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Sujet [Bien débuter] Tueurs d’oreilles, part. 1

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Sujet de la discussion [Bien débuter] Tueurs d’oreilles, part. 1
Tueurs d’oreilles, part. 1
Du volume, du volume ! Oui, mais à quel prix ? Cette série d’articles passera en revue les origines de la course au volume, les considérations physiques, les nouvelles normes et outils et son impact sur la santé publique.

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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
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J'étais à ce concert des mythiques Neurosis en Belgique en 2011...excellent live d'ailleurs mais gâché par le volume!
J'étais pas très frais (festival de quatre jours oblige) donc moins vigilant que d'habitude sur l'auto-protection.
Pour autant, sans être particulièrement sensible aux volumes excessifs, le volume sonore était totalement... irresponsable ...bouchons vissés au maximum!!!
Mais tout le monde avait l'air d'adorer surtout ceux qui n'en avaient pas... ! :-D
C'est le concert le plus fort au sens premier du terme auquel j'ai pu assisté en trente ans de concerts assidus.
Revoir la video me fait encore vibrer les oreilles...:8O:
Voilà, c'était pour donner un exemple concret.
Je rejoins les avis de Los Teignos et Will Zégal sur le côté débile d'aller jusqu'à se bousiller quelque chose d'aussi important que l'audition car une fois le show terminé, rentrer chez soi avec un handicap irréparable est passablement triste...et se pose de fait la question de la responsabilité personnelle certes... mais aussi des soi-disants professionnels à qui on paye le droit d'entrer sans pour autant repartir mutilé...:fache:

"Je voudrais connaître la musique dont la queue de mon chien bat la mesure"

Mes oreilles préfèrent une bonne musique mal enregistrée qu'une mauvaise musique bien enregistrée.

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Hors sujet :
Citation de the :
Citation :
Tu es hors sujet.


ah bon?
(...)
Alors , entre le bruit dans l'école primaire et la musique que j'apprends aux enfants, tu pourras comprendre qu'après une journée de boulot, je n'irait pas dans un cinéma de merde, ou les gens ne sont pas formés pour donner en salle un son "sécurisé".

Ok.
Je vois toujours pas le rapport.
Je disais donc:
Pour l'instant, de mon point de vue, le jazz, le classique et le cinéma ne sont pas (ou très peu) touchés par la loudness war (des masterings de plus en plus puissants en niveau perçu) et le son ne s'est pas dégradé dans ces catégories suite à l'apparition du numérique.

Que des cons mettent le son fort dans des lieux publics n'a rien à voir, que tu aies besoin de silence non plus (et je te rejoins, je bosse 8-9h/jour sur du son, la pollution sonore est mon ennemie).

[ Dernière édition du message le 27/02/2015 à 15:29:02 ]

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Hors sujet :
Citation :
Les interdictions, etc, ça ne marche pas.


Ben si. On a interdit la clope dans tous les lieux publics. Et plus personne n'y fume. Donc oui, ça marche et les salariés de ces endroits ou leurs clients non fumeurs ne sont plus exposés au tabagisme passif. Mais effectivement, ça ne marche pas si la réglementation est mal faite (105 dB, ça veut pas dire grand chose, et comme en plus c'est rarement respecté) et qu'il n'y a aucun contrôle ni aucune vraie sanction comme à l'heure actuelle.

L'interdiction a aussi marché avec les peintures, l'amiante et chaque année, on retire de la vente de médicaments dont les effets peuvent s'avérer nocifs, de jouets qui peuvent s'avérer dangereux, etc.

Et heureusement, on ne fait pas que sensibiliser les gens à ce niveau.

Citation :
Concernant Radiohead à Bercy, je redis que, oui, le meilleur moyen de lutter contre ça est de ne pas y aller.


Même si je ne suis pas près de retourner à Bercy ou de voir Radiohead sur scène et même si je comprend qu'en l'état actuel (c'est dire avec aucune réglementation qui tienne la route), ce soit le seul conseil que l'on puisse donner à défaut de mieux, je ne suis super de super de super pas d'accord avec ce genre de point de vue. Car de cette façon, on déplace vers l'individu toutes les responsabilités au lieu de les attribuer à leur vrai responsable. Et c'est à la victime qu'on dit qu'elle est bien conne de s'être mise en situation de victime : tu t'es fait braqué ton blouson? Allons petit, on n'a pas idée de mettre un blouson comme ça et de traîner dans un quartier chaud. Tu as des allergies dues à la pollution de l'usine? Quelle idée de vivre à côté quand il est si facile de vivre ailleurs. Tu as un cancer dû à l'amiante? Allons, tu n'étais pas obligé de vivre dans cet immeuble, tu aurais dû vivre dans un pavillon construit récemment. Tu es séropo? ne t'en prends qu'à toi même : il suffisait de mettre un préservatif. Tu es SDF? Allons bon, trouve toi un appart!

