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café du coin : analyse et commentaire de l'actualité poliltique

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Sujet de la discussion café du coin : analyse et commentaire de l'actualité poliltique
Un endroit qui fleure bon la France et ses discussions interminables au comptoir pour parler de politique.

Je lance cette question : que pensez-vous de la suppression de l'ISF ?

[ Dernière édition du message le 16/04/2020 à 15:13:02 ]

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Citation :
Quand bien meme elle devait etre interpellée... a 5 plaquée au sol, emmenée par les cheveux. En reponse graduée, pour me chopper, faudrait toute la brigade, une dizaine de personne a me maintenir au sol.. Des vedettes. Faudrait juste leurs noms pour qu'ils passent a la posterité


Ils se comportent comme des salopards en roue libre et ivres de violence, pas du tout comme des gardiens de la paix. Je suis bien d’accord.

[ Dernière édition du message le 17/06/2020 à 11:49:25 ]

1062
" Je suis viens! d'accord"?:mrg:

Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.

 

 

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Ça fait des années qu'ils harcèlent les teufs et les Raves, avec a chaque fois des prétextes archis bidons:roll:

:fleche: mais aussi on l'oublie vite une majorité lieux Alternatifs ou sont organisés des concerts hors business (Tous styles de ziques confondues du reste) tels que les Bars, les Squatts, et même certains petits clubs indés, à croire que tout ce qui ne rentre pas dans le rang et dans leurs "Normes" emmerdent ces messieurs dames des forces répressives :fache:

J'ai très bien connu dans les années 80, mes potes de l'assoce Paris Barrock qui sont parmi les premiers a avoir organisé des concerts dans les bars de Paname, je ne vous raconte pas les emmerdes et les harcèlements qu'ils ont eu a subir :fache:

https://next.liberation.fr/musique/2018/09/28/a-paris-le-rock-ne-tient-plus-les-bars_1681904

Les Barrocks

http://www.nyarknyark.fr/spip.php?article32

Mondialiste et Droit de l'Hommiste Fan des musiques populaires de la zone mondiale

[ Dernière édition du message le 17/06/2020 à 12:34:31 ]

1066
Citation de déhache :
https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2020/06/14/un-an-apres-les-proches-de-steve-entre-raves-et-cauchemar_6042810_4500055.html

Celui qui poste l'article entier, je lui fait des bisoux.


Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite


Par contre, je te fais grâce des bisous.

Mon thread sur le jazz, principalement bop et post bop:

Wham Bam Jazz

1067
Citation de déhache :
https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2020/06/14/un-an-apres-les-proches-de-steve-entre-raves-et-cauchemar_6042810_4500055.html

Celui qui poste l'article entier, je lui fait des bisoux.


Quelques extraits déjà (le début) :

Citation :
« L’opération de police, telle qu’elle a été menée, était de la folie » : un an après la mort de Steve, l’amertume de ses proches

En juin 2019, à Nantes, la Fête de la musique se terminait par une intervention de la police. Ce soir-là, Steve Maia Caniço disparaissait dans la Loire. Aujourd’hui, ses amis attendent que justice lui soit rendue. Entre douleur ravivée par le meurtre de George Floyd et envie de vivre.
Un poing tendu, une paire de lunettes ressemblant à la monture que portait Steve Maia Caniço, l’initiale « S » pour son prénom et une date encrée à tout jamais sur la peau : « 21/06/2019 ». Le tatouage ne bougera pas. Il court sur la cuisse gauche de Jérémy Bécue. Bonnet siglé « Alternate future » (« un autre avenir ») sur la tête, le jeune homme de 25 ans, opérateur dans le secteur de l’industrie chimique, ne surjoue pas la colère. La mort l’a frôlé le samedi 22 juin 2019, peu après 4 heures du matin, quai Wilson, à Nantes (Loire-Atlantique), où se tenait une soirée techno à l’occasion de la Fête de la musique.

Neuf sound systems étaient encore alignés le long du quai dépourvu de parapet quand une vingtaine de policiers sont venus signifier aux fêtards qu’il était l’heure de couper le son. Les DJ ont commencé à remballer platines, amplis, égaliseurs, tables de mixage et murs d’enceintes. Vers 4 h 25, un sound system, encouragé par la foule, a fait résonner dans la nuit une ultime chanson, hymne antifa au titre évocateur : Porcherie, du groupe Bérurier noir. « Il y a eu des insultes qui ont fusé à l’adresse des policiers, se souvient Jérémy Bécue. Logique : on coupait notre fête. Mais, franchement, sur ce qu’il m’a été donné de voir, il n’y avait pas de quoi fouetter un chat. Surtout, en teuf, tout le monde connaît les codes : quand on balance un morceau qui n’a rien à voir avec la techno, ça signe la fin de la soirée. »

