Le pub de la Corona...
- 14 585 réponses
- 173 participants
- 548 844 vues
- 142 followers
Anonyme
Un conseil de défense suivi d’un conseil des ministres « exceptionnels » seront organisés samedi 29 février pour faire le point sur le coronavirus, a annoncé l’Elysée vendredi. Le premier aura lieu à 10 heures et le second à 11 heures.
Un nouveau sujet pour qu il n y ait pas une pandémie sur le Pub.
[ Dernière édition du message le 29/02/2020 à 09:56:54 ]
Jackbrelle
Là où y vont l'avoir dans l'os, c'est que les moins de 50ans aussi, tombent malades, certes n'en claquent pas si facilement mais... tombent aussi. Et bossent plus du coup...
Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.
#Houba
Pendant ce temps là, en Chine, où une nouvelle ville est infectée et en quarantaine, des récompenses sont promises à ceux qui dénoncent l’entrée illégale de visiteurs dans la ville. On n'en est pas là. Pas encore...
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
greggreg
Macron avait d'abord proposé un confinement prolongé pour les vieux. Mais levée de boucliers des dit vieux, pas mal d'asso sont montées au créneau dénonçant une discrimination anti-vieux. Du coup le gouvernement a fait machine arrière.
Jackbrelle
Sinon sur la déclaration belge il y a quand même un commentaire énorme passé presque inaperçu (sauf que la ministre a bafouillé et pas employé les meilleurs termes) mais en gros c'est "tout ce qui n'est pas autorisé est interdit" Du jamais vu en démocratie où la règle est "tout ce qui n'est pas interdit est autorisé
Oui, ça m'a fait tiqué aussi..
Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.
Jackbrelle
@Jackbrelle,
Macron avait d'abord proposé un confinement prolongé pour les vieux. Mais levée de boucliers des dit vieux, pas mal d'asso sont montées au créneau dénonçant une discrimination anti-vieux. Du coup le gouvernement a fait machine arrière.
C'est pour ça que je disais: confinement total ( avec des flics sympa qui te tirent un PEU les oreilles ), comme ça une majorité de gens respectent le truc et Corona est baisé. Et ceux qui en peuvent plus, peu nombreux ( en même temps ET en quantité! ) se lâchent et on évite des cata humaines...
C'est cohérent ou pas?
Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.
[ Dernière édition du message le 25/04/2020 à 17:52:50 ]
Push-Pull
Cohérent, tu dis ?
Anonyme
C'est cohérent ou pas?
Autant que d’habitude.
Jackbrelle
Peu nombreux ET en quantité ?
Cohérent, tu dis ?
Peu nombreux ET PEU en quantité hein!?
ça attaque les neurones on dirait...
Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.
[ Dernière édition du message le 25/04/2020 à 23:34:53 ]
Buzzless
Le diagnostic biologique d'une infection par le coronavirus Sars-CoV-2, à l'origine de la maladie nommée covid-19, passe par la mise en évidence du coronavirus lui-même ou d'anticorps dirigés contre lui.
La mise en évidence du Sars-CoV-2 repose soit sur un test PCR (de l'anglais polymerase chain reaction) qui vise à détecter l'ARN (acide ribonucléique) viral, soit sur un test qui vise à détecter des antigènes viraux. Cette recherche porte en général sur un prélèvement de salive ou de sécrétions des voies aériennes effectué le plus souvent au niveau des fosses nasales ou des voies respiratoires. Les résultats sont le plus souvent exprimés de façon qualitative : présence ou absence du virus. Les tests PCR étaient les seuls tests biologiques disponibles en routine jusqu'à début avril 2020. Début avril 2020, les tests de détection antigéniques sont peu performants et ils ont été déconseillés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
La mise en évidence d'anticorps dirigés contre ce virus repose surtout sur deux types de tests, dits sérologiques : des tests de diagnostic rapide et des tests de type Elisa (de l'anglais enzyme-linked immunosorbent assay). Les anticorps de type IgM et IgG commencent à être détectables en général 7 jours après le début de l'infection. Les IgM restent détectables pendant 7 semaines. Mi-avril 2020, on ne sait pas pendant combien de temps les IgG restent détectables au-delà de 7 semaines.
Les tests de diagnostic rapide recherchent, sur un prélèvement de sang capillaire effectué au bout d'un doigt, des anticorps de type IgM et IgG. Le résultat est en général qualitatif : présence ou absence d'anticorps. Le résultat est obtenu en 10 à 30 minutes.
Les tests de type Elisa sont effectués en général sur prélèvement sanguin veineux, et recherchent des anticorps de type IgM ou IgG dirigés contre le virus. Le résultat est soit qualitatif (positif = présence ou négatif = absence) soit quantitatif mesurant un titre d'anticorps. Le résultat est obtenu en 1 à 5 heures.
Par ailleurs, des tests sont conçus pour quantifier les anticorps neutralisants, c'est-à-dire actifs et efficaces contre le virus. Ils sont effectués sur prélèvement sanguin, avec un résultat obtenu en 3 à 5 jours. Mi-avril 2020, ces tests ne sont pas encore au point.
