Les conneries on stage
- 24 476 réponses
- 1 189 participants
- 2 781 460 vues
- 1 164 followers
Chouby
Une par exemple : tonton chouboudou monte sur scene et commence a souffler dans le bignou....bizard, on dirait qui sors rien... discretement je sors de la scene et change les piles de mon HF. Je me rends compte alors que j avais pas mis en route mon emeteur... Quel con qd j y repense
Spawn-X
Bon, j'y vais.
1988 ou un truc du genre. Premier concert de mon nouveau groupe de l'époque.
On n'avait pas encore commencé à démarcher, et c'est un pote qui nous a trouvé la date.
Ça doit se passer dans une petite salle des fêtes d'un village de la Meuse profonde dont j'ai m^m oublié le nom.
A l'époque, on n'a pas de véhicule, ni moi, ni le bassiste, ni le batteur.
On se démerde pour se faire déposer avec le matos par un pote qui dispose d'une... R12 façon "Je danse le mia"... en s'arrangeant avec un autre pote sensé venir au concert pour nous ramener à la fin. Il ne viendra finalement jamais et on a dû se démerder pour trouver quelqu'un sur place.
Bon...
Arrivés au village en question (une petite ville en faite genre 3 ou 4000 âmes et autant de vaches alentours ;)..), on s'aperçoit qu'on ne connaît pas l'adresse exacte de la salle et que contrairement à ce qui était prévu, aucun panneau festif ne nous attendait sur la route pour nous guider. Qui plus est, il est près de 18H en plein hiver genre mois de Janvier, il fait déjà nuit, et les rues ne sont occupées que par quelques chats errants. A moins de sonner chez l'habitant, aucun moyen de savoir où on doit se faire déposer.
Bon. On tente le première sonnette venue... Lumière... Bruits... Mais personne ne répond... On resonne... La lumière s'etteint...
On tente une autre habitation, puis un autre, etc... Après 15 bonnes minutes toujours personne à la moindre porte malgré nos tambourinements.
On commence à se croire dans Amityville...
Bon... Ca s'annonce bien c't'histoire...
Sur ce, le chauffeur nous annonce qu'il doit partir car il a un rendez-vous urgent à 10 km de là.
Bon... Ben on va la jouer rock 'n' roll et pis tu va nous déposer sur la place du village avec le matos va...
Pas le choix, il devient lourdingue à nous presser avec son rencard...
Évidemment, à l'époque, pas de GPS, pas de téléphone portable, et encore moins d'internet chez les habitants ;)... D'façon, ils répondent pas les habitants alors...
Bref, on reste plantés là un moment, et à force d'explorer les environs de la place, on s'aperçoit qu'en fait, la salle des fêtes se trouve à 100m de là. Y'a personne, mais le temps de faire le premier trajet chargés de matos, une voiture se pointe nous rassurant sur le fait qu'on soit au bon endroit. C'est pas les organisateurs, mais des "clients" qui nous confirment bien qu'un groupe est prévu ici ce soir non sans écorcher notre nom au passage.
Bon, soit...
Un type arrive finalement avec les clefs de la salle et on finit par s'installer dans un coin sans scène ni podium à m^m le carrelage.
On s'installe donc, et avec les instrus, on ne manque pas d'installer le tout nouveau pieds de micro home-made qui n'est autre qu'un pieds de perfusions récupéré par mon père qui bosse à l'entretient de la clinique de ma ville. J'en ai évidemment profité pour récupérer de vieux biberons de perf en verre comme on en faisait au siècle dernier ainsi que le nécessaire en tubes caoutchouc qui vont avec. L'idée était simple: remplir ces récipients d'un breuvage qui va bien pour nous aider à passer le cap de la première date en public ;) et accessoirement, ajouter un élément à notre "jeu de scène" ;)...
Faut que je vous précise que chacun des deux biberons pouvait contenir 1,5 l de liquide ;)... On fait donc notre petit cocktail de whisky-coca maison, on met en place les pipettes et on goûte pour être sûr quand m^m hein ;)...
Vient le début du concert.
On s'est déjà passablement chargés de faire un sort aux perfusions, et on démarre le premier morceau avec une certaine quantité de neurones déjà passablement endormis.
On joue un moment sans oublier de nous désaltérer comme il faut car il fait chaud dans la salle et la déshydratation guète. Il faut vous représenter la scène. Je suis le guitariste/chanteur, et pendant les parties chantées, les deux pipettes longues de 4 ou 5 mètres chacune ne sont évidemment pas au chômage sur le pieds de micro/perfusion et les 3 litres de glucose concentré ont tôt fait de la jouer mornes plaines.
