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Normandie

"Le calva est servi"

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Sujet de la discussion "Le calva est servi"
...et le cidre aussi. Nous verrons bien combien d'invités. Ici c'est la campagne. La vraie. Je peux mettre l'ampli à fond, hurler ma solitude ou ma joie, les seules qui répondent et pondent ce sont les poules de ma plus proche voisine. Alors si ça vous dit, la porte est ouverte.....ouèèèèèèèèèèèèèèèèèè!!!! be bop a luuuula .......
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is vuos pvueoz lrie ccei, vuos aevz asusi nu dôrle de cvreeau. Seleuemnt 55 porsnenes sur cnet en snot cpalabes. Je n'en cyoaris pas mes yuex d'êrte cabaple de cormepndre ce que je liasis. Le povuoir phoémanénl du crveeau huamin. Soeln une rcheerche fiate à l'Unievristé de Cmabridge, il n'y a pas d'iromtpance sur l'odrre dnas luqeel snot les lerttes , la suele cohse imotprante est que la priremère et la derènire letrte du mot siot à la bnone palce. La raoisn est que le ceverau hmauin ne lit pas les mtos par letrte mias ptuôlt cmome un tuot. Étanonnt n'est-ce pas?

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Moi je dis respect à JC d'exposer ainsi ses idées

je me sens trés proche de ce genre de point vue
Sex'aphone
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:up: ok ok , je vais me faire des ennemis!
salut les calvanisés!
cette chanson offerte est surtout un gros coup de marketing suivi d'un rescensement pas bête du tout!
c'est gratos mais avec ton adresse mail. :?!: et surtout un 1er pas pour acheter le disque le 1 dec. sans compter que ça pue la récup par rapport à la crise et ses travers...ce qui ne m'empéche pas d'adorer l'artiste..
pour moi la gratuité réelle serait de pouvoir télécharger "parachute doré" en tout anonymat en cliquant sur download sans passer par la case nom, prénom et adresse..
ça sent le coup foireux de la part de sa boite de disque!
:noidea:


:boire: à l'eau douce
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Citation : Rétablir la confiance des marchés la nouvelle quête du Graal ! Les chefs d'Etat comme les commentateurs économiques du monde entier prononcent tous le même mot magique lors de leurs interventions publiques : la solution de la crise financière passe par un retour à la "confiance" des marchés et ce miracle ne peut être atteint qu'en faisant appel aux ressources publiques (emprunts des Etats et interventions des banques centrales). Or cette « confiance » se révèle aussi peu accessible que le Graal que les chevaliers du XIIème siècle cherchaient en vain et par tous les moyens. Dans cet échec généralisé de communication entre les pouvoirs publics (« Nous garantissons tous les dépôts, toutes les banques, etc. ») et les intervenants économiques (particuliers, entreprises, banques) dans laquelle la parole des uns n'est pas crédible par les autres, l'attitude des deux parties est parfaitement rationnelle. Puisqu'à ce jour les émissions des Trésors semble la seule monnaie acceptée par tous, à l'opposé des obligations portant des signatures moins prestigieuses, les pouvoirs publics se proposent d'en user libéralement pour renflouer les brebis galeuses de la sphère financière. Cependant la confiance, la sainte confiance, ne revient pas, car ceux à qui le discours public s'adresse savent intuitivement que la potion magique n'est pas disponible dans des quantités qui seraient à l'échelle des « actifs toxiques » qu'il faut éliminer du circuit sanguin de la finance. On ne peut s'empêcher de penser à l'histoire des crises financières asiatiques qui ont secoué la planète en 1997. Le FMI n'a accordé son aide aux pays concernés qu'à la condition que ceux-ci prennent des mesures drastiques pour « rétablir la confiance des marchés » et ces mesures ont eu un coût social (chômage de masse, recul des PNB) proprement dévastateurs. Aujourd'hui le « consensus de Washington » qui a motivé les politiques publiques est très largement critiqué, à la fois sur le plan théorique (Joseph Stiglitz étant le plus audible) et sur le plan pratique (la Malaisie qui a préféré une approche d'autarcie économique a payé un coût social moindre. ) S'il faut rétablir la confiance en gardant intact les tabous de la sphère financière, le prix à payer est inévitablement une récession grave et les experts qui commentent la situation actuelle sont unanimes à en prédire l'approfondissement ... sans évidemment pouvoir en évaluer même approximativement les conséquences potentiels sur le plan économique, social et même politique. Les pouvoirs publics se sont donné une tâche totalement hors de portée en considération des moyens dont ils peuvent éventuellement disposer. A partir du moment où la « sphère des obligations financières » représente un multiple (30, 40 que sais-je) de l'économie dite réelle, c'est à dire des PNB des pays concernés, les actifs dits toxiques dépassent largement les capacités d'emprunt des Trésors publics ! Les Etats ont été traditionnellement considérés comme protégés contre une banqueroute éventuelle par leur capacité de pouvoir lever des impôts et faire marcher la planche à billets. L?exemple de l'Islande mais aussi des pays qui ont adopté l'euro, donc abandonné leur droit de « battre monnaie », illustre l'erreur de ce raisonnement. Plus généralement les emprunts publics, même s'ils ne sont jamais remboursés, doivent être rémunérés ; et on voit mal les budgets des Etats augmenter sans limite la pression de leurs fiscalités. De plus une augmentation des emprunts publics peut soudain résulter en une hausse importante des taux d'intérêts et donc générer une nouveau cercle vicieux ainsi qu'une inflation généralisée. L'exemple du sauvetage de l'assureur américain AIG illustre bien le tonneau des Danaïdes que les pouvoirs publics américains se sont donné comme mission de combler. Ayant souscrits des contrats pour « rehausser le crédit » d'emprunts qui ainsi devenaient plus négociables, la société AIG a pris à la légère des engagements portant sur plusieurs centaines de milliards de dollars ... que sa nationalisation partielle a maintenant et à la légère mis à la charge du contribuable américain ! Paulson et compagnie, formés intellectuellement à la logique de la libre entreprise et obligés soudain à gérer une économie étatisée sont à la dérive dans l'océan des erreurs que Wall Street a commis collectivement. On pense à la guerre du Vietnam, dont l'issue fatale était tout simplement inconcevable à ceux qui dirigeaient un pays tout-puissant et qui n'avait jamais dans son histoire perdu une guerre ... Les responsables publics se sont donc engagés dans une voie dont les conséquences paraissent inévitables : une dépression mondiale dont le coût sera astronomique. N'est-il pas possible de concevoir une autre approche qui serait socialement moins douloureuse ? L'exemple des faillites et des redressements judiciaires nous offre une approche dont on pourrait s'inspirer et en particulier en ce qui concerne deux éléments de ces procédures. L'objectif d'abord, celui de permettre la continuité du fonctionnement de l'entreprise, et qui constitue la pierre angulaire de l'édifice. Dans le cas de la crise financière actuelle, il s'agit de donner la priorité à la protection de « l'économie réelle », celle de l'emploi et de l'activité, par rapport au patrimoine des établissements financiers. L'autre élément est l'intervention d'une autorité extérieure, qui pour les redressements judiciaires est représenté par la fonction de l'administrateur judiciaire et qui dans la situation actuelle des marchés financiers en déroute proviendrait des banques centrales et des fonctionnaires des Trésors. Il s'agit donc d'implanter au sein de toutes les banques, compagnies d'assurance, hedge-funds etc. qui seraient en difficulté - et leur intérêts croisés signifient sans doute que pratiquement toutes seraient concernées - des organes de révision-administration dont les pouvoirs seraient illimités en ce qui concerne les investigations - et dont les décisions seraient coordonnées en fonction de directives établies à l'échelle nationale. Les nationalisations partielles britanniques, les prises de participations - en principe non accompagnées de droits de vote - envisagées aux Etats-Unis, font la part trop belle à la liberté de ceux dont les erreurs nous ont précipités dans le gouffre actuel. C'est une véritable économie de guerre qu'il faut proclamer pour sauver les victimes innocentes des gabegies financières que les anciens « maîtres de l'Univers » ont commis. La première étape serait de faire l'inventaire des actifs et passifs des établissements financiers pour mesurer et CLASSER les engagements en cours. Compte tenu de la complexité des produits dérivés qui gonflent les bilans, cette étape est loin d'être simple, mais elle ne devrait pas être hors de la portée des meilleurs cerveaux économiques de la planète. Car l'étape suivante est d'établir une hiérarchie des engagements, cette hiérarchie n'étant pas essentiellement fonction de l'aspect juridique des produits (un prêt sur gage ayant précédence sur un qui ne serait pas sécurisé) mais sur leur proximité à l'économie dite « réelle ». Un engagement envers une entreprise de production ou un particulier aurait naturellement priorité par rapport à des obligations envers d'autres établissements financiers. Nous basculerions ensuite dans la logique des redressements judiciaires : les activités courantes et futures seraient assurées pour maintenir l'activité économique, les autres engagements faisant l'objet d'un étalement dans le temps ... Est-ce une vaste utopie sur le plan juridique compte tenu de la complexité des situations particulières, des difficultés d'établissement de priorités nationales, des obstacles que les constitutions, législations et réglementations en vigueur ne manqueraient pas de poser ? La planète est sur le point de basculer dans un gouffre de misère comparable à celui que la crise des années 30 a fait subir à l'humanité. On connait la suite ... et le moment est venu d'imaginer toutes les autres solutions concevables.

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Alors, dans l'ordre :
- Le mail de Doc sur le pouvoir du cerveau est hhhallucinant...
- Merci à Saxobar. Quand je dis que j'aime parler de politique, c'est avant tout que j'aime parler avec les autres... et je suis trés content que nous n'ayons pas les mêmes avis... Sinon, bonjour le fascisme (J'aime dire que je préfère les brunes...).
- Tout à fait d'accord avec Courmantel sur le méchant coup de pub pour la vieille souche.
- Le dernier mail du Doc... je vais l'imprimer et le lire à la pause dej parce que sur l'écran c'est un peu dense...