Le développement des tests diagnostiques de covid-19 est foisonnant, soumis à la pression de la pandémie, et en pratique les performances des tests sont encore peu évaluées, diverses, et souvent médiocres. Certains sont validés par des centres de référence. Au 17 avril 2020, 38 kits de test PCR étaient remboursables par la Sécurité sociale française, dont 9 validés par le Centre national de référence (CNR) français ; les autres comportant seulement un marquage CE (cliquez ici). Au 22 avril 2020, 278 tests PCR, 149 tests de sérologie rapides et 84 tests Elisa ont été déclarés commercialisés dans le monde auprès de la Foundation for Innovative New Diagnostics (FIND). Cette fondation suisse au statut d'association à but non lucratif, repose sur un partenariat public-privé. Elle centralise ces déclarations et les données de validation des tests, sous l'égide de l'OMS en collaboration avec divers laboratoires nationaux et l'ECDC (pour European centre for disease prevention and control), une agence de l'Union européenne. On ne dispose de résultats de performances que pour quelques tests. Ainsi, parmi 12 tests sérologiques de diagnostic rapide (par recherche d'anticorps), les sensibilités et spécificités mesurées ont été très différentes d'un test à l'autre, avec des tests dont la sensibilité ou la spécificité (ou les deux) étaient très faibles. De nombreux tests ont eu une spécificité proche de 100 % (presque pas de faux positifs), mais seuls quelques tests ont eu une sensibilité supérieure à 80 % à condition d'être effectués plus de 7 jours après le début des symptômes, d'où un risque plus ou moins élevé de faux négatifs.
Dans son cahier des charge daté du 16 avril 2020, la Haute autorité de santé (HAS) française, a demandé à ce que les performances minimales des tests PCR et sérologiques soient « à 98 % pour la spécificité clinique et à 90 % ou 95 % selon l'usage du test pour la sensibilité clinique ». On ne sait pas dans quelle mesure les validations par le CNR français, qui n'a pas communiqué les performances des tests validés, répondent à ces critères.
D'autre part, l'interprétation d'un test dépend aussi de la fréquence de la maladie dans le groupe de population où la personne est testée (cliquez ici).
©Prescrire
Sources :
+ Johns Hopkins Center for Health Sec
Drôle, pertinent, ou informatif qu'y disaient ... Et sans fautes !
[ Dernière édition du message le 25/04/2020 à 20:07:18 ]
Buzzless
• Les précédents textes
Valeur prédictive des résultats des tests diagnostiques : l'exemple des tests covid-19
Les valeurs prédictives des résultats d'un test diagnostique mesurent la capacité à établir que la maladie est présente quand le test est positif, et absente quand le test est négatif. Elles dépendent des performances du test en lui-même, mais aussi de la fréquence de la maladie dans le groupe de population où la personne est testée. Selon la fréquence des infections par le coronavirus Sars-CoV-2, à l'origine du covid-19, certains tests diagnostiques sont très faiblement prédictifs de la réalité de l'infection. Des informations pratiques sur les critères de performance des tests diagnostiques se trouvent dans Prescrire et son Application.
Dans le cas du covid-19, l'Institut Pasteur a rendu publiques le 20 avril 2020 des estimations de fréquence de l'infection par le Sars-CoV-2 dans la population générale en France métropolitaine, région par région, au 11 mai 2020. La proportion de personnes avec des anticorps est estimée à environ 1,4 % à 1,9 % en Bretagne, en Nouvelle-Aquitaine et en Pays de la Loire, à environ 5 % à 6 % en Bourgogne-Franche-Comté, en Corse et en Hauts-de-France, et jusqu'à environ 12 % dans le Grand-Est et en Île-de-France (cliquer ici).
Les performances des tests sont variables, que ce soit les tests diagnostiques de l'infection par PCR ou les tests sérologiques recherchant une immunité liée à une infection passée. Parfois leur sensibilité est médiocre, conduisant à beaucoup de faux négatifs (cliquer ici).
En prenant l'hypothèse de deux tests sérologiques pour le virus Sars-CoV-2, l'un de performance moyenne avec une sensibilité de 85 % et une spécificité de 98 %, et l'autre de performance médiocre dont la sensibilité serait de 65 % et la spécificité de 90 %, on peut calculer la probabilité que le contact avec le virus soit diagnostiqué à bon escient si on connait la fréquence de la maladie.
Un exemple (parmi d'autres) peut être celui d'une personne sans symptôme notable d'une région où 2 % des habitants ont été infectés par le virus Sars-CoV-2 qui se fait tester. Si le test le plus performant est positif, la probabilité que la personne testée ait été véritablement infectée est de 45 % (valeur prédictive positive, VPP). Si le test de moindre performance est utilisé et que le résultat est positif, cette probabilité n'est que de 12 %. Autrement dit, le test est faussement positif dans 83 % des cas.
Dans les mêmes conditions de tests mais dans une région où 12 % des habitants ont été infectés, si le test le plus performant est positif, la probabilité que la personne testée ait été véritablement infectée est de 85 %. Si le test de moindre performance est positif, cette probabilité n'est que de 47 %.
Parmi les personnes qui ont eu des symptômes évocateurs de covid-19, des études ont montré qu'en pleine circulation virale, environ 25 % des cas vus par des généralistes étaient réellement liés à l'infection par le Sars-CoV-2. Dans ces conditions, chez une personne qui a eu des symptômes évocateurs de covid-19, si le test le plus performant est positif, la probabilité que la personne testée ait été véritablement infectée est de 93 %. Si le test de moindre performance est utilisé et positif, cette probabilité n'est que de 68 %.
©Prescrire
Drôle, pertinent, ou informatif qu'y disaient ... Et sans fautes !
[ Dernière édition du message le 25/04/2020 à 20:07:49 ]
- < Liste des sujets
- Charte