérer faire 3 mois de pubs, c'est un beau plan en effet.
On devrait le prendre au mot, ce Bulot, et y foutre un ultimatum, comme on devrait le faire à chaque proprositeur de loi: ok, on passe ta loi, mais si dans 5 mois y a pas d'effets bénéficiaires, de une elle saute, de deuze tu prend 5 ans d'inéligibilité.
Ca les calmerait viteuf, les législateurs en herbe là.
Pour ma part, je ne prends pas le vélo car:
1. j'arrive en sueur au boulot, et là bizarrement, y a rien pour me rendre un minimum présentable. Je croupis dans ma sueur toute la journée, avec les auréoles qui vont bien.
2. c'est hyper dangereux. Rien que passer un rond-point (sans en sortir) est une épreuve, avec tous les caisseux qui poussent au cul pour sortir le plus vite possible, juste devant le vélo, ou juste derrière, au ras du cul, en klaxonnant, des fois les 4 à la fois. Quant aux bagnoleux qui arrivent sur le rond-point quand un cycliste y est déjà dessus, j'aimerais savoir la proportion qui s'arrête réellement pour attendre que le vélo passe.
[ Dernière édition du message le 06/06/2018 à 16:13:04 ]
Anonyme
65640
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
Citation de an/na :
Le littoral présente des intérêts forts d'attraction touristique à long terme, de maintien de la biodiversité et d'adaptation aux risques. Les Français restent très attachés à leurs côtes. Ils ont fait reculer le gouvernement sur les assouplissements souhaités de la loi littoral. Cette loi de protection des paysages et des espaces naturels restera donc dans son esprit ce qu'elle était. C'est un bel exemple de lutte citoyenne face à l'argent facile et d'écologie positive.
C'est typiquement le genre d'action collective qui fait consensus (même chez certains de LREM), qui me donne beaucoup d'espoir. Cette action prouve que c'est encore possible et que nous avons eu raison de nous battre. Bravo à nous tous !
Bonne nouvelle en effet.
Anonyme
27133
L'article de Le Monde daté du 7 juin (demain donc), sur l'empoisonnement de Martinique et Guadeloupe au chlordécone, est glaçant.
"La quasi totalité des Guadeloupéens et des Martiniquais sont contaminés par le chlordécone, un pesticide ultratoxique, utilisé de 1972 à 1993 dans les bananeraies. Un scandale sanitaire unique au monde".
Le dossier, qui occupe une pleine panoramique, est à gerber. "Les sols sont contaminés pour des siècles" par un "perturbateur endocrinien, neurotoxique et reprotoxique", classé cancérogène par l'OMS dès 1979, autorisé en 1972 par la Commission des Toxiques qui l'avait rejeté, 3 ans plus tôt, pour cause de toxicité et de persistance dans l'environnement (jusqu'à sept cents ans
). Les Etats-Unis l'interdisent en 1977, l'OMS le classe cancérogène en 1979 on l'a vu, la France l'interdit aussitôt, hein, en 1990 donc, et uniquement sur la métropole, car pour leur bonheur et leur prospérité, les Antilles bénéficient d'une dérogation spéciale pour 3 ans de plus.
En Guadeloupe presque 1 enfant sur 5 dépasse la valeur toxicologique de référence. "On voit parfois cela dans des situations d'exposition professionnelle, mais jamais sur une population générale" dit ainsi un spécialiste de l'Anses. Avec 227 nouveaux cas par an de cancer de la prostate pour 100 000 hommes, la Martinique détient un bien triste record mondial.
Mais le plus gerbant survient lorsqu'on prend connaissance des manœuvres de l'Etat pour perturber les études qui, dès 1977, à la suite de problème dans les usines américaines qui fabriquent le chlordécone, ont tenté de prouver le lien entre ce pesticide et le cancer de la prostate. Il faut lire les arguments déployés pour rejeter les études, et l'attitude de la directrice de l'INCa à l'époque (Institut National du Cancer) qui a torpillé ces enquêtes, et qui depuis est confortablement devenue Ministre de la Santé...
"La quasi totalité des Guadeloupéens et des Martiniquais sont contaminés par le chlordécone, un pesticide ultratoxique, utilisé de 1972 à 1993 dans les bananeraies. Un scandale sanitaire unique au monde".
Le dossier, qui occupe une pleine panoramique, est à gerber. "Les sols sont contaminés pour des siècles" par un "perturbateur endocrinien, neurotoxique et reprotoxique", classé cancérogène par l'OMS dès 1979, autorisé en 1972 par la Commission des Toxiques qui l'avait rejeté, 3 ans plus tôt, pour cause de toxicité et de persistance dans l'environnement (jusqu'à sept cents ans
). Les Etats-Unis l'interdisent en 1977, l'OMS le classe cancérogène en 1979 on l'a vu, la France l'interdit aussitôt, hein, en 1990 donc, et uniquement sur la métropole, car pour leur bonheur et leur prospérité, les Antilles bénéficient d'une dérogation spéciale pour 3 ans de plus.En Guadeloupe presque 1 enfant sur 5 dépasse la valeur toxicologique de référence. "On voit parfois cela dans des situations d'exposition professionnelle, mais jamais sur une population générale" dit ainsi un spécialiste de l'Anses. Avec 227 nouveaux cas par an de cancer de la prostate pour 100 000 hommes, la Martinique détient un bien triste record mondial.
Mais le plus gerbant survient lorsqu'on prend connaissance des manœuvres de l'Etat pour perturber les études qui, dès 1977, à la suite de problème dans les usines américaines qui fabriquent le chlordécone, ont tenté de prouver le lien entre ce pesticide et le cancer de la prostate. Il faut lire les arguments déployés pour rejeter les études, et l'attitude de la directrice de l'INCa à l'époque (Institut National du Cancer) qui a torpillé ces enquêtes, et qui depuis est confortablement devenue Ministre de la Santé...
[ Dernière édition du message le 06/06/2018 à 18:19:27 ]
El Migo
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