Charlie Hebdo 7 janvier 2015 - Paris 13 novembre 2015
- 10 849 réponses
- 195 participants
- 596 299 vues
- 128 followers
Oiseau Bondissant
Je ne trouve pas les mots...juste envie d'exprimer ma tristesse ici-même.
D'ailleurs j'ai une demande solennelle à faire aux responsables d'AF : mettre le logo du site en berne, un ruban noir, une marque, un signe de solidarité, ce que vous voulez mais quelque chose.
On vient assassiner mon enfance, mon présent, mon avenir?
« Ce n'est pas sur une montagne qu'on trébuche, mais sur une pierre. » - Proverbe indien
Bernadette Michelle
Citation de Ykar :xHors sujet :Citation de JB :ce jeu n'amuse que nous.
Il me fait aussi marrer. Vous avez réinventé et modernisé les passes d'armes façon les deux p'tits vieux au balcon du Muppet Show, dans ce mélange de "je t'aime moi non plus". C'est beaucoup plus gras et lourd que les deux ancêtres, mais ça m'a souvent filé la même banane!
La reprise est beaucoup plus proche du "moi non plus" que du "je t'aime".
Existe-il quelque chose de plus chiant que la musique ?
[ Dernière édition du message le 11/03/2015 à 11:11:33 ]
Jackbrelle
Hors sujet :
Problème: Denfert... D'après lui, nos saynètes, faudrait arrêter d'en faire...
Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.
Anonyme
Bah on est sur le pub, je vois pas c'est quoi le problème votre numéro.
Denfert
Anonyme
Anonyme
POLÉMIQUE
CHARLIE HEBDO DIVISÉ PAR SON MAGOT
Bonne nouvelle : Charlie Hebdo n’est plus déficitaire. Sa situation financière a même changé du tout au tout. Depuis deux mois, l’hebdomadaire a rassemblé un pactole d’environ 30 millions d’euros.
Mauvaise nouvelle, ce « trésor » divise la rédaction, toujours endeuillée. Onze salariés demandent que tous les collaborateurs soient, désormais, actionnaires à parts égales du journal, qui a recueilli près de 30 millions d’euros depuis la tuerie du 7 janvier (dons, nouveaux abonnements par milliers, etc.). Ils ont même créé un collectif, auquel adhèrent l’urgentiste Patrick Pelloux et le dessinateur Luz.
« Il n’y a rien contre la direction actuelle, assure Patrick Pelloux. À partir du moment où une entreprise est décimée, vous vous sentez complètement lié à elle. Il ne s’agit pas de se partager le gâteau. L’argent ne nous intéresse pas », assure-t-il.
Les dirigeants « navrés »
Charlie Hebdo est détenu actuellement à 40 % par les parents de Charb, héritiers de l’ex-directeur de la publication tué dans l’attaque du 7 janvier ; à 40 % par le dessinateur Riss, blessé à l’épaule le même jour et devenu directeur du journal ; et à 20 % par Éric Portheault, cogérant. Ceux-ci ont assuré que rien n’avait été décidé sur la gestion des fonds.
« Les dons iront aux familles des victimes, le produit des ventes ira dans la caisse du journal. Il servira aussi à créer une fondation, notamment pour enseigner la liberté d’expression à l’école », a simplement expliqué l’avocat du journal. Lequel a aussi ajouté que les dirigeants étaient « navrés » de cette initiative : « Cela fait penser à ces enterrements où on se bat déjà en revenant du cimetière pour les bijoux de la grand-mère. »
Le précédent de 2006
Par ailleurs, les salariés eux-mêmes sont divisés sur l’initiative. Dans un courriel, un des dessinateurs, qui ne fait pas partie du collectif, a reproché aux membres du collectif de « parler de son argent » (celui de Charb, ndlr), alors que « les asticots ont même pas fini de le bouffer ».
Les craintes de la rédaction sont d’autant plus vives qu’un précédent douloureux existe. En 2006, le numéro où furent publiées les caricatures de Mahomet s’était écoulé à 500 000 exemplaires. À l’époque, les actionnaires s’étaient redistribués les bénéfices. Ce qui n’avait pas vraiment fait rire les autres salariés. Mais les « actionnaires » avaient, régulièrement, investi de leur argent personnel dans l’entreprise lors de moins fastes moments.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2015/03/21/charlie-hebdo-divise-par-son-magot
[ Dernière édition du message le 24/03/2015 à 16:26:51 ]
Anonyme
pendant ce temps-là, le Canard publie ses comptes chaque année, et les (gros) bénefs alimentent la caisse du journal, détenu par... ses journalistes.
Jackbrelle
Y pourraient en tout cas verser 10% à Daesch, leur nouveau communiquant.
Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.
- < Liste des sujets
- Charte