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Sujet Végétariens, vegans et végétaliens c'est par ici !

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Sujet de la discussion Végétariens, vegans et végétaliens c'est par ici !
Histoire de ne plus polluer l'autre topic et comme c'est un sujet qui apparaît de temps en temps, on peut en discuter ici ! :bravo:
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951
un lien sur un schéma qui montrerait que la réduction de consommation de viande permettrait de redistribuer le ratio restant en céréales pour par exemple des pays qui souffrent en termes de nutrition ?
Et d’ailleurs voudrait on vraiment partager ?
952
Citation :
Et un lien vers les réponses aux questions "classiques" que peuvent se poser certains omnivores....Et à certaines affirmations....C'est traité avec finesse et humour....


Perso je n'ai pas trouvé la finesse et l'humour, ou alors c'est peut être on commence à saisir le truc quant on arrête de manger de viande.
Ça m'évoque plus le genre de questionnaire avec des questions un peu concon qu'on refilerait à des jeunes converti avant de partir en pèlerinage.

J'ai lu, bon voilà, je n'ai pas l'impression que ça répond à mon propre questionnement, plutôt l'inverse de l'effet escompté que devrait avoir ce questionnaire sur moi, encore un guide d’orientation qui me repousse un peu plus du végétarisme alors que le but, il me semble, devrait être de me faire approcher de la cible.

Mes questions sont plus de l'ordre de savoir comment faire en sollicitant un maximum le marcher local, la culture de proximité, faire un max avec les produit de saison, éviter les complément et petite pilules, ne pas avoir recourt à l'industrie et à la pharma.
C'est ce que j'ai de précieux dans mon alimentation et ce que je fais au maximum sans que ce soit vraiment une tache compliqué pour moi, je ne pense pas pouvoir faire mieux ou égale en enlevant ce qui est animal à mon alimentation.
Là, pourssa y'a pas de réponse.


953
Citation :
D'ailleurs l'un n'empêche pas l'autre : on peut être végétalien et respecter les arbres...

Ca dépend, si tu pars du principe que les végétaux sont eux aussi capable de souffrir, alors on peut dire qu'en les coupant pour les manger, tu ne les respectes pas. De la même manière qu'un animal pouvant souffrir, le tuer pour le manger, c'est ne pas le respecter non ?
Quoiqu'il en soit selon moi c'est des conneries : arrêtez-moi de suite si je me trompe mais aujourd'hui il n'y a aucune étude qui démontre que les végétaux puissent être dotés de sentience, donc encore moins de pouvoir souffrir.

Cola Verde je reviens sur ce mot de viol, que je trouve intéressant.
1. Je comprends son utilisation pour tenter de rééquilibrer notre rapport au monde animal dans les discours. Cependant, il faut peut-être garder en tête que pour malheureusement encore beaucoup de gens, la plupart des vegans sont des hystériques carencés à côté de la plaque. L'utilisation du mot viol peut choquer, et provoquer chez l'interlocuteur un simple rejet du discours qui sera perçu comme trop extrême. Du coup, c'est un peu contreproductif à l'heure où la prise de conscience doit se généraliser ?

2. Je ne suis pas au fait de toutes les études en neuro-psycho-éthologie, je sais que l'on découvre de plus en plus d'attributs caractéristiques de l'intelligence animale. Cependant je ne crois pas un animal capable de mettre en place des mécanismes psychiques comme peut le faire l'homme suite à un trauma comme le viol.
En clair : ok l'insémination fait partie intégrante de la souffrance animale mais je doute (encore une fois je n'affirme pas : je doute, si vous avez des études la dessus je suis preneur) qu'une charolaise puisse développer des mécanismes psycho/cognitivo/comportementaux semblables à l'homme : déformation de son image corporelle, rapports modifiés à la sexualité, rejets, déni and co.
Donc ouais, en bref dans ma tête un viol humain est juste bien plus complexe et mortifère que ce que tu décris comme viol chez un animal. Ce qui, je le répète, n'enlève en rien à la souffrance animale induite par de telles pratiques.