Oui, je sais, je suis bord-troll avec ma caricature et je te prie de m'en excuser, mais ce que je veux dire, c'est que pour moi, ce problème de niveau sonore n'est pas différent du problème de l'amiante. Et que le responsable de l'amiante, ce n'est pas celui qui vit dedans.

Et ce n'est certainement pas un problème de sensibilisation. Sensibiliser qui d'ailleurs? Tous les professionnels du son connaissent ces problèmes et un certain nombre continuent de s'en foutre parce que ça nuirait au business du live (soyons clairs, 70% des concerts que j'ai vu dans ma vie, petites salles ou grandes salles, n'était pas bons au niveau du son. Et 100% des boîtes de nuit dépassait les 105 dB. Bon c'est vrai que les boîtes, ça fait un moment que je n'y ait pas mis les pieds;)). Tant que l'amiante n'est pas interdite, pourquoi on ne l'utiliserait pas? Puisque c'est ce que veut le client, sur scène comme dans la fosse, ou que c'est ce que veut mon boss : de l'amiante dans ses oreilles...

Sensibiliser le public? Expliquer à un gamin de quinze que non, il n'ira pas voir la star qu'il adule en concert parce que c'est dangereux pour sa santé? Et encore faut-il le savoir à l'avance. Parce que ce n'est qu'une fois que tu as acheté ta place et que tu es dans la salle que tu sais que tu t'es fait avoir et que le son est trop fort. Ce n'est pas comme un jeux vidéo où tu aurais un avertissement PEGI 130 dB. "Tu ne dépenserais pas 90 boules pour aller te faire ruiner les oreilles dans un lieu que tu sais pourri comme Bercy". Certes, mais tu le sais, toi. Et combien de gens dont ce sera le premier concert à Bercy vont l'apprendre avec des acouphènes résiduelles? Et tu penses qu'en les sensibilisant, eux ou les Radiohead qui s'en battent l'oeil, on va éviter ça?

En outre, ce n'est pas aussi simple que de juger au prix du billet et à l'endroit si ce sera fort ou pas. Si ça se trouve, les Magma joueront comme des bourrins à Concarneau... Car c'est là la beauté de l'affaire : tu peux très bien ruiner les oreilles des gens avec la musique la plus cool qui soit et dans une salle de 100 places lors d'un concert gratuit. Pour peu que ta perception soit altérée par quelques bières ou un pétard, tu peux en outre ne te rendre compte que c'est trop fort que deux semaines après, parce que tes oreilles sifflent encore.

Bref, il y a plein de domaines où je défendrai une politique de sensibilisation face à une politique de répression. Mais non, désolé, sur ce coup comme sur celui de l'amiante, je pense que c'est marcher sur la tête : on n'a pas à expliquer à des victimes comment se soustraire à leurs agresseurs en laissant ces derniers continuer leur petit bonhomme de chemin...

Après, pour tes adresses aux Abbesses, je suis preneur, hein. ;)

__________________________________________________________________________________
Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

[ Dernière édition du message le 27/02/2015 à 16:09:25 ]

84
Citation de charlyston :

Malheureusement les cinéma ne sont soumis à aucune réglementation de niveau sonore ou de loudness contrairement à la télévision. et ne sont quasiment jamais contrôlés.

Heu... les chaînes de télévisions ont une norme de niveau certes, mais
1) c'est une norme électrique, pas de niveau SPL de diffusion, donc on peut toujours mettre sa télé plus fort...
2) cette norme est définie et choisie par les chaînes elles-mêmes. Ce n'est pas une loi.
3) L'EBU128, même si elle apporte des améliorations en dynamique par rapport à ce qu'il y avait avant , reste bien compressée ;)

Par contre, je n'aurais rien contre des normes à respecter en salle de ciné (cela dit, encore une fois, il sont censés diffuser à niveau fixe), en concert (j'ai acheté des bouchons rien que pour le New Morning), et soyons fous, dans la rue.
85
Citation de Los :
En outre, ce n'est pas aussi simple que de juger au prix du billet et à l'endroit si ce sera fort ou pas.

