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Les conneries on stage

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Sujet de la discussion Les conneries on stage
Alors voila.. ici , c est pour expliquer a la populazione de Back/on stage toute les conneries qui vous etes arrive... Faites peter !

Une par exemple : tonton chouboudou monte sur scene et commence a souffler dans le bignou....bizard, on dirait qui sors rien... discretement je sors de la scene et change les piles de mon HF. Je me rends compte alors que j avais pas mis en route mon emeteur... Quel con qd j y repense :lol: ...
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19861
Ahah sympa cette remarque de flutiste.

«Joue chaque note comme si c’était la dernière que tu devais jouer»  Flea

19862
Ben c'est pas dit avec beaucoup de tact, mais pas totalement faux dans bien des cas:
- les basses sont plutôt en dessous de la zone de sensibilité de l'oreille, et "en support" dans l'écriture des morceaux (sauf en jazz ou un contrebasse peut être à égalité avec les autres instruments). En tant que spectateur, on prête moins attention à la basse qu'à une guitare en son saturé.
- Et si la sono est toute pourrave et mal réglée, tout le bas du spectre est un vrombissement continu. Pas moyen d'entendre quoi que ce soit de précis là dedans.
19863
Et il ne serait pas étonnant qu'une flûtiste ait entraîné son oreille à être sensible en priorité aux hautes fréquences.

Mais :grrr: quand même !

[ Dernière édition du message le 09/10/2019 à 10:10:43 ]

19864
Dans les basses, tant que c'est dans le rythme, c'est bon.

La justesse, le nom des notes, c'est un détail.

Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.

http://soundcloud.com/djardin

19865
:8O: Y'a plusieurs notes au tuba ??

On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel. 

19866
Bah, disons que tu mets 4 tuba côte à côte qui jouent la même chose, t'as 4 notes différentes.

Mais c'est la température, hein, tout ça.

Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.

http://soundcloud.com/djardin

19867
Dans l'orgue, au pédalier, les notes les plus basses sont dans des fréquences que le cerveau ne sait pas interpréter comme une "note de musique".

Par exemple le DO1 produit une fréquence de 16,67 Hz (selon le diapason de l'orgue, cela peut varier entre 16Hz et 17Hz) : on entend distinctement "un son" quand on le joue, mais ce son n'est absolument pas "une note" de musique. C'est une espèce de raclement, de grondement, de frottement, accompagné d'un souffle, comme un moteur électrique qui aurait un balourd sur son axe, et ne tournerait pas rond. C'est un bruit en fait, et le cerveau est incapable de relier ce bruit à une position quelconque dans une quelconque gamme. On se demande comment ce son qu'on entend est supposé venir se marier heureusement dans un accord, genre, on voudrait ajouter un bruit de tronçonneuse dans un accord en disant "non mais si, ça va faire une note...".

Ce phénomène perdure presque jusqu'au FA, situé vers 24Hz environ. A partir de là, le cerveau commence à distinguer une "note". Mais auparavant, que l'on enfonce le DO, le DO#, le RE, le MI ou le MIb, on ne perçoit aucune différence entre les sons joués. Ce qui se passe en réalité, se produit au niveau acoustique et physique, lorsque ces fréquences hyper basses entrent en résonance avec les fréquences qui sont traditionnellement dans la zone de compréhension du cerveau et qu'il assimile parfaitement à des notes. Le cerveau ne sait pas directement décoder les fréquences hyper basses.

[ Dernière édition du message le 09/10/2019 à 11:13:45 ]

19868
Bonjour,


Citation de Nick :
En tant que spectateur, on prête moins attention à la basse qu'à une guitare en son saturé.
- Et si la sono est toute pourrave et mal réglée, tout le bas du spectre est un vrombissement continu. Pas moyen d'entendre quoi que ce soit de précis là dedans.



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Hors sujet :
Exemple ou contre-exemple avec cet extrait d'un concert de Grand Funk Railroad à Jacksonville en 1970 (ça a bercé ma jeunesse) même si là, au delà des hurlements des spectateurs, tu ne peux pas ignorer la basse :


19869
19870
Bonjour,


une "petite" et surtout ancienne (près de 30ans)

Je faisais la sono de la fête de fin d'année scolaire de l'école publique de mes petits,
le plan classique à l'époque :
Jeux habituels de kermesse, spectacle avec les gamins se produisant sur l'estrade, remise des prix pour encourager les plus méritants, discours du directeur et instituteurs et le soir petit bal disco que j'animais, le tout avec du matériel que j'avais loué à vraiment pas cher à un sonorisateur pro local

Même si je n'en ai plus la totale assurance, ce devait être un vendredi car le samedi c’était le tour d'une des écoles privées catholiques d'organiser sa fête (a cette époque les écoles étaient encore ouvertes le samedi matin et toute la journée pour leur fête)


C'est justement grâce à cette fête de l'école catho que nous, école publique avions loué notre matériel pour quasiment rien, car je m’étais entendu avec le loueur pour lui réinstaller le samedi "chez les curés" le matériel utilisé le vendredi dans mon école car il ne pouvait se libérer qu'en fin de mâtiné
En effet c’était lui qui faisait l'après-midi la régie son de leur kermesse, bref un échange de bons procédés qui permettait à l'école publique d’économiser un paquet de fric.


Donc le samedi matin je me pointe "chez les curés" pendant que le personnel et les bénévoles assuraient les préparatifs de la fête.

Je ne sais pas comment c'est de nos jours mais à l'époque une école catholique c’était vraiment . . heu comment dire . . .catholique ! !

Des sœurs, des grenouilles de bénitiers, un curé un vrai, un max de BCBG, manquait plus que des cols Claudine pour parfaire le tableau de la "France éternelle" Au final des gens plutôt sympathiques, très impliqués pour assurer le succès de cette journée et se proposant constamment de m'aider, ce que je refusai systématiquement pour éviter tout geste maladroit.

De mon coté, je monte toute la sono prévue pour la même configuration et utilisation que la veille, et comme le soir "les curés" avaient eux aussi décidé d'un petit bal disco, j'installe les platines vinyl et CD.

Fin de l'install, je passe aux essais,

en premier le micro DJ - je demande un report, OK cela semble bon, tous le monde m'entends correctement.

Second essai, une platine vinyl, je sors un Maxi au hasard d'un bac perso, le pose sur le TD, démarre la lecture, pousse le volume en ayant droit à quelques regards courroucés, mais bon, pour les essais faut pas faire semblant, une longue intro bien rythmée, le pied de batterie bien présent, quand d'un coup l'horreur !

Là dans la cour de cette école de curé surgit distinctement des HPs un cri mainte fois répété avant que je ne réalise et arrête le blasphème : "SATANIQUE ! ! SANS LOGIQUE ! !"

Hé oui, le disque que j'avais pris au hasard et sans y voir la moindre malice ou intervention de Belzebut, afin de tester le son dans cette école catholique au milieu de tous ces religieux et fidèles pratiquants était celui-ci ou une version approchante :


Inutile de préciser que j'étais dans mes petits souliers et que dès que le sonorisateur pro s'est pointé, je me suis éclipsé sans attendre que le curé me prenne en confession ! ! !