réactions au dossier Comment être plus respectueux·euse de l'environnement dans sa pratique musicale
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Los Teignos
9718
Administrateur·trice du site
Membre depuis 22 ans
Sujet de la discussion Posté le 03/05/2022 à 11:39:59Comment être plus respectueux·euse de l'environnement dans sa pratique musicale
Si bien des problèmes écologiques auxquels nous sommes confrontés ne relèvent pas de la responsabilité individuelle, il n’empêche qu’aussi vrai que les petits ruisseaux font les grandes rivières, les musicien·nes peuvent aussi contribuer à leur petite échelle à faire un geste pour la Planète.
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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?
Danbei
1894
AFicionado·a
Membre depuis 13 ans
211 Posté le 08/05/2022 à 14:14:57
Citation de doudouglas :
On le prononce "certains lecteurs et certaines lectrices". Il faut voir l'utilisation du point comme une contraction utilisable à l'écrit. Ca apparait implicitement dans ma phrase : c'est optionnel.Sauf que les mots que vous écrivez on les prononce tous de la même manière. Nous avons une phonétique commune
Si j'écris "certain·e·s lecteur·rice·s" comment le dites-vous à l'oral?
La proposition que tu as faite plus haut "16 gestes pour musicienne et musicien écolo" c'est de l'écriture inclusive. C'est pas une proposition alternative à cette dernière, c'est la forme non contractée.
A l'écrit, les recommandations de l'écriture inclusive sont plutôt relâchées en ce qui concerne l'utilisation d'une forme contractée ou non (Guide pratique) : on fait un peu ce qu'on veut.
ronanr
382
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 3 ans
212 Posté le 08/05/2022 à 14:19:54
x
Hors sujet :Citation de Forever :(...)Le mot réac, c'est par argument, ou par commodité ?
C'est ce qui selon moi résume le mieux ma pensée. Mais oui, c'est pas commodité pour ces discussions.
patrick_g75
8753
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
213 Posté le 08/05/2022 à 14:59:14
Citation de Danbei :
Citation de doudouglas :
...
Si j'écris "certain·e·s lecteur·rice·s" comment le dites-vous à l'oral?
On le prononce "certains lecteurs et certaines lectrices".
Alors, si vous prononcez "certains lecteurs et certaines lectrices", pourquoi ne pas écrire "certains lecteurs et certaines lectrices" ?
Qu'avez-vous besoin de coller des points ?
Soyez logiques : prononcez
certainpointepoints lecteurpointricepoints
Comme ça, tout le monde comprendra.
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
CapitaniOccitània
391
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 12 ans
214 Posté le 08/05/2022 à 15:26:49
Tout ca nous rappelle que la musique, c’est aussi Michel Sardou.
Ni dieu ni clavier maître
slave1802
4541
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 14 ans
215 Posté le 08/05/2022 à 16:00:12
Citation de doudouglas :
Citation de Fluxu :Inutile de dire à Doudouglas qu'il est "borné"...
Hahaha Je ne voulais pas dépenser la moindre énergie à répondre à sa remarque. Encore moins regarder sa vidéo dont votre commentaire confirme l'a priori que j'en avais. Vous faites les deux pour moi. Merci Fluxu! Nous sommes manifestement entre gentle·wo·men
C'était plus une pique qu'une critique surtout que je suis aussi allergique que toi à ce point médian qui m'écorche l’œil mais ce n'est pas une raison suffisante pour ne pas écouter les arguments pour. Je n'ai pas changé d'avis en regardant cette vidéo et je n'en changerai pas avant longtemps mais il est toujours intéressant d'écouter les avis contraires, ne serait-ce que pour pouvoir les démonter plus facilement...
Et pour Fluxu, petite précision : ce n'est pas moi qui ai proposé cette vidéo. Merci d'essayer de suivre un peu les conversations au lieu de débarquer comme un cheveu sur la soupe avec ses jugements à l'importe pièce !
doudouglas
100
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 11 ans
216 Posté le 08/05/2022 à 16:45:24
Citation de Danbei :
La proposition que tu as faite plus haut "16 gestes pour musicienne et musicien écolo" c'est de l'écriture inclusive. C'est pas une proposition alternative à cette dernière, c'est la forme non contractée.
Ah très bien, merci de me l'apprendre Si tel est le cas alors je n'ai rien contre l'écriture inclusive
Concluons que ce sont les points médians qui m'insupportent, ainsi que les gens persuadés que cela fait progresser la langue et la cause féministe
Je pense que la plupart des partisans de la forme non contractée sont dans le même cas que moi : pas conservateurs, réac', réfractaires à toute évolution de la langue ou je ne sais quoi...
