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Plutôt deux fois qu’une !
8/10
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Le fabricant de microphones autrichien Lewitt a sorti, l’année dernière, un microphone à simple capsule, permettant de réaliser des prises son stéréophoniques… Forcément, ça ne pouvait qu’attiser notre curiosité !

Nouveau venu dans le monde des micro­phones, la marque Lewitt commence progres­si­ve­ment à faire parler d’elle. En effet, si ses posi­tions marke­ting restent encore assez discrètes (du moins, dans notre pays), le fabri­cant autri­chien commence à gagner du terrain en propo­sant une gamme de micro­phones — pour le studio comme pour la scène — toujours plus étof­fée.

Il y a plus d’un an, au salon du Musik­messe, j’avais eu la chance d’écou­ter — c’est un bien grand mot… — le micro­phone le plus « pres­ti­gieux » de la gamme, le LCT 940, dont le trans­for­ma­teur de sortie (lampes ou tran­sis­tor FET) peut être choisi sur l’ali­men­ta­tion du micro. Comme il est très diffi­cile de se faire une idée sur un salon, j’étais quelque peu frus­tré de ne pouvoir aller plus loin dans l’es­sai de ce micro­phone. Malgré tout, je me souviens d’avoir été assez séduit par le réalisme et la chaleur de ce micro. Ainsi, quand j’ai vu que Lewitt propo­sait de nouveaux éléments dans sa gamme, à des tarifs plus abor­dables, j’ai décidé d’en savoir un peu plus sur la qualité des produits de ce fabri­cant, en place seule­ment depuis 2010.

In the box

Le Lewitt LCT 640 TS est le nouveau venu dans la gamme de micro­phones de studio. C’est un produit un peu parti­cu­lier auquel nous avons affaire, car il nous est vendu comme un micro­phone à conden­sa­teur possé­dant une simple capsule avec laquelle on peut effec­tuer des prises de son stéréo. En réalité, les deux diaphragmes de la même capsule possèdent chacun leur propre sortie (physique) et nous permettent — en théo­rie — de trai­ter les deux signaux diffé­rem­ment. Inté­res­sant… Mais à tester.

Prenons d’abord le temps d’étu­dier le packa­ging de notre micro. Tout d’abord, il faut savoir que le LCT 640 TS est livré dans une petite mallette robuste et étanche, soli­de­ment renfor­cée de mousse.

Lewitt LCT 640 TS : 2_Lewitt Package

Le micro est livré avec tout un panel d’ac­ces­soires très utiles. On retrouve logique­ment la suspen­sion, très commode dans ce cas de figure. Avec elle est égale­ment livrée une bonnette, pour des appli­ca­tions en exté­rieur ou néces­si­tant une isola­tion bien plus sévère qu’avec un simple filtre anti-pop. À ce sujet, la marque pense à tout, puisqu’elle propose de série un filtre conçu pour être utilisé direc­te­ment sur le LCT 640 TS, et bien évidem­ment adapté à ses dimen­sions.

Qui dit deux sorties physiques dit forcé­ment deux connec­tiques XLR… Mais si on regarde de plus près, on ne voit qu’une simple connec­tique XLR femelle stan­dard à l’em­base du micro­phone, comme n’im­porte quel autre… Que nenni ! Chez Lewitt on fait les choses de manière élégante et c’est en enle­vant un petit capu­chon situé sur le côté gauche du micro (quand il est face à nous) que l’on peut voir la fameuse seconde connec­tique, au format mini-XLR femelle. Évidem­ment, le LCT 640 TS est livré avec un (petit) câble adap­ta­teur mini-XLR mâle vers XLR stan­dard femel­le… Et le tour est joué !

