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Sujet de la discussion Aux ingés-mastering:qui demande de pousser le volume pour être compétitif ds la Loudness War ?

Salut tout le monde 

Voilà, la question est dans le titre ! Je me demande d'où vient la demande de réduire la dynamique et de pousser de plus en plus le "loudness" des morceaux.

Dans beaucoup articles, je lis que ça vient des artistes eux-mêmes, qui veulent avoir un son "compétitifs". Ca se voit de manière très claire sur ce forum, où beaucoup d'amateurs veulent faire du "loud" pour paraître pros.

Dans d'autres, je lis que ça provient d'une pression du producteur/directeur artistique/de la maison de disque.

Je me doute que ce ne sont pas les ingés sons qui impulsent ce phénomène, quoi que, peut-être que c'est rentré dans les moeurs des techniciens du son. Un ingé son qui a masterisé l'album à -13dB RMS se dira peut-être qu'il a pas mal de dynamique, alors que c'est bien peu par rapport aux albums des années 70 dont il n'est pas rare qu'ils affichent -20 dB RMS.

Alors je me demande, dans le fond, comment ça se passe. Comment est négocié le volume moyen de l'album, quelles personnes prennent part à cette négociation, qui avance quels arguments.

Est ce que vous avez des trucs à dire là dessus, est ce que vous avez des anecdotes à raconter ? Ca m'intéresse énormément.

Merci !



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salut

je ne sais pas si "micro/macrodynamic range", ou en français "plage micro/macrodynamique" fonctionne

"plage" ça rappelle "plage disponible" (ce qui correspond plus à ce que propose le support)

de fait on ne cherche pas à savoir ce qui est disponible, mais à parler de qqchose qui se rapprocherait de l'"excursion dynamique" effective, mais ce terme est assez ridicule, pas tellement à utiliser...

e
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Citation :
Gamme

Bien trouvé !!

Studio de Mastering en ligne http://www.lvmastering.com/

554

Fourchette redface2

#ALAPLAJ L'été n'est pas fini partout!

555
Citation :
Fourchette


Un terme en anglais qui avait été proposé par

Earl Vickers, “Automatic Long-term Loudness and Dynamics Matching,” presented at the AES 111th Convention, New York, 2001

et repris dans

Earl Vickers, "Metrics for Quantifying Loudness and Dynamics", presented at the AES 129th convention, San Francisco 2010

est "dynamic spread", qui correspond effectivement plus ou moins à "fourchette", et dont l'équivalent "scientifique" serait "dispersion".

Malheureusement, personne n'a jamais repris ce terme, ce qui est bien dommage, parce qu'il est déjà plus à propos que "range".

Fourchette c'est pas mal et ça veut bien dire ce que ça veut dire, dommage que ça fasse un peu "couteau" quoi (désolé :lol:)


556
x
Hors sujet :
Il y a du spread partout en ce moment...

 

 

 

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ou "écart"

#ALAPLAJ L'été n'est pas fini partout!

558
On attache finalement beaucoup d'importance à la mesure de la fourchette, gamme ou écart dynamique du signal alors que la solution est effectivement ailleurs.
Certes, l'idée est bien de revenir à des programmes plus dynamiques (macro et micro). Mais l'idée de la norme R128 n'est pourtant pas de mesurer cet écart (au contraire elle recommande de le limiter à 20db).
En fait, la R128 propose de remplacer la mesure crête actuelle qui est une mesure technique de limitation matérielle à une mesure psycho-acoustique, à savoir, celle du niveau sonore réellement ressentit par l'auditeur.
Au départ c'est effectivement pour éviter au gens de sans cesse retoucher au volume à chaque fois qu'on switch d'un programme très dynamique à un programme très compressé.
En effet, la mesure crête favorise la musique compressée dont on perçoit nettement qu'elle sonne plus fort qu'un programme dynamique, ce qui plait.
En revanche, la mesure du loudness (au sens de la R128) rétablit un équilibre parce que le niveau moyen perçu par l'auditeur entre un programme compressé ou non sera le même. Mieux l'auditeur va plus facilement entendre l'intérêt du programme dynamique car les pics seront, entre autre, bien plus fort que sur le programme compressé. Et ceci, quelque soit le type de compression du signal (macro ou micro dynamique) puisque la norme R128 mesure le niveau moyen perçu à cours terme (400ms), à moyen terme (3s) et sur le programme entier. En gros, l'auditeur devra ré-hausser le volume pour entendre confortablement un programme compressé.

Ainsi, sans aller chercher une définition ou une mesure complexe de l'écart dynamique , la R128 répond quand même à notre préoccupation. Elle n'interdit pas de compresser mais tout en redonnant un confort d'écoute à l'auditeur, elle défavorise naturellement ce procédé. C'est très intelligent et je ne vois pas trop à redire.

Trop de morceaux de musique finissent trop longtemps après la fin. [Igor Stravinsky]

559
Citation :
Elle n'interdit pas de compresser mais tout en redonnant un confort d'écoute à l'auditeur, elle défavorise naturellement ce procédé. C'est très intelligent et je ne vois pas trop à redire.

A ça, on ne sait pas. Au dire de certain, la surcompression ne détruit pas les nuances de la musique à ce que j'ai compris :mdr:
560
Citation :
A ça, on ne sait pas. Au dire de certain, la surcompression ne détruit pas les nuances de la musique à ce que j'ai compris


bon sang il faut vraiment expliquer 10000 fois :8O:
la compression et le limiting diminuent les nuances évidemment
mais les nuances n'ont pas été réduites pendant la loudness war, alors que le limiting était de plus en plus employé
c'est quand même pas si difficile :8)