Si je comprends bien, la forme contractée est donc une de paresse de rédaction, c'est ça?
Dans ce cas là, pourquoi faire les choses à moitié? Quitte à contracter au détriment du plaisir du lecteur, autant écrire en langage texto non?! Le langage texto aussi on s'y habitue...
16 gestes pr musicien·ne écolo
cmt être + respectueux·euse 2 l'environmnt ds sa pratik musicale
[ Dernière édition du message le 08/05/2022 à 16:57:48 ]
greggreg
3147
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 21 ans
217 Posté le 08/05/2022 à 16:59:46
Citation :
Ah très bien, merci de me l'apprendre Si tel est le cas alors je n'ai rien contre l'écriture inclusive
Concluons que ce sont les points médians qui m'insupportent.
Allez, tu viens de réaliser que tu étais contre un truc que tu connaissais pas vraiment.
Avec un peu de chance ça fera pareil pour ça:
Citation :
ainsi que les gens persuadés que cela fait progresser (...)la cause féministe
patrick_g75
8753
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
218 Posté le 08/05/2022 à 17:54:52
Bon, je vous laisse avec la question, la vraie question, de cet échange.
Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite
Réduit à l’acronyme GAS, le Gear Acquisition Syndrom est le terme anglo-saxon définissant l’achat compulsif de matériel et c’est un mal qui frappe de nombreux·euses musicien·ne·s. Parce que le marketing comme la publicité nous encouragent à penser que tel nouvel instrument, plug-in ou matériel va révolutionner notre façon de faire de la musique, notre créativité ou la qualité audio de nos productions, nous sommes tous·tes poussé·e·s à acheter toujours plus, à entasser des kilos et des kilos de matériel ou de logiciels qui, bien souvent, prennent la poussière sur une étagère, ou dorment sur un coin de notre disque dur… Et pourtant, outre le fait que cette surconsommation est mauvaise pour l’environnement, que ce fatras d’objets vous encombre, cette accumulation est aussi néfaste à la créativité : quand on a peu de matériels ou de logiciels, on est obligé de faire avec ce que l’on a, et c’est la créativité qui nous permet de compenser cette économie de moyens. Nombre de musicien·ne·s vous raconteront d’ailleurs qu’après avoir passé des années à entasser des équipements, ils ou elles ont fini par tout revendre, non par besoin financier, mais parce que le trop de matos ou de plug-ins nuit à la créativité : à avoir trop d’options, on finit par hésiter entre mille voies sans progresser réellement dans sa pratique. Il est par ailleurs un peu navrant de voir certain·e·s acheteur·euse·s compulsif·ive·s se ruer sur la nouvelle version de tel effet, tel contrôleur ou tel synthé tellement plus puissante que la précédente alors qu’ils n’ont jamais exploité plus de 20% de cette dernière…
Ne nous le cachons pas : il y a aussi souvent une affaire de paresse cachée derrière cette débauche d’achat. Il est en effet plus facile de se leurrer en se disant qu’on jouera comme Slash en achetant sa guitare, son ampli et ses effets, plutôt qu’en travaillant ses plans sur la première guitare venue. Il est aussi plus facile de s’imaginer qu’on va avoir miraculeusement un son « professionnel » grâce à tel ou tel plug-in plutôt que de s’entraîner des milliers d’heures à mixer des morceaux et ainsi progresser à partir des plug-ins de base qu’on trouve dans sa STAN et qui sont souvent excellents… Dans le sillage de cette paresse, on trouve également des achats qui manquent complètement de rationalité : mettre 2000 euros dans une paire d’enceintes quand on a une pièce non traitée acoustiquement qu’on pourrait améliorer avec quelques centaines d’euros de travaux est ridicule ! Acheter un Vox AC-30 quand on est guitariste d’appartement est ridicule ! Acheter une interface audio avec 8 préamps et 16 sorties quand on fait juste du beatmaking et des prises voix est ridicule ! Acheter un câble de 12 mètres quand on fait de la musique dans une pièce de 4 mètres de long est ridicule !
Bref, le GAS est l’ennemi du musicien et de la musicienne : non content de ruiner, il rend moins créatif, pousse à ne pas progresser et, accessoirement, bousille l’environnement (eh oui, car on coupe des arbres pour fabriquer des guitares comme on utilise des métaux lourds difficilement recyclables pour les interfaces audio). Tant de bonnes raisons de ne pas y céder.