Commandes fron­tales

Le LCT 640 TS est un bel objet, agréable à la prise en main et solide dans sa fabri­ca­tion. Dans son esthé­tique noire et verte fluo propre à la marque, je le trouve plutôt moderne, mais avec une forme et une concep­tion qui, au fond, voudraient se faire l’écho des stan­dards vintage si chers à nos oreilles… Si on regarde de plus près, on voit que le LCT 640 TS offre un panel de réglages plutôt bien fourni. En effet, l’im­plé­men­ta­tion des para­mètres via un micro-contrô­leur rappelle certains autres micro­phones statiques bien connus (type AKG 414 XLII) sauf qu’ici, tout est regroupé sur le devant du micro­phone. À l’usage, on finira par trou­ver cela pratique : plus besoin de regar­der devant ET derrière le micro pour le régler à notre guise…

Lewitt LCT 640 TS : 3_Lewitt Front 1

On peut donc, via ces commandes fron­tales, régler tout d’abord la pola­rité du micro­phone. À l’aide du bouton central, en bas, on peut choi­sir entre une direc­ti­vité omni­di­rec­tion­nelle, cardioïde « large » (d’après le fabri­cant, subcar­dioïde pour d’autres), cardioïde évidem­ment, hyper­car­dioïde, et bidi­rec­tion­nelle.

Grâce au bouton de gauche, on peut égale­ment appliquer un filtre coupe-bas, à 40, 80 Hz (à 12 dB/octave) ou 160 Hz (à 6dB/octave), pour une correc­tion dans les fréquences basses plus ou moins sévère. Enfin, grâce au bouton de droite, on peut égale­ment appliquer une atté­nua­tion quant à la sensi­bi­lité du micro, de –6, –12 ou –18dB.

Le logo Lewitt présent sur l’avant du micro­phone n’est pas seule­ment là pour nous rappe­ler la marque du micro­phone. En effet, quand celui-ci est allumé de manière conti­nue, en blanc, cela signi­fie que l’on utilise le micro­phone de manière « conven­tion­nelle », c’est-à-dire en mode Multi-Pattern (avec la direc­ti­vité, le filtrage et la sensi­bi­lité réglables comme on vient de le voir). Mais lorsque le logo se met à cligno­ter en rouge, c’est qu’on a fait clip­per le micro­phone dès l’en­trée, ce qui est dû à une source sonore trop forte. Avec une puis­sance admis­sible de 133,8 dB (A), on devrait néan­moins avoir un peu de marge…

Toute­fois, si on le souhaite, on peut visua­li­ser sur le micro si il y a eu une surcharge à l’en­trée. Pour le voir, il suffit de rester appuyé 2 secondes sur le bouton de droite : si le logo clignote en blanc/vert, alors aucun clip­ping n’est inter­venu. En revanche, si le logo se met à cligno­ter en rouge, alors le micro a saturé en entrée.

Enfin le Lewitt LCT 640 TS permet égale­ment, après un appui long de 2 secondes sur le bouton de gauche, de verrouiller les réglages que l’on aura effec­tués, afin que personne ne vienne commettre d’im­pair pendant l’en­re­gis­tre­ment…

D’un point de vue tech­nique, le LCT 640 TS se situe clai­re­ment dans la lignée des micro­phones à conden­sa­teur d’aujour­d’hui. Utili­sant un trans­duc­teur à gradient de pres­sion, avec un diaphragme de 3 microns en Mylar et or évaporé, il affiche une sensi­bi­lité de 30,1 mV/Pa (en mode cardioïde), pour une pres­sion acous­tique maxi­male admis­sible de 133,8 dB (A) et un rapport signal/bruit de 83,5 dB.

Le mode multi-pattern

Écou­tons d’abord ce que le LCT 640 TS a à nous dire dans sa version la plus « simple », c’est-à-dire en mode Multi-Pattern. J’ai décidé d’op­ter pour une direc­ti­vité cardioïde et de le placer en face de diffé­rentes sources, aux côtés d’un Neumann U87 Ai. Je sais, vous me direz, le match n’est pas équi­li­bré, puisqu’on n’est clai­re­ment pas dans la même gamme de prix ni de « stan­dard ». Oui, mais, qu’on l’aime ou non, le U87 reste une réfé­rence que beau­coup de gens connaissent et c’est un point de départ pour se rendre compte de la réponse en fréquences et dyna­mique d’un micro­phone comme le LCT 640 TS.