Je ne suis toutefois pas à la traîne et les passage solos sont évidemment totalement WET côté effet de scène, si vous voyez c'que j'veux dire...
Au bout d'un moment, on joue pépère, ça pogote un peu et tout va bien. Tout à coup, la batterie se tait au beau milieu d'un chorus de gratte. Le temps que le peu de neurones encore en service dans mon encéphale comprennent ce qui se passe, mon batteur était arrivé à mon micro et, s'exprimant dans un langage aussi clair et limpide qu'un Coluche des meilleurs jours annonce fièrement: "Je... J'... J'en peux plus, j'ai envie d'pisser..."...
On se regarde comme deux ronds de flancs mon bassiste et moi, se demandant ce qu'on peut bien faire dans pareille situation, sachant qu'on a nous m^m les yeux qui ont déjà une fâcheuse tendance à se croiser sans qu'on puisse vraiment luter.
On meuble donc comme on peut, racontant des blagues salaces entrecoupées de rots éthyliques du plus bel effet
On reprend donc le set au morceau suivant, et c'est reparti... jusqu'au prochain incident. Incident qui viendra, cette fois... du bassiste qui, plus adepte de la moquette que du pur malte, vient de se figer, livide, les yeux dans le vague, incapable de comprendre ce qu'on lui baragouine.
Il reste un moment sans trop savoir où ni qui il est avant de se ressaisir et de s'asseoir au sol, la basse affalée sur les cuisses en tailleur.
J'ai moi m^m du mal à tenir debout sans chanceler et je doute qu'à cet instant, la justesse ait été ma priorité côté chant.
Le public pourtant encore relativement nombreux semble apprécier le spectacle, alors on continue comme peut. Mon problème, c'est que je suis incapable de me souvenir de la fin de ce désastre.
A ce jour, je ne sais toujours pas comment s'est terminé le set, ni comment mon matos a été remballé et par qui, et je ne sais pas non plus comment je suis rentré chez moi.
J'ai un vague souvenir de m'être retrouvé la tronche par terre sur la route parce qu'on aurait semble-t'il été ramené par un mec de la m^m ville que nous et, faute de place, j'aurais fais le trajet retour sur les genoux de mon batteur à l'avant, place du mort, et qu'il a fallu le ramener chez lui en premier. La portière se serait alors ouverte annulant ce qui me tenait lieu d'oreiller ;)...
Mon premier souvenir suivant et celui où je me vois rentrer mon ampli et ma gratte dans le couloir chez mes parents, puis, où je monte les escaliers dans le noirs presque à 4 pattes pour ne pas faire de bruits avant de finalement me cogner la tronche dans la porte de la chambre de mes vieux pensant devoir encore grimper une ou deux marches de plus.
Le reste... Ben... A part ce qu'on m'en a raconter, je ne peux que l'imaginer ;)...
Tous les concerts qui ont suivi ont été parfaitement sobres car on était tous d'accord sur le fait que, jamais, plus jamais comme ça...

Fuyuhiko
I'm Back
Spawn-X
Notre jeu de scène s'est enrichie... d'un crâne animal trouvé en forêt non loin de chez moi.
Je sais toujours pas de quelle bestiole il s'agissait, mais la mâchoire à peine édentée était toujours reliée au crâne et l'articulation fonctionnait parfaitement.
Je m'étais donc mis en tête d'en fabriquer un mannequin des horreurs qui "articulerait" les mouvements de ma Wah-wah.
Je bricole donc un bidule avec un bout de corde de Mi usagée qui passe par l'arrière du crâne et qui, une fois actionné fait s'ouvrir et se fermer la mâchoire en fonction des mouvements de ma Wah.
C'est rigolo... Puéril, mais néanmoins rigolo...
Au fil des concerts, je lui ajoute une cape noire, une mains de squelette en plastique et... une longue pipette en caoutchouc identique à celles de mon pieds de micro d'ivrogne et dont je cale l'une des extrémités à l'intérieur de la boîte crânienne de la pauvre bête.
L'idée était de refiler l'autre bout du tuyau à mon fumeur de sondier qui vient d'intégrer le groupe et s'occupe de nous sonoriser tout en nous éclairant plus ou moins correctement.
A un moment prévu à l'avance, il était sensé allumer une clope et balancer une bonne grosse série de bouffées de fumée bien épaisse.
