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Les conneries on stage

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Sujet de la discussion Les conneries on stage
Alors voila.. ici , c est pour expliquer a la populazione de Back/on stage toute les conneries qui vous etes arrive... Faites peter !

Une par exemple : tonton chouboudou monte sur scene et commence a souffler dans le bignou....bizard, on dirait qui sors rien... discretement je sors de la scene et change les piles de mon HF. Je me rends compte alors que j avais pas mis en route mon emeteur... Quel con qd j y repense :lol: ...
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23861
Si le piano n'est pas déplacé et qu'il est dans un environnement avec température et humidité stable, il peut conserver son accord longtemps. Maintenant, quand un piano vient d'être accordé, en général ça s'entend: il y a une sorte de magie dans le son, qui s'estompe déjà un peu au bout de quelques semaines.
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Citation de Nick Zefish :
il y a une sorte de magie dans le son

J'ai du mal à le qualifier. Moi je dis que j'entends un "son droit". C'est-à-dire qu'à force de jouer avec un instrument à peu près accordé, ou disons ayant un accord légèrement douteux, on s'habitue au léger battement que font entendre les cordes d'une même note (je parle des notes medium et aiguës, pour chacune desquelles il y a plusieurs cordes). L'accordage supprime ces battements puisqu'il synchronise exactement les cordes d'une même note. On a donc cet espèce d'effet très légèrement tremblant qui disparaît : ça sonne impeccablement "droit" et on a même presque (presque) l'impression d'un piano qui ne produit que des sinusoïdes parfaites.

A ce propos.
L'orgue dispose d'un "tremblant". C'est à dire un bouton, ON/OFF, qui permet d'avoir un son 'droit' ou justement, un son qui présente ces 'battements' générés par des cordes qui ne vibrent pas tout à fait à la même fréquence, et donnent cette impression de son qui fait "wouwouwouwouwou".
Comment s'obtient le tremblant dans un orgue ? En faisant varier la pression de l'air dans les tuyaux, vous allez me répondre. Et bien justement non, car cela mène à une catastrophe : si l'air n'est pas parfaitement stable dans le tuyau, celui ci cesse de parler, voire, se met carrément à produire des pfiouuuuuuu et des pchhhhhhhh de vieux ballon qui se dégonfle, mais en tous cas, pas une note de musique.
Alors comment obtient-on le tremblant ? Ben tout simplement en mettant en oeuvre un jeu qui est légèrement désaccordé par rapport aux autres jeux : l'effet tremblant est directement produit par le battement acoustique qui se produit entre les deux sons.

T'es pas obligé d'écouter toutes les conneries de DaRinze.

[ Dernière édition du message le 20/09/2024 à 16:11:49 ]

23863
La "magie" dont je parle ne vient pas de l'accord entre les trois cordes d'une même note, mais d'une note à l'autre.
23864
Arf javé pas compris :mrg: :facepalm:

T'es pas obligé d'écouter toutes les conneries de DaRinze.

23865
Je ne suis pas expert en piano, mais d'après Yamaha (qui s'y connaît un peu en piano), les son des trois cordes n'est de toute façon jamais le même: les trois cordes sont frappées différemment par le marteau, et ça suffit à les faire vibrer différemment. Ca participe à la richesse du son.
23866
Pas le même, genre si on les compare à l'oscilloscope, d'accord. Mais néanmoins accordé donc sans battement acoustique.

T'es pas obligé d'écouter toutes les conneries de DaRinze.

[ Dernière édition du message le 20/09/2024 à 16:40:29 ]

23867
Citation de Nick Zefish :
Si le piano n'est pas déplacé et qu'il est dans un environnement avec température et humidité stable, il peut conserver son accord longtemps. Maintenant, quand un piano vient d'être accordé, en général ça s'entend: il y a une sorte de magie dans le son, qui s'estompe déjà un peu au bout de quelques semaines.

+1

D'autres phénomènes jouent sur la stabilité du piano. A commencer par sa qualité de fabrication, bien sûr, et aussi l'usure des chevilles qui tiennent les cordes.

On a eu deux pianos à queue chez mon ex : un crapaud Gayer (marque allemande) acheté peu cher dans une trocante, puis un 1/4 queue Pleyel racheté à un pote qui s'en débarrassait en partant à l'étranger.