Voici donc quelques extraits :

1 ACC U87
00:0000:35
  • 1 ACC U87 00:35
  • 2 ACC LEWITT 00:35
  • 3 MONO DRUM U87 00:32
  • 4 MONO DRUM LEWITT 00:32
  • 5 SPOKEN VOICE U87 00:24
  • 6 SPOKEN VOICE LEWITT 00:24


Avec les réglages les plus simples, on se rend compte aisé­ment que le signal déli­vré par le LCT 640 TS est clair et chaleu­reux à la fois, lui confé­rant un équi­libre préci­sion/douceur vrai­ment agréable. Sur la guitare acous­tique, on récu­père un bas précis, mais suffi­sam­ment présent, ainsi qu’une clarté dans l’aigu pas du tout désa­gréable.

Sur la batte­rie on perd un peu l’in­té­rêt du bas, mais on récu­père de la clarté sur les cymbales et le timbre de la caisse claire. Sur la voix, on obtient encore quelque chose de précis et malgré tout chaleu­reux.

Je ne pensais pas que le LCT 640 TS pour­rait autant concur­ren­cer un U87, que j’ai pour­tant appris à aimer en de maintes occa­sions. Tout est affaire de goût, mais je trouve que, suivant les sources et le son désiré, le Lewitt se démarque vrai­ment bien et arrive à riva­li­ser sans problème avec le célèbre micro­phone alle­mand.

En mode stéréo et le plug-in Pola­ri­zer

Lewitt LCT 640 TS : 4_Lewitt Side Cable

Mais Lewitt ne s’ar­rête pas là. Comme je l’ai dit plus haut, le LCT 640 TS offre la possi­bi­lité, avec une seule capsule, d’en­re­gis­trer les deux faces des diaphragmes et ainsi, chan­ger la direc­ti­vité des capsules APRÈS enre­gis­tre­ment ! Mais comment diable est-ce possible ?

En réalité, c’est main­te­nant que la seconde connec­tique de sortie XLR du micro va nous servir. Mais pour ce faire, le micro­phone doit rentrer dans le Mode Dual Output, acces­sible grâce au panneau de commandes de la face avant. En effet, si vous vous souve­nez bien, le logo de la marque LEWITT sur le devant du micro n’est pas qu’un simple témoin de présence d’ali­men­ta­tion fantôme à l’en­trée du micro. En effet, si l’on appuie pendant 2 secondes sur le bouton central des commandes fron­tales, on accède au mode Dual Output qui nous permet de gérer indé­pen­dam­ment les deux sorties propo­sées par le LCT 640 TS. C’est pas amazing ça ?! Wow !

D’ailleurs, dans son manuel (bien rédigé, en anglais…) Lewitt nous rappelle quelques notions quant à la direc­ti­vité des micro­phones et leur inci­dence sur les niveaux des diaphragmes avant/arrière.

Lewitt LCT 640 TS : 2_Tableau de directivites
Lewitt LCT 640 TS : Lewitt LCT 640 TS (27372)

Bien évidem­ment, dans ce mode Dual Output, on perd la possi­bi­lité de régler la direc­ti­vité du micro­phone à l’avant de celui-ci (cela va sans dire…) puisqu’on va la régler… après, grâce au plug-in Pola­ri­zer ! Ce plug-in, dispo­nible sur les plate­formes PC et MAC, aux formats VST, AU et AAX est très facile à instal­ler… et à utili­ser.

En effet, outre les témoins de niveaux d’en­trée et de sortie, il nous permet de régler la direc­ti­vité du signal prove­nant des deux faces de la capsule. On peut ainsi jouer avec l’ef­fet de proxi­mité, l’angle d’ad­mis­sion, la réjec­tion… Plutôt utile quand on enre­gistre plusieurs instru­ments dans une même pièce par exemple !

Voici le son « brut » des deux capsules, sans le plug-in Pola­ri­zer, hard pan gauche/droite. Petite préci­sion quant aux diffé­rents extraits : le micro était placé pour réali­ser la prise de son M/S, c’est-à-dire que le LCT 640 TS ne « regarde » pas le piano. En effet, les capsules « regardent » plutôt les côtés.

