café du coin : analyse et commentaire de l'actualité poliltique
- 15 154 réponses
- 154 participants
- 508 417 vues
- 131 followers
tropdeg'
970
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 21 ans
Sujet de la discussion Posté le 16/04/2020 à 15:11:05café du coin : analyse et commentaire de l'actualité poliltique
Un endroit qui fleure bon la France et ses discussions interminables au comptoir pour parler de politique.
Je lance cette question : que pensez-vous de la suppression de l'ISF ?
Je lance cette question : que pensez-vous de la suppression de l'ISF ?
[ Dernière édition du message le 16/04/2020 à 15:13:02 ]
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
1461 Posté le 29/06/2020 à 21:40:48
Citation :
Je trouve juste qu'on jette facilement la pierre à des types qui pourraient nous sortir de la mouise, juste parce qu'ils ont les idées un peu larges, tolérantes et pluralistes.
C’est Zemmour ça ? Ou Élisabeth Lévy ? Ou Villiers ?
Citation :
Pouêt, honnêtement... Tu crois VRAIMENT que' Onfray va ou veut mettre l'extrême-droite au pouvoir???
Tu penses qu’il leur donne la parole pour leur barrer le passage ? Tout en tenant des propos similaires ?
Ça ne me semble pas la meilleure manière de combattre la xénophobie et autres haines.
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
1463 Posté le 29/06/2020 à 22:22:03
La grève chez BFM n’est pas une grève de paresseux :
https://www.liberation.fr/debats/2020/06/28/une-greve-chevaleresque_1792659?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1593418846
Citation :
Habituellement, ils ne mâchent pas leurs mots contre les grévistes, quand ce sont des cheminots ou des infirmières. Mais quand la mobilisation concerne leur entreprise, les animateurs de BFM et de RMC changent de ton.
Une grève chevaleresque
Il y a des mots qui semblent écorcher certaines bouches. Par exemple, le mot «grève», pour les vedettes des chaînes d’info en continu. Ce n’est pas le seul. Le mot «intersyndicale» aussi, par exemple. Quand Ruth Elkrief, Christophe Barbier, Eric Brunet ou le duo Truchot-Marschall des Grandes Gueules évoquent les grèves ordinaires, celles des feignants habituels, des cheminots preneurs d’otages, des infirmières championnes de la retraite (avant et après la pandémie, pas pendant), des profs champions des vacances, il est clair, à leur ton, qu’ils parlent des maudits de l’histoire. Mais voilà que la terrible maladie a frappé près, tout près d’eux : les collaborateurs du groupe NextRadioTV (BFM et RMC essentiellement), journalistes ou techniciens, sont en grève reconductible depuis la semaine dernière, pour protester contre un plan de suppressions d’emplois visant jusqu’à 30 % des effectifs.
Et soudain, ce n’est plus la même grève dont il est question. Ce n’est pas une grève de tire-au-flanc. C’est une grève contrainte et forcée d’employés modèles, une grève à la loyale, catégorie jusqu’alors inconnue des téléspectateurs de BFM.
«Nous sommes tous émus, dit Apolline de Malherbe, parce que c’est un groupe de gens travailleurs, valeureux, responsables. Cette émotion et cette colère devront être entendues.» «Mesdames, messieurs, c’est vrai que c’est un moment un peu important dans la vie de RMC, renchérit Eric Brunet, parce que moi, ça fait dix ans à titre personnel que je suis là, on n’a pas tellement la culture de la grève dans cette boîte, et aujourd’hui, bon, ben, beaucoup de journalistes ont estimé qu’il fallait faire grève, donc on voulait vous le dire.» «La direction doit entendre cette colère, parce que c’est la colère de gens qui sont dévoués», conclut Olivier Truchot.
«Travailleurs, valeureux, responsables» : il ne manque à la description d’Apolline de Malherbe que «loyaux et fidèles». C’est donc une grève de chevaliers de l’info, qui a éclaté dans le groupe de Drahi (également propriétaire de Libération), de chevaliers loyaux à leur suzerain, et qui n’en reviennent pas de la «Drahison» (le mot est brandi sur des pancartes, et revient en hashtag sur Twitter).