Exact! Je suis allé voir en Février 2012 un concert de The Musical Box à L'Olympia. Première fois que j'y assistais dans cette salle mythique, que je présupposais, réputation emblématique oblige, idéale en terme de son(orisation). Les basses, et surtout le Taurus, tournant comme un monumental cyclone autour de nos oreilles et de nos tripes, nous ont immédiatement fait comprendre qu'il eût été judicieux de venir là avec des bouchons... que nous n'avions pas icon_facepalm.gif

[ Dernière édition du message le 27/02/2015 à 16:13:39 ]

86
Ah c'est con ça, perso deux fois à l'Olympia, deux fois super son :|
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Placés sur les côtés, sous la fin des courbes du balcon supérieur, c'était comme si on se trouvait retournés dans une gigantesque lessiveuse à Graves :beurk:
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Ce sujet m’intéresse beaucoup (ma petite cochlée étant particulièrement sensible dès que le son dépasse un certain niveau.) Il y a ,semble t il, deux choses abordées dans ce début d'article: d'un coté la dangerosité d'une trop grande puissance sonore pour nos oreilles lorsque l'écoute est prolongée ( son en facade trop fort, ecoute de balladeur trop élevé...etc). Pas la peine de faire un schéma la nature a ses limites et donc notre oreille aussi. Nul besoin dans ce cas de parler de compression à outrance ou de mp3; vos pouvez très facilement vous exploser les oreilles en écoutant un enregistrement original d'Elvis sur une sono de 4 kilo...

L'autre phénomène (qui n'a absolument rien à voir avec le premier) est celui de la compression audio à outrance. Le monde médical commence à s'y intéresser. Y a t il, à l'heure actuelle, une preuve objective de cette dangerosité et si oui, a partir de quel durée d'écoute quotidienne? est ce que le niveau d'écoute à une influence...etc?

Parenthèse: à la lecture de cet article et de ce forum qui en découle, je pige pas vraiment ce que vous nommez "loudness war": Est ce celle qui est absolue et que l'on peut facilement maîtriser avec ce petit potar que l'on nomme "volume" ou alors est ce la guerre du niveau RMS que se fond les différentes tracks de ma playlist lorsque je les écoute sans toucher au bouton volume?
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Citation de Crumar :
ou alors est ce la guerre du niveau RMS que se fond les différentes tracks de ma playlist lorsque je les écoute sans toucher au bouton volume?

^ Ca.
90
Citation :
Même si je ne suis pas près de retourner à Bercy ou de voir Radiohead sur scène et même si je comprend qu'en l'état actuel (c'est dire avec aucune réglementation qui tienne la route), ce soit le seul conseil que l'on puisse donner à défaut de mieux, je ne suis super de super de super pas d'accord avec ce genre de point de vue. Car de cette façon, on déplace vers l'individu toutes les responsabilités au lieu de les attribuer à leur vrai responsable.

Ce n'est pas mon propos.

Ce que je voulais dire, c'est que mettre des limites, c'est fait. Le limiteur coupe même carrément l'amplification en cas de dépassement.

Ça n'empêche que j'ai vu sur un même festival, à l'intérieur de ces limites, des ingés son faire du très bon boulot (volume largement suffisant et bon son) et UN ingé son faire de la merde (bon son, mais beaucoup trop fort). Car toujours au raz de la limite.

Je l'ai vu aussi avec la boîte de nuit juste à côté de chez ma mère : il ont aussi un limiteur. Sauf qu'ils mettent tout dans le bas, faisant chier tout le quartier. La musique est merdique à l'intérieur, n'a aucune présence, mais elle est bien pénible autour.

Et c'est ça le problème. On peut toujours descendre la limite légale de 5, de 10, de 15 dB jusqu'à avoir des concerts totalement aseptisés et des boîtes où le son sera moins fort que la première mini-chaîne venue, ça n'empêchera pas les traumatismes auditifs (j'explique après), mais ça pourrira tout plaisir. Et pour tout le monde.

Pourquoi une limite n'empêche pas les traumatismes ?
- parce que la nuisance n'est pas qu'une question de pression acoustique, encore moins à un point donné dans la salle. Voyez les témoignages et explications sur le site de l'APTA (association pour la prévention des traumatismes auditifs)
- parce que la puissance n'est pas le seul facteur de dégâts : il y aussi la durée d'exposition et également la durée de repos. Etre exposé quotidiennement à des bruits moyens sans repos de l'oreille est apparemment aussi dommageable qu'être exposé brièvement à un son assez fort. Et tout ça est à nuancer parce que, comme l'a dit un participant, plusieurs personnes soumises à la même pression acoustique peuvent régir de façon très différente.
- parce que la nature du son (notamment sa composition spectrale) joue sur sa capacité de nuisance.
- parce que la distance de l'auditeur avec la source influe énormément sur la pression qu'il reçoit. Et encore, ceci est à moduler avec les effets de réflexion sonore qui peuvent apparemment créer de véritables zones de dangers à des points particuliers de la salle alors que la pression émise par les enceinte est raisonnable
etc.

Et, non, il ne s'agit pas d'exonérer les entrepreneurs de spectacle de leur responsabilité pour la reporter sur les spectateurs. Sauf que, si après un concert au son trop fort, grâce à la prise de conscience et à l'information du public, une majorité de gens gueulent en disant "c'était trop fort" et que les gens cessent d'aller en masse aux concerts des groupes qui ont la réputation de jouer trop fort, les entrepreneurs de spectacle et les groupes feront grave gaffe.