Le Gayer était un piano d'étude. Toucher un peu ferme, joli son assez original, légèrement "felt" pas désagréable. Assez usagé. L'accordeur avait pas mal de boulot pour l'accorder à chaque fois et sa venu annuelle n'était pas du luxe.
Il avait notamment du boulot à cause de l'usure des chevilles qui l'obligeait à pas mal taper dessus au maillet pour les enfoncer et qu'elles soient bien maintenues.

Le Playel était un peu plus haut de gamme. Clavier plus fluide et facile, sustain plus important et basses plus profondes (en même temps, quart de queue contre crapaud = cordes plus longues), aigus plus riches et moins raides que sur le Gayer. Il était aussi beaucoup plus récent. L'accordeur galérait beaucoup moins et on ne le faisait plus venir que tous les 18 mois à peu près. Cela redonnait cette "magie" qu'évoquait Nick, mais on ne peut pas dire que le piano était franchement désaccordé et les quelques fois où, pour diverses raisons, l'accordage a été reculé de quelques mois n'ont pas posé de problème.

A noter que l'accordage n'est pas que de remettre chaque corde à la bonne tension, au bon diapason : c'est aussi un entretient global, avec quelques réglages sur les mécaniques qui peuvent le nécessiter (les tiges de certains marteaux peuvent avoir tendance à vriller) ou, par exemple le ponçage, des tampons des marteaux.

En effet, à force de taper toujours avec la même surface de contact, la feutrine de ceux-ci se tasse jusqu'à former une surface dure. Le son s'en ressent, prend une brillance et une sècheresse pas très heureuse. On les "ponce" alors avec du papier de verre pour enlever un peu de cette surface dure et redonner du moelleux, ce qui donne un son plus rond et plus riche.
C'est pas une opération systématique (heureusement : les tampons ne dureraient pas longtemps), mais un accordeur sérieux va aussi surveiller l'état des tampons et mettre quelques coups de papier de verre là où c'est nécessaire.

Quand cela n'a pas été fait depuis très longtemps (sur un piano beaucoup joué), cela peut nécessiter d'emmener tout le système clavier en atelier, à la fois pour le faire plus vite avec des outils adaptés et parce que ça fait alors pas mal de poussière. Le gars nous l'avait proposé sur le Gayer, mais le Playel est venu le remplacer au moment où il aurait vraiment été salutaire de le faire.
23868
Salut ! Petite COS toute fraîche de dimanche après-midi, où je jouais avec mon tribute Iron Maiden à la basse. Pour un des morceaux (Fear of the Dark), je descends ma corde de la en sol (pour jouer les powerchords plus facilement). Normalement, après cette chanson, je prends le temps de me réaccorder... mais pas là, j'étais tellement dans l'énergie du moment que j'ai zappé :mrg:
Je m'en suis vite rendu compte sur le titre suivant, et c'était trop galère de tout transposer à vue sur une corde. Solution : jouer la ligne de basse (galop à 150 bpm ^^) sur la corde à vide de Ré, et remonter pendant ce temps là la corde de sol :bravo: Au final j'ai dû atteindre un genre de La demi-bémol, pas tout à fait juste mais pas non plus trop loin de la bonne note, histoire de terminer Run to the Hills en beauté :oops2:

Mes compositions (y compris les compos collectives et inspirées d'AF !) 

Mes démos de matos : Soundcloud - Youtube

Mon groupe Montoya

23869
Citation de melski44 :
Au final j'ai dû atteindre un genre de La demi-bémol, pas tout à fait juste mais pas non plus trop loin de la bonne note

La prochaine fois tu diras à tes potes : pour plus de clarté dans le discours musical j'ai adopté un accordage à tempérament. Et si par hasard on te demande lequel, tu dis que c'est le Kilmister III avec cinq quintes justes et deux quartes augmentées. :???::mdr:

T'es pas obligé d'écouter toutes les conneries de DaRinze.

[ Dernière édition du message le 01/10/2024 à 13:23:25 ]

23870
Toute façon on s'en fout on entend jamais la basse :oops2:

One Breath III : WBBTMR - One Breath III

"Like a guitar solo in a coffee shop, Bunt Magnet strums the strings of nostalgia and sarcasm with equal flair."