Gage de cette sincérité : leur émotion. A la différence des syndicalistes professionnels endurcis par les combats, tous sont émus. Et pas seulement parce qu’ils ne pourront peut-être pas retransmettre les débats des municipales. Emus de découvrir qu’on leur aurait menti. Ainsi, Drahi ne serait pas le bienveillant «Patrick» de la com interne. Ce serait le milliardaire Drahi sans foi ni loi, décrit par les enquêtes des malveillants et des jaloux. Que sera-ce quand ils apprendront que les enfants ne naissent pas dans les choux !
«On n’a pas tellement la culture de la grève» : cette grève est d’autant plus crédible qu’elle est exceptionnelle. Les vedettes de l’info avouent en creux qu’ils n’ont jamais pratiqué la grève. Et d’ailleurs, à la différence de la piétaille qui se bat pour eux, eux ne la pratiquent toujours pas personnellement. Pas question ni de déserter ni de «prendre l’antenne en otage». Olivier Truchot : «On ne va pas débattre de l’intérêt ou non de cette grève.» Son complice Alain Marschall : «Nous, avec Olivier, on a décidé de travailler parce qu’on a une émission à faire, un choix à délivrer à un public à qui on veut continuer de parler et de dire les choses, et c’est ce qu’on fait aussi à travers ce petit message.» Eric Brunet : «Néanmoins, on est là.» Il ne dit pas : «Je ne fais pas grève». Il n’explique pas pourquoi il ne fait pas grève. Il dit : «On est là.» «Là» : à accorder à la grève son label d’athée, sans faire grève lui-même. Ex-mécréant bouffeur de grèves, qui vacille sur le bord d’être touché par la grâce de la lutte des classes.
Un aveu, en passant : quand ils traitaient d’une grève, auparavant, c’était donc en non-croyants et en non-pratiquants. Reste à ces novices à découvrir la mécanique, les coulisses. Les séances de «négociations» qui ne servent qu’à gagner du temps et ne débouchent sur rien, parce qu’il n’y a rien à négocier, les tentatives patronales de jouer la division et le pourrissement. Bienvenue !
https://www.liberation.fr/debats/2020/06/28/une-greve-chevaleresque_1792659?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1593418846
[ Dernière édition du message le 29/06/2020 à 22:22:49 ]
Synthpunk
3107
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 6 ans
1464 Posté le 29/06/2020 à 23:36:13
x
Hors sujet :C'est un des rares mecs qui trouve que si l'Europe bombarde à longueur de temps les pays musulmans, faut pas qu'elle s'étonne d'avoir des terroristes sur les bras.
Parce que Poutine et Khamenei [qui font partie des grandes Icônes politiques de certains nouveaux amis stals et droitards d'Onfray d'ailleurs, campisme et confusion mentale oblige] qui massacrent et bombardent en Syrie des populations civiles, c'est des Européens peut être ..... Si tu veut je te présente un ami Opposant Syrien qui pourra t'en parler a tête reposée....
le seul truc que tu peut reprocher à l'Europe c'est d'avoir laissè l'autre ordure de boucher Bachar Al Assad et ses "alliés" de circonstance Poutine et Khamenei massacrer tranquillement le peuple Syrien. Et comme l'autre pourriture de Trump de s'être largement foutu de la gueule des Kurdes d'Irak et du Nord de la Syrie.... Ni l'UE ni Trump n'allaient se fâcher avec sieur l'autocrate Erdogan tout de même ma bonne dame.....