Par contre, il ne s'agit pas de dégager le spectateur de toute responsabilité. Lorsque tu parles du mec bourré qui ne se rend pas compte, je suis désolé, mais tu abuses largement. Tu me rappelles qu'il y a pas mal d'années, pour un chauffard qui avait causé un accident, être bourré était devant la justice une circonstance atténuante. Aujourd'hui, c'est une circonstance aggravante. En bon breton que je suis, j'ai l'alcool facile. Mais j'estime que celui qui se met dans un état tel qu'il ne se rend pas compte qu'il a mis la tête dans une enceintes qui crache 100 dB, il doit un peu assumer sa propre responsabilité. (ce soir, concert dans un bar à la collection de rhums impressionnante : le camion est prêt pour dormir dedans :bravo:)

Moi, qui tient plus à mes oreilles qu'à la prunelle de mes yeux et qui, grâce à l'APTA, me suis sensibilisé depuis très longtemps à ces questions auditive, j'ai tout simplement un jeu de bouchons sur mon porte-clefs. Comme ça, je suis sur d'en avoir toujours sur moi en cas de besoin. Il me semble que ça devrait être la précaution de tout amateur de concert.

Parce qu'il reste un paramètre à prendre en compte : la musique, c'est du son. Il en faut un minimum pour être "dedans" et la savourer. Les musiciens ont besoin d'un minimum de volume pour être dedans. Il y a plein d'instruments qui produisent naturellement un son très puissant. Et pas que la batterie : les cuivres, les anches pincées, etc.
Donc, la musique implique de toutes façons un certain volume. Qu'on n'aille pas me dire "vivre les batteries électroniques". Oui, mais on en arrive à des situations ridicules où dans certains bars, le bruit des baguettes sur le caoutchouc est aussi audible que le sample de caisse claire ou de crash !
Par ailleurs, un public, dès qu'il est un peu important, ça fait du bruit. Et si la musique ne passe pas par dessus, on a un problème. On ne va pas interdire aux gens de crier dans les concerts, quand même ? Pourtant, le cri d'une voisine de concert peut-être aussi ravageur que ce qui sort de la sono. On va la foutre en taule ?

Donc, oui, aller à un concert comporte fatalement un minimum de risque dont chacun doit se prémunir. Quand on va faire de la moto, on met un casque, des gants, des bottes. Même pour faire du VTT. Le mec qui se vautre en VTT et se blesse parce qu'il n'a pas d'équipement, il va attaquer le fabricant du VTT en justice ? OU l'association qui a tracé le parcours ? Allons...

Ce qui est essentiel, c'est d'informer clairement les gens de ces risques et de la façon simple et peu coûteuse de s'en prémunir. C'est d'informer clairement ingés sons et prestataires de concerts (non, tous sont loin d'être parfaitement conscients des risques, notamment ceux qui ont déjà pas mal de bouteille et sans doute plus des masses d'oreille). C'est d'informer et de sensibiliser les musiciens. Après tout, il s'agit à la fois de leur responsabilité ET de leur propre santé.

Ça ne veut pas dire exonérer ceux qui produisent le son de leurs responsabilité. Les excès ne doivent pas être tolérés, que ce soit par la répression ou la réprobation ET la désaffection du public. Si celui-ci est informé, ça sera efficace parce qu'à un moment, plus grand monde ne voudra aller se ruiner les oreilles avec des producteurs fous.

Mais vouloir régler les choses essentiellement par la réglementation me semble une pente hygiéniste dangereuse. A titre d'exemple, et j'en parle d'autant plus sereinement que j'ai arrêté de fumer (yeah), l'interdiction du tabac dans les bars a permis à des gens qui n'y allaient pas de s'y rendre. Sauf que ça a juste tué les bars (oui, il en reste, mais la tendance est nette). Or, c'étaient aussi des lieux de sociabilité, souvent de culture, d'échanges, de rencontres...

Ils n'ont eu que ce qu'ils méritaient : s'ils avaient respecté la loi Evin, mis des vraies zones fumeurs et non fumeurs et des extracteurs de fumée efficaces et en fonctionnement comme il se devait, on en serait sans doute pas venu là.

Je ne fais pas cette comparaison au hasard : si le milieu de la musique vivante ne prend pas très vite conscience de sa responsabilité, il lui arrivera la même chose : on en viendra à des normes et réglementations infernales et coûteuses à mettre en oeuvre qui rebuteront beaucoup d'organisateurs et qui transformeront les quelques concerts restants en eau tiède, ce qui finira par tuer le live. C'est aussi ça dont il faut que le milieu ait conscience. C'est même cette prise de conscience, cette épée de Domoclès qui sera sans doute la plus efficace.