Bah oui, la tuyau mesurant plusieurs mètres, je m'attendais à une certaine latence entre la souflette imposée au tube et l'arrivée dans le crâne. J'imaginais également que la fumée perdrait sans doute pas mal de sa densité à mesure qu'elle remonterait le long du tuyau. J'avais donc briffé mon sondier en lui disant de ne surtout pas hésiter en allumant sa clope dès la fin du morceau précédent et en commençant à souffler la fumée aussitôt le plus intensivement possible.
Au m^m moment, il était prévu qu'il enclenche un peut stroboscope placé au sol juste devant le mannequin morbide histoire d'amplifier l'effet de la fumée.
Bref, le genre de connerie futile et débile dont on est moins fier à la trentaine bien tassée qu'à 18 berges...
Quoi qu'il en soit, le concert de ce soir là est important pour nous, car il s'agit d'un mini festival local durant lequel, chaque année, une commission de la DRAC fait le déplacement pour "signer" l'un des groupes présents et leur faire enregistrer un 4 titres en studio.
On compte donc beaucoup sur ce concert.
On démarre le set sur le coup de 22H30, on est sobres (on a retenu la leçon), peut-être trop justement car on a pas eu le temps de manger quoi que ce soit avant de monter sur scène.
Et là, c'est le drame...
Arrive en effet, le moment fatidique où notre sondier doit allumer sa tige.
Il fume des clopes maison qu'il fabrique avec une boureuse et des tubes de papier avec filtre.
Vous connaissez sûrement ça. On achète le tabac, la machine, et les tubes séparément.
Bref, ce con trouve judicieux de glisser une ou deux boulettes de teuch' dans sa clope avant de se la fourrer dans le bec et de l'incendier.
Le morceau débute, la fumée commence à sortir des nasaux du bestiau, et le strobo commence sont bouleau sans problème.
Je suis dans mon trip, et quelques instants plus tard, je ne remarque pas que la fumée s'est arrêtée. On temrine le morceau, et là, je m'aperçois que les changements de lights qui étaient prévus n'arrivent pas et je continue à prendre le strobo en plein tronche alors qu'arrive la dernière note du titre.
Je pige pas trop, mais je fais comme si de rien n'était et je commente le titre suivant au public. L'intro un peu planante doit durer un moment, et pendant ce temps, je jette un oeil sur le côté de la scène où se trouve notre 4ème larron et je m'aperçois que... il n'est plus à son poste.
Je commence à me tourner des films l'imaginant au chiottes avec la courrante de sa vie à cause de la pompe express qu'il à dû inhaler, mais finalement, non, il réapparaît quelques instant plus tard surgissant lentement de derrière la table de mix.
En fait, ce con avait tellement tiré sur sa clope magique qu'il avait fini par tout simplement tourner de l'œil!!!
Je crois que je n'ai jamais eu un fou rire aussi intense sur scène que ce soir là en découvrant sa face plus blanche qu'une rangée de spot type "face".
Il était si blanc qu'il aurait suffit à lui seul à remplacer mon mannequin à la mord moi l'nœud!!! Un vrai fantôme
J'ai toujours le mannequin en question dans un placard chez mes vieux, refusant de m'en débarrasser en souvenir de ce soir là.
NBC!!!
et pis le blase au tabac a rouler a jeun ..
et du coup la DRAC ??? signé ? pas signé ??
Spawn-X
Citation : Fendard !!!! quel delire quand meme ton histoire de mannequin .. des photos !!!!!!!!
Hélas non, pas in situ en tous cas.Mais je dois pouvoir faire une ou deux photos du bidule à l'occase d'un passage chez mes darons...
;)
Citation : et du coup la DRAC ??? signé ? pas signé ??
On a appris le lendemain qu'en fait, ils avaient pris leur décision depuis longtemps en faveur d'un artiste local plus lisse que les autres groupes et qui était connu de leurs services pour je ne sais quelles raisons et que du coup, ils n'avaient m^m pas jugé utile de se déplacer la veille. Pas grave, on s'est bien marré en y repensant.
De temps en temps, on se revoit et l'anecdote ne manque évidemment pas de revenir sur le tapis ;)..
NBC!!!
c est quand meme de la connerie classe affaires !!
je suis pas encore arrivé a ce niveau avec mes groupes, je touche du bois, on se contente juste d oublier des cables et d avoir des potars qui craquent, rien de bien folichon, tant mieux
Anonyme
- les plans loose dans des soirées où çà craint sévère !