Et je ne parle pas des Kurdes d'Iran et de Turquie qui morflent tout autant et qui n'existent carrément pas pour l'UE.
http://kurdistanhumanrights.net/en/
Mondialiste et Droit de l'Hommiste Fan des musiques populaires de la zone mondiale
[ Dernière édition du message le 29/06/2020 à 23:45:24 ]
Anonyme
1465 Posté le 29/06/2020 à 23:47:28
En d'autres temps, ce sont les Français qui ont bombardé la Syrie (1943). La France a été un des acteurs du chaos au moyen orient depuis la première guerre mondiale, quand la France se voyait encore comme un empire. Ne parlons même pas de notre histoire d'amour avec d'Adam Hussein, la belle centrale nucléaire que nous avons construite là bas.
La France est un des pires donneurs de leçon du monde.
La France est un des pires donneurs de leçon du monde.
dana12
17910
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 15 ans
1466 Posté le 30/06/2020 à 09:27:59
Pouet : excellent ce papier de Daniel Schneidermann
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
samy dread
17422
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 18 ans
1467 Posté le 30/06/2020 à 15:27:13
dans les manifestations contre le racisme et les violences policières qui embrasent le monde, le racisme et le cas particulier et l'usage de la violence en politique le fond général.
Ce monde étant en train de se défaire, le retour de la violence dans les rapports sociaux redevient prépondérant. Et c'est ce qui se joue dans ces manifestations, à savoir la légitimité de l'utilisation de la violence. Les populations qui manifestent réclament en arrière plan soit que les violences d'états et politiques cessent, ou alors qu'elles soient assumées pour ce qu'elles sont, des violences à visées politiques, et perdent alors leurs soi-disant légitimités.
Le racisme est mis en avant car c'est évidemment un problème majeur, mais ce 'n''est que le mode d'expression le plus visible du problème de fond.
Le traitement en France me fait un peu halluciner : on est tellement raciste envers les arabes, qu'on veut bien parler de racisme, mais essentiellement avec les noirs. Ou alors on est mentalement totalement colonisé par les USA (ou les 2 en même temps)
Ce monde étant en train de se défaire, le retour de la violence dans les rapports sociaux redevient prépondérant. Et c'est ce qui se joue dans ces manifestations, à savoir la légitimité de l'utilisation de la violence. Les populations qui manifestent réclament en arrière plan soit que les violences d'états et politiques cessent, ou alors qu'elles soient assumées pour ce qu'elles sont, des violences à visées politiques, et perdent alors leurs soi-disant légitimités.
Le racisme est mis en avant car c'est évidemment un problème majeur, mais ce 'n''est que le mode d'expression le plus visible du problème de fond.
Le traitement en France me fait un peu halluciner : on est tellement raciste envers les arabes, qu'on veut bien parler de racisme, mais essentiellement avec les noirs. Ou alors on est mentalement totalement colonisé par les USA (ou les 2 en même temps)
Non je ne mettrai pas de pull
#Houba
6572
Membre d’honneur
Membre depuis 16 ans
1468 Posté le 30/06/2020 à 18:59:43
Citation de samy :
Ce monde étant en train de se défaire, le retour de la violence dans les rapports sociaux redevient prépondérant. Et c'est ce qui se joue dans ces manifestations, à savoir la légitimité de l'utilisation de la violence. Les populations qui manifestent réclament en arrière plan soit que les violences d'états et politiques cessent, ou alors qu'elles soient assumées pour ce qu'elles sont, des violences à visées politiques
L'ordre du monde est en train de changer. L'ordre du monde est celui de l'après-guerre, la chute de l'empire soviétique n'a fait que le conforter.
La puissance temporelle dominante américaine se replie progressivement sur ses terres, la puissance spirituelle chrétienne n'en finit pas de mourir dans les colonies américaines que sont les pays d'Europe, pendant que d'une part la Chine rattrape les USA et que d'autre part l'islam se développe malgré ses violents conflits internes (sortez pas les bazookas, attendez la suite)
Le pouvoir, c'est celui de maintenir l'ordre établi, et au fur et à mesure que l'ordre lui-même s'affaiblit le pouvoir perd l'adhésion des peuple et effectivement il ne lui reste plus que la force.