@+

Ps : J'adore les maladies infantiles... La varicelle en particulier... (c'était le coup de gueule absurde de la journée... Cherchez Pô c'est le nervous breakdown du jeune pôpa qu'a pô dormi dla nuit... La nuit prochaine c'est ma femme qui se lève... moi je dors...)

« Je crois qu’il faut que vous arrêtiez d’essayer de dire des trucs » Roi Arthur ou Dr Doolittle... au choix...

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P’tain çà r’mue su’ l’Calva ! Enfin !

Bon, j’vais pas ré-alimenter le débat politique maintenant tout d’suite, là (bien que ce ne soit pas l’envie qui m’en manque) ; juste ajouter mon p’tit grain d’sel. Comme d’hâbe, quoi. Et j’vais pas m’attarder là-dessus pasque y’a deux sujets (deux, pas plus) qui font que les meilleurs amis du monde sont capables de se brouiller à mort, pour peu que leurs opinions divergent : la religion et la politique. Et comme j’ai pas envie de me fâcher avec vous...

Toutefois, juste une ‘tite remarque d’un multirécidiviste très impliqué dans la vie citoyenne et politique : plutôt que de dauber sur les politiques, "tous pourris", ou les gröss malheûûûrs de la planète, des petits patrons (sniff) ou des enfants du tiers-monde... que ne prennez-vous pas le manche de la pioche et ne crachez-vous pas dans vos mains pour essayer de faire changer les choses ? La langue ne suffit pas ! Et les forums non plus. "La critique est aisée mais l’art est difficile", certes, mais même si l’espoir semble mince, faut s’enlever les doigts du c.. et aller au charbon. Il n’y a que lorsqu’on milite activement que l’on peut ouvrir sa g....., agir et espérer faire bouger les choses. Un bulletin de vote, çà se mérite aussi. Et surtout, çà se construit... comme le sens politique ! Et l’action citoyenne existe aussi, et surtout. Le reste n’est que bla-bla et arguties de Café du commerce !

Tiens, puis, avant d’aller voir ailleurs, une dernière remarque : on a aussi notre tiers-monde à nous ; le quart-monde on appelle çà hypocritement. Et il est peu-être en bas de chez vous et vous passez sans doute à côté tous les jours sans y prêter attention. Et je peux vous dire que, ceux (et celles) qui en font partie, il n’en n’ont rien à cirer des 850 Mds d’€uros poudre aux yeux dont on nous rebat les oreilles depuis des semaines ; du choix entre une salade de saison venue de chez un producteur local et d’un paquet de Florette dont le traitement et le transports leur paieraient un RMI ; ou de savoir si c’est du Lu ou du Charal... qu’il auront réussi à se mettre sous le chicot. Trouver seulement de quoi manger et s’abriter, au jour le jour, des fois avec les mômes, leur suffit largement. Alors le pays des Bisounours, pour eux, c’est la planète Mars. Et pourtant, ils aimeraient bien croquer un peu dans le gâteau, eux aussi sans qu’on leur demande de lécher des bottes... Et vous savez quoi ? Ni vous ni moi ne sommes à l’abri de les rejoindre... (Je ne pense pas qu’aucun des "abonnés" du Calva fasse partie des quelques centaines de privilégiés :rocket: qui confisquent les ressources de la planète au reste de ses habitants. Mais, comme dirait l’asticot en train de se faire un macaroni : "après tout je peux me tromper...") :ptdr:

Je pourrais aussi développer sur l’argent et la Dette, dont il s’avère que ni l’un ni l’autre n’existent réellement et que le monde occidental court après une chimère qu'il a lui-même crée et qu’on n’est pas prêts de rattraper (puisque c’est une chimère). Mais là n’est pas le lieu ni l’heure. Car là (comme dirait Nico 1er :?!: ) il y a très très très long à dire et écrire, le développement étant largement argumenté. (Tiens, juste pour le fun, précipitez-vous sur http://www.bankster.tv/ : édifiant !)

Voilà, c’était pas un coup de blues : çà je le garde pour le festival qu’on organise tous les ans à Régnéville-sur-Mer, en mai/juin (pub gratoche ! ;) :lol: ) et qu’on commence à préparer. (Good bluesmen & women, gospel singers & gipsy jazz players are required on this stage...)
Non, plutôt un coup de gueule (pas encore méchant, mais faudrait pas me pousser...) :demon: devant certains états d’esprit quelques peu toxiques, contre lesquels j’ai le regret d’avoir à me battre (pas seul, hé, pas fou !) pour apporter ma toute petite pierre à l’édifice humain et citoyen. Hé oui !

Ave Calvanisii,Cicero te salutat.
Cicero dixit : Nascuntur poeta, fuit oratore... Et toc !
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:pong: :pong: Hé Doc, trois ans que ce lien traîne dans mes adresses : http://www.teleferique.org/stations/Cliquet/scripts/chogpyrit/

Cà te rappelle quelque chose bien sûr ? ! :ptdr:

Bon, je r'tourne à mon "Division bell". P'tain le pied d'exhumer Pink Floyd !... Ah, c'tait l'bon temps... :ptdr: (Tu parles)
Cicero dixit : Nascuntur poeta, fuit oratore... Et toc !
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