Cette fois, la prolongation a viré au cauchemar. Outre les quolibets, les policiers affirment avoir essuyé des jets de projectiles. En retour, ils ont déversé une pluie de grenades lacrymogènes dans la nuit nantaise. La riposte a semé la confusion et la panique dans les rangs des fêtards aveuglés. « L’opération de police, telle qu’elle a été menée, était de la folie, décoche Jérémy Bécue. Qu’est-ce que cela pouvait faire que l’on continue à danser jusqu’à 7 heures du mat’? C’était vendredi soir, la Fête de la musique, et il n’y a pas d’habitations autour de la zone. Qui on embêtait ? Je ne comprends pas qu’on ait pu donner l’ordre d’intervenir alors que la Loire, dont tout le monde connaît la dangerosité, se trouvait à cinq ou dix mètres des gens venus faire la fête. »

Au moins sept personnes tombées à l’eau

« Pour se dégager, se protéger et reconquérir le terrain, les policiers ont fait usage de trente-trois grenades lacrymogènes, dix grenades de désencerclement et de douze tirs de lanceur de balle de défense », ont dénombré Jacques Schneider et Amélie Puccinelli dans le rapport qu’ils ont remis, au nom de l’inspection générale de l’administration (IGA), au ministère de l’intérieur, en septembre 2019.

Jérémy Bécue se remémore la foule courant en tous sens : « J’ai voulu m’écarter sans paniquer, explique-t-il. J’avais les yeux brûlants, il faisait nuit, je ne voyais rien, et puis mon pied gauche s’est retrouvé dans le vide : je suis parti à la flotte sans me rendre compte de ce qui arrivait. » Le jeune homme a commencé « à nager à contresens, sans parvenir à avancer », avant de se retourner pour se « laisser porter par le courant ». Le naufragé a réussi à agripper une corde accrochée au quai. Une voix dans son dos a appelé à l’aide : celle d’un homme de 25 ans, à l’épaule luxée après sa chute, et qui s’est cru « foutu » avant que Jérémy Bécue ne le ramène par le col.

« Qu’on nous charge comme des bêtes alors que l’on était en plein instant de liberté, c’est insoutenable. » Dorine Perez
Au moins sept personnes sont tombées à l’eau lors de l’opération des forces de l’ordre. Dans le bateau des secours, Jérémy Bécue a entendu un rescapé crier aux sauveteurs qu’il avait vu une silhouette masculine se noyer. « D’emblée, on a reçu le signalement d’une personne ayant coulé, confirme un membre de la Société nautique Atlantique, mandatée par la ville de Nantes pour patrouiller sur la Loire jusqu’à 8 heures du matin. Des gens tentaient d’éclairer l’eau avec leurs téléphones, mais on n’y voyait rien. La confusion était à son comble. »

Une vie a été engloutie cette nuit-là : celle de Steve Maia Caniço, 24 ans, animateur périscolaire passionné de musique électronique. Le jeune homme, qui ne savait pas nager, a péri noyé. À 3 heures du matin, fatigué, il avait prévenu ses amis qu’il allait se reposer un peu à l’écart de l’agitation, sur le quai. Son corps a été retrouvé, le 29 juillet, immergé à proximité de la grue Titan jaune, l’un des symboles de la ville de Nantes.

(...)

[ Dernière édition du message le 17/06/2020 à 13:08:27 ]

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Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.

 

 

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j'ai vu Mélenchon et j'ai préféré bifurquer.

je suis ceinture blanche de judo

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Citation :
Ça fait des années qu'ils harcèlent les teufs et les Raves, avec a chaque fois des prétextes archis bidons.

Citation :
Par contre, je te fais grâce des bisous.

Citation :
Quelques extraits déjà.

:bravo: Waaohhh ! vos réponses vont au delà de mes espérances.
Effectivement faire la teuf aujourd'hui,est encore plus dur qu'auparavant, c'est à dire avant la gentrification de nos villes ,la mise en action à la 6eme vitesse du bulldozer économique, la militarisation de la société, l'atomisation du corps social; très difficile de résister, et de se désaliéner de tout ça,aussi la répression laisse des traces sur les corps, dans les têtes pour longtemps. Difficile & pénible pour les frêles épaules de tous les poêtes, les bidouilleurs du son, artistes en tout genres, les ravis de la danse, etc.
Que faire ? j'ai pas les solutions tout seul derrière mon écran, va falloir se parler, beaucoup, avant d'envisager un Revival joyeux, exultatoire, libératoire et organiser.
Qui sait un jour ou une nuit.

Merci encore, les potes.