Onfray (on y vient), le libertaire, a construit sa pensée en opposition à l'ordre moral et spirituel établi, sans lui il est la matière orpheline de son antimatière. Le voilà perdu et il prend peur. Et il se fourvoie en s'accrochant à la première (anti?) identité qui passe, celle de son appartenance à une nation, un peuple, une culture.
C'est quoi l'identité française au juste, sinon l'adhésion à l'ordre français. La France elle est née d'un pacte entre le pouvoir temporel le plus puissant du moment (la royaume franc) et le pouvoir spirituel le plus puissant du moment (le christianisme) par la conversion et le baptême du roi franc Clovis. Être français au sens d'un souverainiste, c'est adhérer, au delà des régimes et des politiques au cours des siècles, à un ordre établi depuis 1500 et quelques années. Plus conservateur que ça tu meurs.
Ce n'est pas que cet ordre leur plaît, c'est que cet ordre est... ordonné. Je ne me lasse pas de citer les écrits de mon grand-père parlant du nazisme, parce que, désolé, les mêmes ferments sont en place :
Citation :
Une société déliquescente se recompose & les auteurs de sa recomposition sont ulcérés par la sanie qui en procède (ndr en français moderne on pourrait traduire par "le pus qui en émane"). Les vices mêmes de la fin de cette société ont passé dans le sang qui les anime, & ce sang est fort d'une vitalité débordante. Ils se retournent avec ressentiment vers les normes d'une société autrefois saine, normes qui, disent-ils, les ont trahis; ils les éprouvent, les sondent avec mépris, non pas comme un médecin fait à l'égard d'un patient, mais comme un apprenti en dissection fait sur un cadavre. Ils n'y trouvent rien, rien que les organes de leur propre violence
Bref, ma théorie à deux balles et demi, dans mon esprit elle tient la route mais ne vous gênez pas pour à la mettre à la benne.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
1469 Posté le 30/06/2020 à 23:33:43
Ça ne me semble pas très clair ton histoire.
Actuellement on a un pouvoir qui à force de taper sur 99% de la population pour donner aux 1% les plus riches, a engendré les gilets jaunes. Pour lutter contre cette opposition, ce pouvoir a incité la police à se comporter avec violence (« percutez-les, ça fera réfléchir les autres », manifestations toujours nassées et gazées...).
Un peu plus tard, suite à de trop nombreux dérapages, et un mouvement aux USA, le gouvernement veut interdire la stangulation comme méthode d’immobilisation. Mais les policiers s’y opposent et obtiennent immédiatement gain de cause. Les policiers décident aussi de bloquer l’accès des journalistes à Radio France.
Bref on a un gouvernement qui semble coupé de la population, qui se met à taper dessus, et qui en faisant ça, radicalise sa police.
C’est très inquiétant.
Actuellement on a un pouvoir qui à force de taper sur 99% de la population pour donner aux 1% les plus riches, a engendré les gilets jaunes. Pour lutter contre cette opposition, ce pouvoir a incité la police à se comporter avec violence (« percutez-les, ça fera réfléchir les autres », manifestations toujours nassées et gazées...).
Un peu plus tard, suite à de trop nombreux dérapages, et un mouvement aux USA, le gouvernement veut interdire la stangulation comme méthode d’immobilisation. Mais les policiers s’y opposent et obtiennent immédiatement gain de cause. Les policiers décident aussi de bloquer l’accès des journalistes à Radio France.
Bref on a un gouvernement qui semble coupé de la population, qui se met à taper dessus, et qui en faisant ça, radicalise sa police.
C’est très inquiétant.
[ Dernière édition du message le 30/06/2020 à 23:34:30 ]
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
1470 Posté le 01/07/2020 à 12:24:28
La bactérie qui a dévoré le cerveau de Zemmour et son interprétation des couleurs, a également fait fondre le cerveau de ce pauvre Manuel Valls, lors de son interview au sympathique journal Valeurs Actuelles :
Lutte classes guerre races
Lutte classes guerre races
- < Liste des sujets
- Charte