00:0000:00


D’ailleurs — et c’est bien dommage ! – la suspen­sion du micro ne permet pas de le faire tour­ner autour de son axe Y. Il faut donc tour­ner le pied de micro, pour que les côtés du LCT 640 TS « regardent » la sour­ce…

Voici main­te­nant les diffé­rentes direc­ti­vi­tés. Ne soyez donc pas éton­nés si les résul­tats liés aux diffé­rentes direc­ti­vi­tés semblent un peu « étranges » : le micro (en cardio, sub-cardio et hyper­car­dio) ne « regarde » pas le piano… Néan­moins, je trou­vais inté­res­sant de parta­ger avec vous l’in­ci­dence sonore provoquée par les chan­ge­ments de direc­ti­vité.

12 PNO LEWITT Omni 1
00:0000:42
  • 12 PNO LEWITT Omni 1 00:42
  • 13 PNO LEWITT Sub Cardio 1 00:42
  • 14 PNO LEWITT Cardio 1 00:42
  • 15 PNO LEWITT Hyper Cardio 1 00:42
  • 16 PNO LEWITT BiDi­rec­tion­nel 00:42
  • 17 PNO LEWITT Hyper­car­dio 2 00:42
  • 18 PNO LEWITT Cardio 2 00:42
  • 19 PNO LEWITT Sub Cardio 2 00:42
  • 20 PNO LEWITT Omni 2 00:42

Pour pous­ser le bouchon vrai­ment loin, il aurait peut-être fallu enre­gis­trer le signal prove­nant d’une source que le LCT 640 TS « regarde » avec une direc­ti­vité, puis la même source, enre­gis­trée avec les deux capsules, passées dans le plug-in Pola­ri­zer et compa­rer… Évidem­ment, l’in­ci­dence des deux préam­plis (contre un seul en mode Multi-Pattern) doit être non négli­geable. Un test pas si simple à réali­ser.

Voici une propo­si­tion de « faux » M/S du coup. Je dis « faux » puisque le M/S se fait à partir d’une direc­ti­vité cardioïde et bidi­rec­tion­nelle. En l’oc­cur­rence, pour avoir la direc­ti­vité cardioïde, il faudrait que le micro « regarde » la source. J’ai donc ajouté un peu de signal Omni à la prise des deux capsules :

00:0000:00

Écou­tons main­te­nant ce que cela donne sur la batte­rie

22 DRUMS LEWITT Omni
00:0000:39
  • 22 DRUMS LEWITT Omni 00:39
  • 23 DRUMS LEWITT Both Capsules 00:39
  • 24 DRUMS LEWITT Fake MS 00:39

La prise à « deux capsules » se suffit presque à elle seule dans bien des cas, mais il est vrai qu’en rajou­tant un peu de source Omni, on récu­père un peu le centre… très absent de la prise avec les deux capsules seules. Pour être assez franc avec vous, je suis toujours assez scep­tique quant aux fonc­tion­na­li­tés et autres petits « extras » que l’on peut propo­ser sur ce genre de produits. J’ai mis pas mal de temps avant de comprendre la raison d’être d’une telle fonc­tion et j’ai essayé de me repré­sen­ter dans quelles situa­tions — réel­le­ment — je pour­rais trou­ver une utilité à ce « chan­ge­ment de direc­ti­vité » a poste­riori.

Lewitt LCT 640 TS : 6_Lewitt Side Piano

La réponse, dans mon cas, est assez cruelle : pratique­ment jamais. Pour la simple et bonne raison que je ne remets que très rare­ment les déci­sions tech­niques à plus tard et que, moins j’ai de pistes à gérer, mieux je me porte ! En revanche, d’un point de vue tech­no­lo­gique, je dois recon­naître que le système a été bien pensé ; il est vrai que parfois, on pour­rait avoir besoin de modi­fier la direc­ti­vité d’un micro­phone après l’en­re­gis­tre­ment pour opti­mi­ser le timbre, la réponse en fréquences, les reprises d’une source dans un micro, etc. C’est d’au­tant plus vrai à mon sens lorsqu’on enre­gistre une forma­tion de plusieurs musi­ciens (ou inter­prètes) dans une même pièce et que l’ont a besoin d’op­ti­mi­ser les rela­tions sources/distances pour chacun. Mais atten­tion, qui dit deux signaux dit… deux préam­plis iden­tiques.