Ça ne veut pas dire pour autant ne pas s’intéresser à ce qui sort et qui pourrait vous apporter des choses ni refuser de se faire plaisir. Cela passe par de simples questions avant tout achat : est-ce que j’en ai vraiment besoin ? Est-ce que c’est adapté à mon niveau de pratique comme à mon environnement ou mon projet ? Est-ce qu’au delà de satisfaire mon envie du moment, je pense que je serais content·e dans six mois d’avoir succombé à mon désir de posséder tel objet ou logiciel ? Et surtout : qu’est-ce que je vais en faire concrètement ? L’idée d’acheter une chose sans avoir de projet préalable la concernant est le meilleur moyen de tomber dans les travers du GAS. Imposez-vous par exemple d’avoir une idée de compo ou d’usage d’un matériel ou d’un logiciel avant de l’acheter, et vous verrez que vous mettrez moins souvent la main au portefeuille…
Réduit à l’acronyme GAS, le Gear Acquisition Syndrom est le terme anglo-saxon définissant l’achat compulsif de matériel et c’est un mal qui frappe de nombreux·euses musicien·ne·s. Parce que le marketing comme la publicité nous encouragent à penser que tel nouvel instrument, plug-in ou matériel va révolutionner notre façon de faire de la musique, notre créativité ou la qualité audio de nos productions, nous sommes tous·tes poussé·e·s à acheter toujours plus, à entasser des kilos et des kilos de matériel ou de logiciels qui, bien souvent, prennent la poussière sur une étagère, ou dorment sur un coin de notre disque dur… Et pourtant, outre le fait que cette surconsommation est mauvaise pour l’environnement, que ce fatras d’objets vous encombre, cette accumulation est aussi néfaste à la créativité : quand on a peu de matériels ou de logiciels, on est obligé de faire avec ce que l’on a, et c’est la créativité qui nous permet de compenser cette économie de moyens. Nombre de musicien·ne·s vous raconteront d’ailleurs qu’après avoir passé des années à entasser des équipements, ils ou elles ont fini par tout revendre, non par besoin financier, mais parce que le trop de matos ou de plug-ins nuit à la créativité : à avoir trop d’options, on finit par hésiter entre mille voies sans progresser réellement dans sa pratique. Il est par ailleurs un peu navrant de voir certain·e·s acheteur·euse·s compulsif·ive·s se ruer sur la nouvelle version de tel effet, tel contrôleur ou tel synthé tellement plus puissante que la précédente alors qu’ils n’ont jamais exploité plus de 20% de cette dernière…
Ne nous le cachons pas : il y a aussi souvent une affaire de paresse cachée derrière cette débauche d’achat. Il est en effet plus facile de se leurrer en se disant qu’on jouera comme Slash en achetant sa guitare, son ampli et ses effets, plutôt qu’en travaillant ses plans sur la première guitare venue. Il est aussi plus facile de s’imaginer qu’on va avoir miraculeusement un son « professionnel » grâce à tel ou tel plug-in plutôt que de s’entraîner des milliers d’heures à mixer des morceaux et ainsi progresser à partir des plug-ins de base qu’on trouve dans sa STAN et qui sont souvent excellents… Dans le sillage de cette paresse, on trouve également des achats qui manquent complètement de rationalité : mettre 2000 euros dans une paire d’enceintes quand on a une pièce non traitée acoustiquement qu’on pourrait améliorer avec quelques centaines d’euros de travaux est ridicule ! Acheter un Vox AC-30 quand on est guitariste d’appartement est ridicule ! Acheter une interface audio avec 8 préamps et 16 sorties quand on fait juste du beatmaking et des prises voix est ridicule ! Acheter un câble de 12 mètres quand on fait de la musique dans une pièce de 4 mètres de long est ridicule !
Bref, le GAS est l’ennemi du musicien et de la musicienne : non content de ruiner, il rend moins créatif, pousse à ne pas progresser et, accessoirement, bousille l’environnement (eh oui, car on coupe des arbres pour fabriquer des guitares comme on utilise des métaux lourds difficilement recyclables pour les interfaces audio). Tant de bonnes raisons de ne pas y céder.