- les plans d'enfer dans des soirées où çà déchire un max !
tout ceci me semble avoir été assez bien décrit, pour ceux qui connaissent, par "Soldat Louis" dans sa chanson "The show must go on". (les mêmes connaisseurs auront compris d'emblée que sous ce même titre aucune confusion possible avec la version de "Queen").
tonioux
be a jazzman????
Will Zégal
Citation : Bref, le genre de connerie futile et débile dont on est moins fier à la trentaine bien tassée qu'à 18 berges...
Je dois être mal formé quelque part. A près de 40 berges, je continue à trouver ce genre de plans excellent
Anonyme
J-Luc
Citation : A près de 40 berges
P'tit con...
Il y a deux moyens d’oublier les tracas de la vie : la musique et les chats.
Albert Schweitzer
thierry13010
Notre guitariste Fifi, pendant un solo, perd complêtement son son de guitare car un des musicien se déplacant sur la scène à bougé une multiprise, qui avait une faux contact, avec l'alim de son rack d'effet.
Le bassiste Eric qui cherche je ne sais quoi pendant que je chante et joue de la guitare (gros son à ce moment) sur un tout nouveau morceau, marche et pose complêtement un pied sur ma pédale Boss accordeur et me coupe net le son de la guitare.
Un gros bide assuré....
Est-ce la raison de notre dernier concert ? Je ne sais pas.......
tonioux
be a jazzman????
daoudax
On était cinq : trois grattes acoustiques-folk, une basse et moi qui à l'époque tapait sur des congas et des petits accessoires. On reprenait des morceaux rock-blues et c'était assez sympa. J'avoue que j'avais la sale réputation du gaffeur, le "double-mains gauches", surtout depuis le soir où, au moment de la pause, entre deux sets, sur une scène installée dans le fond d'un café, genre mouchoir de poche (4 à 5 mètres carrés pour cinq poilus) je désire m'extraire de ma place du fond pour aller me désaltérer ... Bardaf, mon gros cul touche le manche de la basse posée en équilibre, et la voici qui se plante, mais alors là, qui se plante bien ! Le choc est énorme, le manche est fendu tout le long ! Le deuxième set a quand même été joué, mais le pauvre Jean-luc réaccordait tout le temps, même dans les morceaux, en jouant !
Les potes ont été sympa .... on a consacré notre cachet commun de la soirée (et quelques suivantes) pour repayer la basse.
https://soundcloud.com/dadidou
https://soundcloud.com/boucles-dor-3
tonioux
be a jazzman????
Spawn-X
J'ai pour ma part la réputation de gaferman ou scothman si vous préférez, ou encore, pour faire plaisir à Toubon, de "hommerubanadhésif".
Sur scène, c'est une phobie. Rien ne doit flotter, rouler, ou bouger sur le sol de la scène. Alors je scotche tout par terre pour éviter la moindre mauvaise surprise.
Ben le problème, c'est qu'un jour, lors d'un concert dans une péniche, l'ingé-sondier local qu'on ne connaissait pas à eu la mauvaise idée de déplacer un câble pendant le set. Le problème, c'est que, ayant placé lui m^m les micros et donc les câbles qui vont avec, il pensait benoîtement être le maître des lieux et donc, que ce qu'il avait fait, il pouvait le défaire sans que ça gêne qui que ce soit.
Et voila qu'au beau milieu du set, un micro tombe en rad sur la batterie.
En lousdé, il vient jusqu'à nous pour déconnecter le câble concerné et, le pensant parfaitement libre, retourne au niveau du multipaire avec la ferme intention de le tirer en douce pour ne pas perturber le groupe.
Erreur!!! Les spots aidant, il n'avait pas vu que.. j'avais tout scotché par terre, et en sentant le câble lui résisté, il n'a pas eu d'autre mauvaise idée que de tirer un grand coup.
Je vous le donne en mille, la batterie s'est comportée comme un vrai château de cartes ou plutôt, comme un jeu de dominos. Le pieds de la ride fût la première victime, dégringolant dans un tonerre métallique de la petite scène (environ 50cm de haut) sur le sol entraînant avec elle la basse de secours sur son stand qui bascula à son tour en direction du kick dont la peau de compression n'a pas résisté.
Surpris par le bruit alors que nous étions en plein milieu d'un passage calme, et tournant évidemment le dos à ce qui se passait, mon basseux et moi avons frôlé la crise cardiaque évitant du m^m coup de justesse la chute pour nous m^m. La scène était en effet très petite, et il s'en est fallu de peu qu'on ne descende d'un étage nous aussi.