D’un point de vue utili­sa­teur, il faut le dire : le plug-in Pola­ri­zer est très simple d’uti­li­sa­tion. Huit direc­ti­vi­tés possibles, visua­li­sa­tion des Input/Output sur le plug-in, petit diagramme polaire et basta ! En revanche — et c’est un peu l’ar­gu­ment commer­cial de Lewitt au sujet de ce micro­phone — j’au­rais aimé que la marque autri­chienne nous faci­lite le travail quant à la prise de son M/S. Je m’ex­plique.

Lewitt LCT 640 TS : 1_Lewitt Box

L’in­con­vé­nient, d’un point de vue tech­no­lo­gique, c’est que l’on est obligé d’avoir recours à deux préam­plis simi­laires, réglés de la même façon, sur les deux faces de la capsule, pour que le mode Dual Output soit vrai­ment opti­mum. Mais une fois dans notre STAN, il faut du coup dupliquer la piste (enfin les deux pistes, face 1 et 2 de la capsule) pour obte­nir premiè­re­ment la direc­ti­vité omni et la direc­ti­vité bidi­rec­tion­nelle de la capsu­le… Quatre pistes au moins sont néces­saires pour réali­ser une prise de son MS (et encore, pas avec une direc­ti­vité cardioïde au centre…).

Ma ques­tion est donc : pourquoi Lewitt ne propose-t-il pas, direc­te­ment dans son plug-in Pola­ri­zer, un mode M/S nous permet­tant d’en­co­der/déco­der simple­ment les deux signaux prove­nant des deux faces de la capsule ? Je sais, je fais la fine bouche — évidem­ment — mais nous savons tous à quel point nous manquons toujours de temps en studio et que, quitte à nous propo­ser encore plus de possi­bi­li­tés (et de compli­ca­tions !), autant nous propo­ser les solu­tions complètes qui vont avec !

Conclu­sion

La marque autri­chienne Lewitt fait preuve d’in­no­va­tion avec ce micro­phone à simple capsule dont la direc­ti­vité peut être modi­fiée après enre­gis­tre­ment. Si le concept de la double capsule au sein d’un même micro­phone n’est pas nouveau, celui de la simple capsule dont les deux faces peuvent être enre­gis­trées sépa­ré­ment est assez singu­lier. Dans sa version « usuelle », le Lewitt LCT 640 TS délivre un son chaud et précis à la fois, très agréable à l’oreille, le plaçant direc­te­ment dans la posi­tion de chal­len­ger très sérieux face à des concur­rents établis aux tarifs bien plus élevés. Dans sa version Dual Output, il offre des possi­bi­li­tés de direc­ti­vi­tés assez inédites et permet même de réali­ser des prises de son faus­se­ment M/S via le plug-in Pola­ri­zer livré avec le micro­phone, le tout pour un tarif de 899 € TTC (prix public conseillé). Et si ces fonc­tion­na­li­tés vous paraissent inutiles, sachez qu’il existe une version « simpli­fiée » du micro, le LCT 640, annoncé au tarif de 799 € TTC. Avec autant d’avan­tages, le Lewitt LCT 640 TS ne devrait pas tarder de se faire remarquer…

Télé­char­gez les extraits sonores (format FLAC)

8/10
Points forts
  • Le son, clair et chaleureux
  • Le look
  • La conception
  • Le prix
  • La possibilité de réaliser des prises stéréophoniques avec un seul micro
  • Le packaging complet, digne de micros 2 à 3 fois plus chers
Points faibles
  • La suspension qui ne permet qu’une seule position du micro (de manière frontale)
  • La connectique latérale qui n’a qu’un tout petit passage dans la suspension
  • Le plug-in Polarizer qui devrait prendre en compte une gestion de son « faux MS » directement avec le LCT 640 TS

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