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Sujet café du coin : analyse et commentaire de l'actualité poliltique

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Sujet de la discussion café du coin : analyse et commentaire de l'actualité poliltique
Un endroit qui fleure bon la France et ses discussions interminables au comptoir pour parler de politique.

Je lance cette question : que pensez-vous de la suppression de l'ISF ?

[ Dernière édition du message le 16/04/2020 à 15:13:02 ]

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10361
Citation :
Tu veux sauver de vie ? Tu te trompe de combat.
Interdit le consommation, la vente, la production et l'importation du tabac en France. 75 000 morts en France chaque année et c'est bien plus facile à faire que pour la vaccination.


Les moustiques: 2 millions de mort par an sur Terre.

J'ai entendu que grâce à la technologie de ciseau génétique CRISPER qui permet d'éditer le génome comme un fichier texte; pour faire une analogie bancale; certains plancheraient sur leur éradication.
Au delà du fait que c'est possiblement super craignos, l'humain arrogant ne pouvant imaginer toutes les conséquences...je me pose une vraie question:

pour le moustique admettons car ce sont encore les galériens qui trinquent.
Mais pour nos troubles des pays riches on est sûr de pas vouloir participer à la limitation de la surpopulation Terrienne ? :oops::lol:

Si j'étais gouvernante de la Terre y'aurait des statues de toxicos, de malades, de pauvres dans chaque village, pour les remercier de laisser vivre les autres.

[ Dernière édition du message le 25/11/2021 à 20:59:47 ]

10362
+1000 pour ton dernier paragraphe !!!

Ah, Byzance...

10363
Citation de Grange :

J'ai entendu que grâce à la technologie de ciseau génétique CRISPER qui permet d'éditer le génome comme un fichier texte; pour faire une analogie bancale; certains plancheraient sur leur éradication.


Suffit de faire croire au moustique que les humains ont un mauvais goût et ils nous foutront la paix. :bravo:

Citation de Grange :

Mais pour nos troubles des pays riches on est sûr de pas vouloir participer à la limitation de la surpopulation Terrienne ? :oops::lol:


On y participe déjà en fait. Il suffit de voir la pyramide des âges et le nombre d'enfant par femme.
10364
Citation de Sos_maf :
Suffit de faire croire au moustique que les humains ont un mauvais goût et ils nous foutront la paix. :bravo:

Pas certaine de ma mémoire ni que c'était la méthode choisie, mais c'est séduisant comme idée !
Ils iront bouffer où s'ils ne peuvent se rassasier de l'humain ? C'est un souci quand même.
Ils ont une raison d'être que j'ignore, en dehors de nous pourrir la vie. :mrg:

Du coup je retourne écouter, c'était " la Terre au carré" sur France Islam Intersexe.
10365
Citation de #Houba :
J'ai dit quelque part que le budget à présenter ne pouvait pas intégrer de l'emprunt pour investissement? Pour autant que son coût (le service de la dette) soit intégré dans le budget je n'y vois pas d'inconvénients, au contraire.


Pour moi, tu l'as fortement sous-entendu en utilisant les mots dépenses et recettes ou encore en disant "il faut trouver les moyens" à propos des dépenses médicales. L'équilibre budgétaire pendant le mandat est l'argument type de ceux qui se focalisent sur l'endettement et qui prônent que chaque dépense doit être "compensée" par de nouvelles recettes.
C'est une logique à court terme mais un état n'a pas le luxe de penser à court terme sinon il vivote et fini par s'effondrer.

La politique de l'équilibre financier à court terme, c'est le genre de politique budgétaire qui font vendre des entreprises rentable comme la FDJ, ADP, EDF et de vendre à la découpe des bien communs tel que la CPAM afin de créer artificiellement une concurrence qui n'apportent rien d'autre aux citoyens que des coûts supplémentaires.

Le retour sur investissement, ça devrait être un indicateur clé des politiques publique même si tout n'est pas forcément quantifiable de manière monétaire tel que la durée de vie en bonne santé ou le bien être par exemple.