Ça ne veut pas dire pour autant ne pas s’intéresser à ce qui sort et qui pourrait vous apporter des choses ni refuser de se faire plaisir. Cela passe par de simples questions avant tout achat : est-ce que j’en ai vraiment besoin ? Est-ce que c’est adapté à mon niveau de pratique comme à mon environnement ou mon projet ? Est-ce qu’au delà de satisfaire mon envie du moment, je pense que je serais content·e dans six mois d’avoir succombé à mon désir de posséder tel objet ou logiciel ? Et surtout : qu’est-ce que je vais en faire concrètement ? L’idée d’acheter une chose sans avoir de projet préalable la concernant est le meilleur moyen de tomber dans les travers du GAS. Imposez-vous par exemple d’avoir une idée de compo ou d’usage d’un matériel ou d’un logiciel avant de l’acheter, et vous verrez que vous mettrez moins souvent la main au portefeuille…
Mais, j'ai bien compris que les points, les p'tits points, toujours les p'tits points, ça intéresse beaucoup plus la foule ici assemblée... et d'ailleurs, sans même considérer un seul instant ce que c'est que l'histoire d'une langue. Alors...
Alors, bonne fin de journée.
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
Thomas15
11
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 5 ans
219 Posté le 08/05/2022 à 20:58:27
Citation de Forever :
Citation :C'est sur, mieux vaut un Korg P4x à 4000 euros, qu'un clavier bas de gamme, mou, et qui fait pouet pouet. Reste le question du pouvoir d'achat, et de persister dans la musique, à élucider.Il est à mon sens vital pour l'environnement, pour nos enfants et notre planète que des fabricants comme Berhinger et Thomann arrête la fabrication massive low cost de copies d'instruments.
Je dois dire que les images de catastrophes physiques, et surtout humaines qu'on nous montre régulièrement sur les chaines d'infos nous rendent coupable de la moindre action thermique ou électrique, a juste titre. A nous d'agir en conséquence.
Citation :Pas d'accord...Nous sommes au cœur du problème, justement.Alors vos leçons de morale sur "Changer sa vision, ses habitudes etc"... Gardez-les pour vous !
Citation :On a déjà pas mal observé ce genre de réflexion dans le zinc....Le mot réac, c'est par argument, ou par commodité ?je reste surpris du taux de réacs/conservateurs qu'on rencontre ici - je ne parle pas que ce seul sujet. On pourrait penser que des artistes cherchent à découvrir de nouveaux horizons...
Clairement.
Mais ce qui est sournois est bien de nous faire un article nous montrant notre culpabilité alors que Audiofanzine est un outil de ce même capitalisme qui nous pousse à acheter.
Que l'on s'entende chacun est responsable de ces actions/achats/faits et gestes je remarque que l'on est bien dans cette petite chansonnette individualiste qui nous permet tout à chacun de se justifier.
Anonyme
220 Posté le 08/05/2022 à 22:01:18
Citation :
6. Acheter d'occasion.
Mais pour alimenter le marché de l'occasion, il faut d'abord que ce matériel ait été acheté neuf, non ?
Un clavier d'il y a 25 ans fait le job, certes, mais rien a voir en réalisme et en possibilité avec un clavier récent. C'est a chacun de voir.
France Culture :
Citation :
Pour un vieux c...comme moi, pas facile d'estimer ce que veux dire réellement écriture inclusive, ce truc dont on parle sans cesse depuis X posts. Et c'est censé lutter contre les inégalités, ça ?L'affaire de l'écriture inclusive remonte au moins aux années 1980. Sous l’impulsion des mouvements féministes, une commission de féminisation des noms de métier et de fonction est créée en 1984 présidée par Benoite Groult. Elle aboutit à la circulaire du 11 mars 1986 qui veut imposer la féminisation des noms de métiers, de fonctions, de titres et de grades dans les documents de l’administration.
Mais elle n’est pas appliquée et suscite l’ire de l’Académie française. Il faudra trois autres circulaires, en 1998, en 2002 et finalement en 2017 pour que la féminisation des noms de métiers ne crée plus la polémique.
Citation :
La racine du problème est plutôt ici, a mon avis. Enfin, je dis ça...Un pourcentage infime : en France et dans le monde, les cheffes d’orchestre sont rarissimes. 4 % dans l’Hexagone, selon les chiffres de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques. On y compte une seule femme cheffe d’un des 30 orchestres permanents, les orchestres les plus prestigieux, et ce depuis… le 1er septembre 2020. Il s’agit de Debora Waldman, tout juste nommée à la tête de l’orchestre d’Avignon, alors qu’on trouve pourtant autant de femmes que d’hommes dans les conservatoires.
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