Les conneries on stage
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...
Pechouland
Une petite COS : mardi soir concert et l'aprem balances (les bien nommées 
)
On était en plein air et les plaques de la scène n'étaient pas toutes très bien jointées. Quelques gouttes tombent pendant la balance et ça commence à glisser. Notre chanteuse est toujours en talons et elle est plutôt, disons... disons qu'elle a du coffre, je veux dire physiquement aussi. Bref, vous avez compris la suite... Elle s'est mangée une belle gamelle et nous, solidaires, on a éclaté de rire!
Bon, elle s'est en tirée avec un gros bleu et vu qu'on avait le temps avant le concert, les techniciens ont essayé d'améliorer la stabilité de la scène, avec succès. Mais 2 heures après, en revenant du casse croûte on se rend compte que les dalles ont légèrement bougé, et malheureusement surtout les deux centrales, celles où notre chanteuses s'était superbement viandé.
Pendant le concert, à chaque fois que la chanteuse s'approchait de l'endroit fatidique, on se regardait avec le guitariste et on pouvait pas s'empêcher de se marrer, vous aurez compris pourquoi... On nous dit souvent qu'on ne sourit pas assez sur scène, là pour fois on a pas pu nous le dire !
[ Dernière édition du message le 08/08/2013 à 13:36:55 ]
=LouF=
Pour revenir 2 secondes sur les cover, et ma petite expérience
La raison qui m'a poussé a faire des reprises, c'est uniquement la question financière. A savoir que c'est un des seuls moyens de faire de l'argent avec des concerts.
C'est rageant, mais c'est la réalité dans ma région, même les groupes qui ont des albums qui tournent en radio jouent à l'oeil une fois sur deux.
Alors, oui, c'est comme de la prostitution, et logique, plus on fait des trucs dégueulasses, plus c'est cher. Donc, je joue du Obispo pour 100 boules, mais, normal aussi, je suis d'une humeur massacrante après. Par contre, ce morceau de caca sonore me paye un demi micro studio, et il m'aurait fallu un an de concerts compos pour le même résultat. Et comme un projet compo a besoin d'un minimum de financement, ceci explique cela. 
Et encore, j'ai un autre groupe où les choix sont plus pointus dans les reprises, he ben, le public, il ne parle que de "get lucky". On se demande pourquoi on le joue en repet, et en concert, ça nous navre à chaque fois, mais on continue de le faire...
Et puis comme disait un collègue de la variétoche : "ça sert à quoi de faire des reprises de trucs que personne connait?"
Bah oui, tiens, découvrir, on le sait que ça n’intéresse personne, qu'on est cons.
Donc, si on veut plus de dates, on sait quoi faire : daddy cool, les demons de minuit, et les lacs du connemara. (ça, ça va être horrible si ça arrive)
=> bon, je v chercher un tube de lubrifiant.
Will Zégal
Citation :le fait de voir le public prendre son pied simplement et sincèrement est l'une des plus grandes joies du zikos.
+1
Jan m'a raconté une anecdote édifiante à ce sujet. Il est sonorisateur attitré du bagad de Lann Bihoué. Il m'a raconté que le mec qui les manage avait dit aux gars "les gens vous réclament Amazing Grace sur les concerts. Pourquoi vous ne la jouez pas ? (note : amazing grace, c'est un peu la tarte à la crème de la musique celtique)
- Stro naze !
- vous devriez quand même essayer. Les gens vont adorer et VOUS allez adorer."
Ils ont décidé de jouer un autre "tube" à la place... et kiffent comme des malades : ça fout une ambiance de feu, les gens sortent les briquets et tout et tout.
Bon, le bagad de Lann Bihoué, c'est pas non plus le groupe archi hyper pointu. C'est un peu (sans mépris de ma part) le truc "grand public" de la musique bretonne. Mais les membres du bagad sont généralement des brutasses qui jouent par ailleurs dans des bagadous où ils ont l'habitude soit de créations et d'originalité, soit de rechercher et dénicher des traditionnels anciens et quasi disparus, le plus souvent un mélange des deux.
Maintenant, jouer des "tubes" qui mettent le public en transe, mais ne me plaisent pas, je n'ai jamais aimé ça (et donc pas pratiqué). Je trouve que ça peut assez vite conduire à un mépris du public et de soi-même.
Et puis comme disait un collègue de la variétoche : "ça sert à quoi de faire des reprises de trucs que personne connait?"
A les faire connaître.
Quand je faisais de la reprise, on mélangeait des trucs archi connus (genre U2 ou Midnight Oil ou Brassens) et des trucs nettement moins connus (comme des Thiefaine obscurs ou carrément méconnus (genre "l'estaca" version française de Marc Robine).
Les gens s'éclataient avec le connu, mais aux pauses et après le concert, c'est des pas connues qu'ils venaient nous parler : ce sont elles qui les avaient le plus touchées.
Mains bon, on n'était pas un groupe à danser. Ça laisse plus de liberté.
gojats
Al1r
En finalité, c'est le public qui décide.
A l'organisateur de sentir la tendance du lieu...et de cibler en conséquence.
Si le public est là pour la découverte, c'est tout bénéfice pour les artistes.
J'ai "malheureusement" vu des artistes qui supportaient mal un mauvais choix de l'organisation
Fête de village, bar au fond du chapiteau, public qui n'en a rien à foutre...C'est tuant pour l'artitste, certains pètent un câble et c'est normal...
[ Dernière édition du message le 11/08/2013 à 14:22:41 ]
keox35
Pretextat
C'est pour cela que depuis 34 ans les Transmusicales de Rennes n’intéressent personne 
.
Mépriser, insulter, moquer et rejeter autrui parce-qu'on est pas d'accord ou qu'on ne comprend pas ses opinions, son point de vue et sa différence . Voilà ce qui me navre .
keox35
Will Zégal
En même temps, certaines salles de concerts cherchent un peu la merde, aussi.
Celle du centre socio-cul de mon bled passe plutôt des bons trucs. J'ai dû y aller en tout 3-4 fois.
La raison ? Ça fait des années que je leur dit (ainsi qu'à la nouille intersidérale qui est censée être adjointe à la culture) qu'il faut mettre des affiches.
"Ah oui, mais on édite un programme annuel est s'est annoncé dans Ouest-France et le Télégramme
- Bien sûr. C'est bien connu que la population qui va aux concerts lit quotidiennement Ouest-France et le Télégramme"
Moralité, alors qu'il y a un panneau d'affichage au coin de ma rue (comme à d'autres endroits stratégiques du bled) qui me permettent de savoir tout ce qui se joue dans les bars, c'est généralement le lendemain que j'apprends qu'il y a eu un bon concert à la salle en question
Tout ça parce que ces branlos ne sont pas foutus de prendre la peine d'aller coller quelques dizaines d'affiches qu'artistes et prod leur envoient pourtant à chaque fois.
keox35
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