- Vous êtes contre tout ce qui a été fait depuis la dernière guerre...
- Vous vous trompez de date. Je suis contre tout ce qui a été fait depuis Adam

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Cola, bien sûr qu'y s'agit pas de dévaloriser la démarche végane et ses valeurs.
Vivre et laisser vivre, c'est mon genre.
Après, ouvrir, élargir, voire faire un pas de coté, ça peut être pas mal...?
Déjà la souffrance, c'est qque chose de pas si simple à définir ( sauf p.e. pour notre ami Chapichapo? ).
Je veux pas qu'on s'embarque ici dans un HS sur le sujet, c'est point l'endroit. Mais je trouvais juste de rappeler aux amoureux des petits lapins bleus que tout ce qui vit mérite d'être considéré, respecté, et surtout a le droit qu'on considère son existence dans son entier mystère sans balayer d'un revers de main des éventualités qui nous dépassent p.e. très largement.
Les femmes n'ont une âme homologuée que depuis peu! 300 ans? Les indiens d'Amèrique, c'était à peine avant? Je sais plus... Après?
Faut un peu mesurer ce qu'on dit!:8)

Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.

 

 

955
La vérité n'est pas dans la viande ni dans le veganisme.
Je n'irai pas plus loin.
956
j'ai bien aimé l'article de slate "Ce qu'il faut répondre à un omnivore qui vous sort l'argument du «cri de la carotte»"


Par contre cette phrase est à chier : "c’est l’argument fétiche des omnivores fanatiques qui ne supportent pas que d’autres, végétariens, végétaliens ou vegans, ne fassent pas les mêmes choix alimentaires carnés qu’eux. "


Citation :
les végétaux puissent être dotés de sentience, donc encore moins de pouvoir souffrir.


Ils sont sensibles :|

Citation :
La vérité n'est pas dans la viande ni dans le veganisme.
Je n'irai pas plus loin.


Si :oops2:




[ Dernière édition du message le 03/12/2019 à 18:01:34 ]

957
Citation :
Citation :

D'ailleurs l'un n'empêche pas l'autre : on peut être végétalien et respecter les arbres...


Ca dépend, si tu pars du principe que les végétaux sont eux aussi capable de souffrir, alors on peut dire qu'en les coupant pour les manger, tu ne les respectes pas. De la même manière qu'un animal pouvant souffrir, le tuer pour le manger, c'est ne pas le respecter non ?

Dans cette phrase j'ai écrit "arbre" pas végétaux mais ça peut aussi être vrai pour tous les végétaux....Pour info, la théorie Jaïn interdit de manger tous les végétaux "racine" car en mangeant la racine on tue la plante entière....Donc c'est un régime à base de graines, fruits, pousses...et lait de vache sauf pour les moines et nonnes qui sont véganes (c'est mon cas, régime vegan-jaïn)
Citation :

1. Je comprends son utilisation pour tenter de rééquilibrer notre rapport au monde animal dans les discours. Cependant, il faut peut-être garder en tête que pour malheureusement encore beaucoup de gens, la plupart des vegans sont des hystériques carencés à côté de la plaque. L'utilisation du mot viol peut choquer, et provoquer chez l'interlocuteur un simple rejet du discours qui sera perçu comme trop extrême. Du coup, c'est un peu contreproductif à l'heure où la prise de conscience doit se généraliser ?

Oui mais pour beaucoup de personnes, le changement "d'angle de vue" s'effectue suite à un phénomène "marquant" qui les a fait réagir et réfléchir au problème.
c'est justement parce que l'animal est ontologiquement considéré comme inférieur, disposable à volonté que le mot viol parait choquant alors que l'insémination est effectivement une violence sexuelle avec intromission d'objets dans le vagin....On peut appeler ça comme on veut mais si c'est fait sur une personne humaine ça s'appelle un viol. Refuser d'employer ce mot concernant les animaux revient à les placer dans un statut d'inférieur. C'est aussi accepter que les rapports de niveau d'intelligence (arbitrairement calculée) ou de force permettent toutes les dominations possibles...Avec cette logique, une personne pouvant se prévaloir d'un statut "supérieur" (oligarchie-pouvoir-, noblesse-naissance-, Qi >130-intelligence-) pourrait utiliser les autres humains à sa guise....