Mais quel sont les mots qui reviennent le plus lorsque nos dirigeants parlent de budget ? déficit, dette, coût, dépenses.
Les mots ou expressions quasiment absente ? Investissement, recettes futures, retour sur investissement
10366
Citation de Sos_maf :
Pour moi, tu l'as fortement sous-entendu en utilisant les mots dépenses et recettes ou encore en disant "il faut trouver les moyens" à propos des dépenses médicales.
Je n'ai rien sous-entendu du tout. Qu'il y ait des emprunts pour investissement dans un budget c'est tout à fait logique. Même les pays en excédent budgétaire empruntent d'ailleurs. Par contre le remboursement des emprunts fait bien partie de la colonne dépense du budget, on ne peut pas ne pas en tenir compte. Et tout dépend de ce qu'on considère comme investissement aussi. Construire un hôpital, acheter du matériel médical c'est un investissement, avec un tableau d'amortissement. Les salaires du personnel ce n'est pas un investissement mais des dépenses courantes, qui vont revenir d'une année sur l'autre. Et là il faut bien trouver des moyens, des recettes pérennes, par la fiscalité.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


10367
Ambiance.

[ Dernière édition du message le 26/11/2021 à 12:07:15 ]

10368
Des rappels, toujours utiles, contre « l’histoire révisée par Zemmour » :

le-pub-des-gentlemen-4022145.jpeg
10369
J'aimerais que régulièrement ce genre de type ai un contradicteur valable qui lui rebalance pleine poire ses approximations et autres contre vérités...
10370
Citation de #Houba :
Construire un hôpital, acheter du matériel médical c'est un investissement, avec un tableau d'amortissement.


Les notions d'amortissement comptable et d'investissement ne sont pas confondue. Imagine que les entreprises A et B investissent chacune dans un ordinateur à 1000€. L'entreprise A va l'immobiliser pour l'amortir comptablement alors que l'entreprise B ne le fera pas.

Ca ne veut pas dire que l'entreprise B n'a pas investi. Ca veut simplement dire que l'entreprise B n'a pas jugé pertinent de faire un amortissement pour diverses raisons comme par exemple réduire le bénéfice d'une année "exceptionnelle" afin de diminuer son taux d'impôt sur les sociétés.

Citation de #Houba :
Les salaires du personnel ce n'est pas un investissement mais des dépenses courantes, qui vont revenir d'une année sur l'autre. Et là il faut bien trouver des moyens, des recettes pérennes, par la fiscalité.


Je pense que sortir les salaires de l'équation est le problème dans ton raisonnement : tu n'atomises pas la notion d'investissement.

Si j'investis dans une machine d'usine, pour beaucoup de gens, une pièce détachée sera "une dépense courante" voir "un consommable". Mais pour moi, c'est un investissement car en faisant cette dépense, j'ai l'espoir de rendre la machine à nouveau profitable en la remettant en fonctionnement.

Pour les salaires, c'est la même chose. Avoir une machine sans avoir le personnel formé pour la faire fonctionner ne produira rien et aura donc un retour sur investissement nul voir négatif. Tu va donc devoir investir dans la main d'oeuvre tout en sachant que les recettes arriveront un certain temps après cette dépense.


Revenons maintenant l'exemple de la santé et prenons une personne mise en arrêt maladie pour des douleurs.
Elle doit attendre 2 mois pour voir un spécialiste parce qu'il faut "optimiser le taux de charge" pour "faire des économies sur le personnel". Pendant ce temps la, on paye des congés maladie. Au SMIC, ça fait en gros de 800€/mois à verser soit 80k€/mois si tu as une centaine de patient dans la file d'attente.

Si je suis logique, j’investis dans le salaire d'un spécialiste supplémentaire afin de résorber le retard sur plusieurs mois ce qui va me permettre d'obtenir un retour sur investissement d'un facteur pouvant aller jusqu’à 5.

Pourtant, ça ne rentre pas dans les tableaux d'amortissement, ça rentre dans ce que tu appelles la "dépense courante" ou dans "les charges de fonctionnement" mais qui au final peut-être vu par le prisme "investissement".