Inutile de dire que le sondier est parti se cacher dans la seconde ;)...
Nous on savait plus trop où on en était, et il s'est bien passé 3 minutes genre "un ange passe" le temps de se ressaisir et de remettre un peu d'ordre sur le podium ;)...
Avec le recul, on pouvait pas s'empêcher de partir en fou-rires hystériques chaque fois qu'on se remémorait l'instant et qu'on évoquait la tronche du sondiste proche du visage grimaçant du mec qui se tape une chiasse à décorner les boeufs
Je dois en avoir encore des dizaines dans le genre. 15 ans de concerts, ça laisse des traces ;)...
NBC!!!
Concert dans un rade rue oberkampf, rendez vous a 17h30 chez moi a pigalle, mon sax vient me chercher en caisse pour etre au bar vers 18h, debut du set prevu a 20h30 ..
finalement, coup de fil du sax, il sous entend qu il pourra peut etre pas passer me prendre, ya des bouchons et le gratteux a decidé de prendre un 2x12 en plus de son combo musicman (completement debile, la salle est minuscule), et comme ils habitent plus ou moins a coté mais qu il est deja assez loin de chez lui, demi tour etc ...
du coup je prends le metro avec mon combo dans les bras et ma basse sur le dos .. je meurs une fois dans l escalier, 5 etages, meme en descente, c est crevant, puis une autre fois dans la rue, avec les cons de passants parisiens qui te bousculent, heureusement, en arrivant au metro j ai pas eu besoin de passer le tourniquet, on m a ouvert la porte pour poussettes et cie.
j arrive donc a 17h55, avec les bras qui tremblent (je suis une feignasse je fais plus de sport depuis 1998), pensant trouver mon batteur sur place, du moins, je pensais pas l attendre longtemps ..
finalement le sax et le gratteux arrivent a 19h30, embouteillages quoi .
et le ptit batteur de 17 ans qui arrive a 20h30 avec maman en stress dans sa zx ..
on pas crispé du tout evidemment ..
pas le temps de manger, on monte la batterie en courant, on branche les amplis, une biere et c est parti !!!
troisieme morceau, summertime, moi, comme un con, je joue le ré habituel au lieu d un sib sur l arangement du gratteux, et le vla qui me fait un bon vieux doigt des familles, je le regardais pas à ce moment la donc j ai pas vu le majeur, mais j ai remarqué une tension dans le public, et mon sax m a fait plusieurs clins d oeil qui voulaient dire "c est pas grave mec, fais comme si de rien n etait" ..
bizarrement, le plus soulé c etait le sax .. entre un bassiste qui a alzheimer et un gratteux qui a le syndrome de Tourette
bajito
Hors sujet : tu joues de la 5cordes sur un 12"... les infra basses passent elles bien? j'ai un baffle 12", et pour l'avoir essayé une fois avec une 5cordes, le rendu n'est pas terrible dans les infras...
NBC!!!
Hors sujet : mwé c est pas trop mal, ya beaucoup de basses, c est pas dur a regler en groupe en fait, si on monte les basses on est vite cerné, et il faut avoir la tete dans le hp pour entendre le reste du spectre,
le batteur a du mal a m entendre car ca bourrine dans le bas, du coup il faut vraiment pas pousser l equalo de l ampli, et pas non plus de la basse (sandberg california pm5 active 2 bandes et jb tokai avec preamp aguilar deux bandes),
on arrive a un son assez rentre dedans du coup faut bien jouer, et quand ca marche, ca marche tres bien, du son fusion feutré au slap bien clair et caverneux dans les graves .. avec une bonne dynamique,
ca pousse pas mal dans le dos ce ptit machin, MAIS, ca vaut pas un bon gros 4x10 de qualité avec la tete qui va bien par exemple..
MAIS, c est trois fois plus petit .. 17 kg je crois, je repeserais a l occase, la faut tout bousculer c est relou
muchos
Citation : le gratteux a decidé de prendre un 2x12 en plus de son combo musicman
Les guitaristes, des fois
tonioux
be a jazzman????
bajito
Citation : les gratteux des fois ils veulent toujours balancer le paté ok mais dès fois c'est trop...
Euh... généralement,c'est plutôt moi (basse) qui impose le volume au reste du groupe (mes boules quies sont assez performantes)... Et les guitaristes s'adaptent!
Hen Lars
tonioux
be a jazzman????
lepollack
Et alors!!!!
Par contre je propose toujours une biere apres le coup de boule
- < Liste des sujets
- Charte