[ Dernière édition du message le 03/12/2019 à 19:14:52 ]

958
Beaucoup de choses écrites en peu de temps..je me permets quelques mots rapidement..
Le mot "viol" n'est pas si exagéré que cela dans son sens littéral, une situation plus "anthropomorphique" qui pourrait permettre de faire accepter ce terme par les personnes les plus sceptiques ou dubitatives :
le moyen de faire s'accoupler des chiens d'élevage autre que l'insémination artificielle était d'attacher la femelle en lui maintenant les pattes. C'est un acte sexuel sous contrainte...je passe la souffrance psychologique du fait qu'on lui retire sa progéniture, qu'on l'élimine une fois qu'elle n'est plus viable pour la reproduction et qu'elle passe sa vie dans une cage.
En ce qui concerne les arbres, le monde végétal, le fait de couper une branche ne nuit pas forcément à la vie du végétal, d'autant que celui-ci n'est pas doté d'un système nerveux, en revanche couper un membre d'un être doté d'un système nerveux en plus de ne pas repousser provoque une souffrance physique, c'est l'argument éthique, la compassion. Les limites d'un végétal sont régit par l'espace sur lequel il peut s'étendre et sa croissance organique n'est pas limitée comme la notre, si nous n'avions pas de système nerveux nous n'aurions pas de limite à notre propre auto-destruction physique, la douleur est un marquage ce frein c'est une sensation peu agréable et c'est le cas pour tous les êtres dotés d'un système nerveux. Les végétaux en sont dépourvus (de cette souffrance physique). Manger les fruits ou une partie d'un végétal pour le coup ça ne me dérange pas, si je peux éviter de marcher sur un arbuste je le ferai. Je ne suis pas pour autant jaïniste, je conduis une voiture, des insectes s'écrasent sur le pare-brise, je marche et écrase peut-être des fourmis, je ne cours pas en forêt au printemps et en été parce que ça me fait mal au cœur que des coléoptères soient écrasés sur les sentiers j'essaye de faire au mieux sans m'empêcher de vivre pour autant.
En ce qui concerne le terme "sentience" on peut simplement parler de conscience et de souffrance. Des penseurs francophones du Droit animal perdent d'ailleurs du temps à corriger cette anglicisme qui a tendance à s'imposer de plus en plus et qui dessert la vulgarisation.

[ Dernière édition du message le 03/12/2019 à 19:36:38 ]

959
Citation :
je ne pense pas pouvoir faire mieux ou égale en enlevant ce qui est animal à mon alimentation.


Pas étonnant en France où l'alimentation végétarienne n'est pas encore reconnue officiellement par l'état ... Après dans un tel contexte c'est système D mon pote ;)
La grosse révolution jusqu’à ce que ce soit interdit ou aussi contrôlé par les lobbys (...) c'est quand même internet où en y passant le temps on fini par trouver les bonnes informations. Et puis il suffit aussi d'aller sur les sites officiels étatiques de grands pays comme le Canada, les USA ou l’Angleterre pour trouver les bonnes infos et se convaincre qu'on ne va pas à la mort en succombant à des d'indicibles carences dans d'abominables souffrances en devenant végétarien.

Citation :
Déjà la souffrance, c'est qque chose de pas si simple à définir ( sauf p.e. pour notre ami Chapichapo? ).


Bon mon cher Jackbrelle, si je t'arrache une burne à vif, tu vas souffrir non ? Et bien pour 85% des porcs Français, tout çà pour qu'ils n'aient pas le goût de burne dans ton assiette, c'est exactement la même chose, ils souffrent quand on leur arrache les burnes ... non ? Il faut que je te fasse un dessin pour que tu comprennes ce que c'est la souffrance ?

Et c'est qu'un tout petit exemple: https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/09/06/castration-a-vif-des-porcelets-une-pratique-contestee-toujours-majoritaire_5507016_3244.html
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Citation :
Pas étonnant en France où l'alimentation végétarienne n'est pas encore reconnue officiellement par l'état ... Après dans un tel contexte c'est système D mon pote ;)


Un peu quand même quoi https://agriculture.gouv.fr/egalim-depuis-le-1er-novembre-un-menu-vegetarien-par-semaine-dans-toutes-les-cantines-scolaires

Puis je ne vois pas trop le rapport avec le fait de ne pas trouver des aliments cultivés localement qui me permettrait de me passer totalement des animaux.
Quelques postes avant, ça parle de B12, de sélénium, de vitamine D... On le sait, on l'a déjà dit plein de fois, mais là je n'ai pas besoin de les chercher très loin ou de sonner chez les fabricants indus pour les obtenir, ben oui ça me semble un peu contre nature de me procurer cela autrement que dans mon environnement immédiat et je n'y vois là dedans absolument pas en quoi la reconnaissance de l'état pourrait changer quoi que ce soit au fait que ce soit cultivable ou pas chez moi.

En fait, y'a vraiment et sérieusement une reconnaissance de l'état qui défini une unique bonne méthode d'alimentation ?


[ Dernière édition du message le 04/12/2019 à 01:16:45 ]